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Collaborateur de Justice et Paix France, militant des droits humains, observateur indépendant et autodidacte passionné de la vie politique indonésienne.

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Billet de blog 7 octobre 2025

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Indonésie : la gymnastique israélienne bannie de Jakarta ?

La Majelis Ulama Indonesia (MUI), principale autorité islamique du pays, a décidé d’exclure les gymnastes israéliens du Championnat du Monde à Jakarta (19-25 octobre). Au‑delà du religieux ou du politique, cette mesure questionne la légitimité et l’image de ces athlètes sur la scène internationale.

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Indonésie : la gymnastique israélienne bannie de Jakarta ?

La Majelis Ulama Indonesia (MUI), principale autorité islamique du pays, a statué sans ambiguïté : les gymnastes israéliens ne seront pas admis au Championnat du Monde de gymnastique artistique prévu à Jakarta du 19 au 25 octobre. Cette décision dépasse le simple cadre politique ou religieux : elle soulève des questions sur la légitimité et la conduite de ces athlètes sur la scène internationale.

Amirsyah Tambunan, secrétaire général du MUI, rappelle que l’indépendance des peuples et le rejet du colonialisme sont des principes fondamentaux. Sudarnoto Abdul Hakim insiste sur le fait que l’Indonésie n’entretient aucune relation diplomatique avec Israël, et que la présence de leurs sportifs pourrait porter atteinte à la réputation et à l’image morale du pays. Dans ce contexte, l’exclusion des Israéliens n’est pas un caprice : elle apparaît comme un geste de discernement face à un État et à une équipe qui, de fait, représentent un régime accusé de violations répétées du droit international.

Il ne s’agit pas d’un rejet gratuit du sport, mais d’une prise de position : les athlètes israéliens, malgré leur talent, portent sur leurs épaules l’ombre d’une politique qui nie les droits d’un peuple. Les accueillir à Jakarta reviendrait à banaliser cette réalité et à transformer le sport en simple spectacle, détaché de toute responsabilité morale.

Certains crieront à la polémique, d’autres à l’injustice sportive. Mais la question reste : peut-on réellement séparer le sportif de l’État qu’il représente ? Pour le MUI et une grande partie de l’opinion publique indonésienne, la réponse est claire : non. Et, dans ce contexte, dire « non » aux Israéliens n’est pas seulement une posture, c’est un acte de cohérence éthique et de défense de la dignité d’un peuple.

Source :

https://tirto.id/mui-tolak-atlet-senam-artistik-israel-bertanding-di-indonesia-hi9K

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