Être l’ami du peuple – Par le Père Duchesne
Mes gueux, mes crève-la-faim, mes petites mains calleuses !
Si vous voulez être l’ami du peuple, faut arrêter de faire les beaux, les faux-culs et les pisse-froid des salons. Faut mettre les mains dans la merde avec vos frères, sentir la sueur, le labeur, et pas juste la senteur des bougies dorées des riches.
Foutre son cul avec le peuple
Le peuple, c’est pas des moutons à tondre ! Faut marcher avec lui, pas au-dessus de sa tête.
Partager son pain, boire sa gnôle, rigoler de ses conneries, et pleurer à ses peines.
Un poing calleux vaut mieux que toutes les belles robes et les galons des cons qui se croient supérieurs.
Cracher la vérité
Faut pas mâcher vos mots !
Le peuple sent la foutaise à dix lieues. Dites ce qui pue, ce qui cloche, ce qui fout le bordel dans les têtes de ceux qui veulent profiter de vous.
Pas de langue de bois, pas de sourire de curé hypocrite. Faut que ça sente la vérité, même si ça fait grincer les dents aux gros bonnets.
Arrêter les foutaises et agir
Les promesses, ça sert à rien si vous les gardez pas.
Un pain partagé, une heure donnée, un mot qui réchauffe : ça, c’est de l’amitié pour le peuple.
Les beaux discours, les jolies paroles, ça nourrit pas. Faites ce que vous dites et dites ce que vous faites !
Défendre la liberté vraie
La liberté des riches, on s’en fout ! Faut que tout le monde puisse respirer sans avoir peur, sans avoir faim, sans se faire entuber par les profiteurs.
L’ami du peuple, c’est celui qui rappelle aux gros cons qu’ils ne sont pas tout seuls sur terre.
Garder un cœur de foutu brave
L’amitié pour le peuple, ça se montre, ça se vit.
Un gosse pleure ? Faites-le rigoler.
Une vieille crève de solitude ? Tendez-lui la main.
Et surtout, gardez votre humanité, même si tout le monde devient con à force de courir après le fric et le pouvoir.
Alors mes gueux, mes coquins, mes foutus courageux : être l’ami du peuple, ce n’est pas cirer les pompes ni faire le beau devant les riches.
C’est être vrai, simple, généreux, et foutrement sincère, dans la merde, dans la sueur, dans le rire et la fatigue.
Le peuple, lui, il vous le rendra par le seul truc qui compte : la confiance et l’amitié qui vous colle au cœur.