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Billet de blog 14 janvier 2016

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Ashes to ashes: Quand Bowie rencontrait Bergman

Quoi de commun entre un film d'auteur suédois des années 50 et un clip arty des années 80? Le regard désespéré d'un clown blanc en bord de mer.

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Illustration 1
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Les hommages à Bowie ont dit et redit combien l'artiste s'inscrivait dans des schémas référentiels, de la simple citation à l'imprégnation la plus profonde, puisant aux sources les plus diverses.

J'ai eu beau cherché, aucun n'a évoqué ce très beau clin d'oeil qui figure dans le clip d'ashes to ashes et que j'ai toujours compris comme un hommage de david Bowie à l'oeuvre d'Ingmar Bergman.

La photo ci-dessus  est extraite du film " la nuit des forains" où l'on voit, dans la séquence d'ouverture, un clown blanc ( joué par Anders Ek, le père du chorégraphe Mats Ek) sortir d'un chapiteau délabré et se précipiter vers la côte toute proche. Il y découvre sa femme prenant un bain au milieu de soldats libidineux en bivouac. Humilié, il se jette à l'eau, la prend dans ses bras et, vacillant sous poids, sort difficilement de la mer et la ramène au cirque sous les quolibets.

Voilà, rien de plus, l'image de ce clown blanc, le regard désespéré, plongé à mi-corps dans l'eau, je l'ai retrouvé dans le clip de Bowie, figure à la fois tragique et pitoyable.

Il m'a toujours plu de penser que cette correspondance était bien intentionnelle et que l'espace d'une image quelque chose avait circulé entre le grand cinéaste suédois et la rock star anglaise.

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