Bali, terrain de jeu pour les fantasmes… jusqu’à l’expulsion !
Imaginez la scène : une villa luxueuse à Seminyak, sur l’île paradisiaque de Bali, transformée en temple de la séduction tarifée. L’héroïne de cette comédie moderne ? Une Américaine de 44 ans, JRG, qui a eu l’« excellente » idée d’ouvrir un soi-disant « intimacy mastery retreat », ou, pour les moins naïfs, une école privée de sexe à 6 997 \$ la session – oui, vous avez bien lu, plus de cent millions de roupies pour apprendre à jouer avec des jouets sexuels et manipuler les émotions des autres.
Arrivée sur l’île le 4 septembre avec un simple visa touristique, notre entrepreneure du plaisir a transformé son séjour en véritable business clandestin. Entre posts aguicheurs sur les réseaux sociaux et promotions via contacts personnels, elle a réussi à attirer des participants internationaux, tous curieux de tester les dernières techniques de séduction.
Mais Bali n’est pas Las Vegas, et l’île, malgré son image bohème et détendue, a ses lois. Les autorités locales, visiblement moins indulgentes que les clients de JRG, ont rapidement identifié l’illégalité : utiliser un visa touristique pour organiser une activité commerciale n’est pas exactement ce que l’on appelle « respecter la loi ».
Le dénouement ? Le 16 septembre, JRG est arrêtée à l’aéroport alors qu’elle tentait de s’éclipser vers Jakarta, et deux jours plus tard, elle est expulsée du pays. Fin de l’aventure balinaise pour celle qui croyait pouvoir transformer le paradis en club privé de jouissance tarifée.
Au-delà du simple fait divers, cette histoire met en lumière la dérive d’un tourisme alternatif qui frôle l’absurde et les excès de l’économie de l’intime. Entre le fantasme de l’élite occidentale et le respect des règles locales, il y a parfois un fossé que même les billets les plus chers ne peuvent combler. Bali, cette île de rêve, rappelle ainsi qu’elle n’est pas un terrain de jeu sans règles pour ceux qui viennent y vendre leurs illusions… et leurs tarifs exorbitants.
Source :
https://news.detik.com/berita/d-8120968/warga-as-buka-kelas-seks-privat-di-vila-bali-kini-dideportasi