Le Père Duchesne s’étrangle : Macron tout seul dans son palais !
Nom d’un tonnerre d’Élysée ! Voilà donc le p’tit roi Macron, planté tout seul comme un chou sur les quais de Seine, pendant que la République part en quenouille. Le voilà qui trottine entouré de ses gardes, la mine sombre, après avoir usé son énième Premier ministre en moins de temps qu’il n’en faut pour dire “dissolution”. On dirait un capitaine sans équipage, un chef sans soldats, un chef d’État sans État !
Autour de lui, plus un seul copain pour lui cirer les bottes. Même ses anciens chouchous — Attal le beau gosse et Philippe le barbu — lui taillent des costards en direct à la télé. “Je ne comprends plus le Président”, dit l’un. “L’État n’est plus tenu”, grogne l’autre. Traduction : le navire coule, et les rats ont déjà sauté à la Seine.
Pendant trois semaines, ça a grenouillé sec entre Matignon et l’Élysée. Un cirque de ministres qu’on nomme, qu’on dénomme, qu’on renomme. Le tout sans qu’aucun de ces braves gens ne comprenne ce que mijote le chef. Même Darmanin, pourtant toujours collé au tablier, n’a rien vu venir ! Et quand la fumée s’est dissipée, paf : Bruno Le Maire bombardé ministre des armées ! De quoi faire rire jusqu’aux statues des Invalides !
Les rares qui osent encore lui causer se plaignent qu’il ne décroche plus le téléphone. Les messages s’empilent sur son portable, comme les lettres d’amour d’un temps passé. Le palais pue la fin de règne à plein nez : les conseillers se barrent dans le privé, les ministres tirent la gueule, et les députés de son camp se demandent s’ils ne feraient pas mieux de rejoindre les vainqueurs.
Mais lui, notre empereur sans empire, s’accroche à ses vieux copains de toujours — Lecornu, Solère, Roger-Petit — ces “cloportes” que même Bruno Le Maire ne supporte plus. Et pendant qu’il gribouille l’avenir sur un coin de table, la France regarde ailleurs.
Bref, le Macron, il gouverne comme il marche : tout seul, dans la brume, sans boussole et sans peuple. Et son quinquennat ? Un grand gribouillage qui sent la fin et la poudre froide.
https://www.mediapart.fr/journal/france/081025/seul-en-son-palais-emmanuel-macron-gribouille-l-avenir-de-la-republique