Il n’y a pas de bonheur sans révolte, il n’y a pas de progrès sans lutte
Le monde n’offre rien. Rien n’est donné. Tout est arraché. Le bonheur ne tombe pas du ciel. Il brûle dans la révolte. Le progrès ne s’avance pas à pas tranquilles. Il rugit au cœur des luttes.
L’histoire crie ses vérités : Révolution française, mouvements ouvriers, résistances anti-coloniales, droits civiques. À chaque fois, ceux qui osent défier l’injustice ont façonné le monde. Ceux qui restent passifs ne voient que stagnation et chaînes.
Aujourd’hui, l’heure est mondiale. Les crises écologiques, les inégalités qui saignent la planète, la corruption qui étouffe les vies, exigent une révolte planétaire. Mais une révolte qui ne verse pas une goutte de sang. Une révolte qui frappe par l’organisation, la créativité, la volonté.
Imaginez : des villes qui se lèvent en même temps. Des travailleurs qui arrêtent, des consommateurs qui refusent, des réseaux numériques qui paralysent l’injustice. Des coopératives, des médias libres, des monnaies solidaires. Des communautés autonomes, reliées entre elles par un idéal commun : la justice.
Sans chef, sans centre, chaque action compte. Chaque geste individuel devient un maillon de la chaîne mondiale. La force des oppresseurs s’effrite lorsque le monde refuse d’obéir. La légitimité des tyrans s’éteint face à la solidarité globale.
Le bonheur et le progrès ne se mendient pas. Ils se prennent. Ils se brûlent dans la volonté, dans l’audace, dans la révolte. Et si cette révolte devient mondiale, non violente mais irrésistible, alors le monde peut changer. Tout peut changer.
Le feu de la justice est en nous. Il attend d’être soufflé dans chaque ville, chaque rue, chaque cœur. Il n’y a pas de bonheur sans révolte. Il n’y a pas de progrès sans lutte. Rien ne viendra si nous ne nous levons pas. Rien.