Grasberg : fermer la mine, ouvrir le musée de l’écocide mondial
La mine de Grasberg, en Papouasie Indonésienne, n’est pas un simple site industriel. C’est un symbole de pillage et de destruction orchestré depuis des décennies. Freeport-McMoRan, cette multinationale américaine, a transformé la terre sacrée des Papous en un enfer de boues toxiques et de dévastation écologique. Chaque tonne de cuivre et d’or extraite est payée au prix du sang et de la mort de l’environnement.
Une catastrophe environnementale inouïe
Depuis 1967, des millions de tonnes de déchets miniers – hautement toxiques – sont déversées dans les rivières et les terres environnantes. Les rivières qui nourrissaient les peuples Amungme et Kamoro sont aujourd’hui des égouts industriels. Les forêts disparaissent, la biodiversité s’effondre, et le sol est contaminé. Ce n’est pas seulement de la pollution, c’est un véritable écocide.
Freeport n’apporte pas de richesse aux habitants de Papouasie. Elle sème la misère, la maladie et la peur. Les populations locales subissent violences et répressions lorsqu’elles osent protester. Des années de luttes pour protéger leurs terres sacrées ont été réduites au silence par la force.
Freeport, source de malheur pour les Papous
Les Papous ont été spoliés, marginalisés et criminalisés. Freeport a construit sa fortune sur leur souffrance. Le gouvernement indonésien, complice par intermittence, ferme les yeux sur l’injustice et l’ampleur du désastre. La mine de Grasberg est un monument à l’impunité des multinationales et à l’exploitation brutale des peuples autochtones.
Transformer le crime en mémoire
Il est temps de renverser cette logique. La mine de Grasberg doit fermer définitivement. Et plutôt que de laisser ce site devenir un vestige de destruction, transformons-le en musée ouvert de l’écocide mondial.
Imaginez un lieu où les visiteurs viennent non pas pour admirer l’or ou le cuivre, mais pour comprendre la destruction, les luttes des Papous et la tragédie écologique. Un musée vivant, où les rivières polluées sont racontées, où les forêts disparues sont reconstituées, où les voix des victimes résonnent enfin.
Un appel à l’action immédiat
Fermer Grasberg, réhabiliter la terre, restituer les droits aux Papous : ce ne sont pas des idées utopiques, ce sont des obligations morales et politiques. Freeport doit partir, et l’Indonésie doit protéger son peuple et sa nature, au lieu de servir les profits d’une multinationale.
Grasberg peut devenir un symbole, mais pas celui du pillage. Il peut devenir un temple de la mémoire et de la résistance, un avertissement pour le monde entier : il est temps d’arrêter les écocides, partout, maintenant.
Sources :
https://www.gavroche-thailande.com/indonesie-economie-larret-temporaire-de-la-mine-de-grasberg-pese-sur-les-exportations/
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Mine_de_Grasberg