Dipa Arif

Collaborateur de Justice et Paix France, militant des droits humains, observateur indépendant et autodidacte passionné de la vie politique indonésienne.

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Billet de blog 16 septembre 2025

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Indonésie, Népal, Timor : étudiants en colère

À Jakarta, Katmandou et Dili, des milliers d’étudiants descendent dans la rue pour dénoncer le luxe insolent des parlementaires : allocations de logement faramineuses, voitures de fonction somptueuses et privilèges fiscaux. Face à cette jeunesse connectée et indignée, le pouvoir découvre que privilège rime rarement avec impunité.

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Indonésie, Népal, Timor : étudiants en colère

Apparemment, en Asie du Sud‑Est et dans l’Himalaya, certains élus ont oublié une règle simple : être élu ne signifie pas être intouchable ni vivre dans un palace. Résultat : des étudiants furieux qui descendent dans les rues pour rappeler à leurs parlementaires que privilège ne rime pas avec impunité.

Indonésie : bac obligatoire, luxe facultatif

À Jakarta, les étudiants ont découvert que certains députés n’avaient même pas passé l’université. Mais qu’importe ! Ces mêmes élus se pavanaient avec des allocations de logement dix fois supérieures au salaire minimum. Les jeunes n’ont pas apprécié : pancartes à la main, ils ont crié que le bac ne devait pas être le ticket d’entrée pour des appartements dorés et des frais de luxe.

Népal : le jackpot fiscal des élus

À Katmandou, la jeunesse a eu un choc similaire : salaires mirobolants, allocations en cascade, immunité fiscale… « Élus pour servir, pas pour se servir ! » scandaient-ils. La colère étudiante est montée crescendo, soulignant que pendant que les parlementaires font leurs emplettes avec l’argent public, les universités manquent de papier et les hôpitaux manquent de médecins.

Timor‑Leste : le luxe en roue libre

À Dili, le scandale est plus visuel : des voitures de luxe pour les députés, pendant que la majorité de la population rêve d’un bus qui fonctionne. Les étudiants, indignés, ont bloqué des routes, brûlé des pneus et transformé leurs manifestations pacifiques en théâtre de protestation, prouvant qu’on ne joue pas impunément avec les nerfs de la jeunesse.

Le point commun : les étudiants ne rigolent plus

Dans ces trois pays, la jeunesse a compris quelque chose : les privilèges parlementaires, aussi extravagants soient-ils, ne doivent plus passer inaperçus. Smartphones en main, réseaux sociaux en alerte, ils documentent chaque allocation, chaque voiture, chaque avantage grotesque. Et quand l’État tente de calmer le jeu, les jeunes répliquent : « Trop peu, trop tard ! »

Morale satirique

Si les élus veulent continuer à vivre dans leurs bulles dorées, ils feraient bien de se rappeler une vérité universelle : les étudiants ont désormais le Wi‑Fi, la voix et le courage pour rire de vos privilèges… et les dénoncer au monde entier.

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