Cette fois, nous y sommes !
Combien de fois nous a-t-on sollicités pour faire barrage à l’extrême droite ! Depuis 2002 - qui marque la première accession au second tour d’une élection présidentielle d’un représentant d’un parti raciste et xénophobe - pas une élection présidentielle, législative, européenne… sans que la droite au pouvoir n’ait appelé au devoir républicain de l’électorat de gauche pour s’assurer de la victoire et, ainsi, empêcher l’extrême droite d’accéder au pouvoir.
Nous nous sommes exécutés. A chaque fois. Massivement et avec empressement pour bien marquer notre opposition viscérale à l’extrême droite et montrer que le peuple de gauche ne serait jamais complice d’une telle forfaiture.
Aujourd’hui, c’est l’électorat de droite qui se retrouve dans cette position. Avec l’immense responsabilité d’avoir, en partie, endossé et promu les idées du RN, espérant ainsi lui ravir une partie de ses électeur.ice.s.
Résultat : le RN n’a cessé de voir grossir son électorat et ses idées racistes et réactionnaires de se répandre dans la société. Et, aujourd’hui, la dissolution de l’assemblée le 9 juin dernier décidé par la seule volonté (délirante) d’Emmanuel Macron, a précipité ce que nous craignions depuis des années. Mais sans jamais vraiment y croire.
Cette fois, nous y sommes !
Alors, électrices et électeurs de droite, indécis.e.s sans étiquette politique, montrez-nous votre sens du devoir républicain. Montrez-nous que l’avenir de notre pays compte plus que toute autre considération politique partisane. Montrez-nous que face au danger (il est immense) nous savons nous rassembler. Pour barrer la route au RN, le Nouveau Front Populaire reste la seule alternative afin d’éviter un désastre politique qui aurait des répercussions néfastes sur toute la communauté. Durablement.
Dimanche 30 juin, votez Nouveau Front Populaire pour faire en sorte que le RN ne soit pas en tête au premier tour.
Dimanche 7 juillet, votez Nouveau Front Populaire pour que le RN ne prenne pas les commandes de notre pays.
Après, nous nous engueulerons… Nous nous réconcilierons… Nous négocierons… Et nous trouverons les moyens de travailler ensemble…
Pour le bien commun.
Je fais mien les mots scandés hier soir, 27 juillet 2024, place de la république à Paris, par une foule composée d’une majorité de jeunes extraordinaires :
Siamo tutti antifascisti !