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Billet de blog 16 juin 2015

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La méthode Todd ou le positivisme zombie (= déconnecté)

J'entretiens l'art du retard dans mes réactions alors que je travaille sur les phénomènes de vibrations à haute fréquence de nos médias sociaux, Todd, lui, pratique le livre-réflexe immédiat alors qu'il se fonde sur une approche de la très longue durée, cherchez l'erreur!!!

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J'entretiens l'art du retard dans mes réactions alors que je travaille sur les phénomènes de vibrations à haute fréquence de nos médias sociaux, Todd, lui, pratique le livre-réflexe immédiat alors qu'il se fonde sur une approche de la très longue durée, cherchez l'erreur!!!

La méthode Todd ou le positivisme zombie (=  déconnecté)

J’ai toujours lu avec intérêt les travaux d’Emmanuel Todd et j’ai été convaincu qu’il touchait une dimension anthropologique importante en insistant sur le rôle des principes de transmission familiale. Mais je n’avais jamais pensé que l’on pouvait utiliser ces mouvements de longue durée pour tout expliquer et encore moins pour expliquer des manifestations. Il se trouve en effet que j’ai observé de nombreuses manifestations et que l’ordre des deux phénomènes ne pouvaient jamais être rapproché si ce n’est au prix d’un écrasement de la singularité d’une manifestation : c’est pourtant ce que fait E. Todd en résumant un moment éphémère de pulsation de la vie collective à un symptôme d’une crise religieuse, en le résumant tellement qu’il consacre un maximum de 40 pages sur 240 à évoquer ces manifestations et surtout un indicateur et un seul, le nombre de manifestants, dont il prétend tirer des lois malgré le caractère « bâclé » des chiffrages (p. 68). Selon sa méthode, cela devrait me suffire pour montrer qu’il ne s’est pas vraiment intéressé à ces manifestations. Mais cela me semble pourtant plus sérieux et inquiétant. Car E. Todd a fait assaut de scientificité, dans son livre comme dans toutes ses interventions médiatiques, clouant le bec à tous ceux qui cherchent à le faire sortir de son rouleau-compresseur argumentatif. Or, la science que pratique E. Todd devient scientiste dès lors qu’elle sert à faire passer en sous-main des arguments politiques pour des vérités « objectives » sans soumettre sa méthode au minimum de rigueur qu’on est en droit d’attendre, tout en visant à clore le débat avant même de l’avoir lancé. Précisons bien une chose : il se peut fort bien que E. Todd ait raison sur les évolutions de longue durée qu’il décrit, j’étais assez prêt à suivre ses arguments lorsqu’ils étaient formulés avec H. Le Bras dans leur ouvrage. Cependant, s’ils servent à empêcher tout débat sur ce qui s’est passé le 11 Janvier, je ne peux plus l’accepter. Il ne s’agit même pas de critiquer Todd sur le fait qu’il adopte un point de vue  et un point de vue critique sur les évolutions socio-culturelles et politiques de notre pays. C’est totalement légitime et depuis Durkheim, militant républicain antisocialiste affiché, aucun chercheur en France au moins ne devrait masquer la position politique qui anime son travail. Mais dès lors qu’E. Todd ne l’assume pas et fait un usage d’autorité indiscutable de son travail, il ne sert ni la science ni sa vision politique, car il retombe dans un scientisme et un positivisme qui devient contre-productif.

Or, ces manifestations méritent mieux que le traitement que leur fait subir E. Todd qui s’aligne avec sa méthode des corrélations avec cartes à indicateur unique sur les pires chroniqueurs qui inondent le marché de leurs diagnostics de salon. Car pour parler des manifestations, il faut y aller, ce qui dans le cas de Todd est gênant puisqu’il ne voulait pas y aller et qu’il veut désormais faire reconnaitre au monde entier la justesse de sa position. Faire un véritable travail de terrain sur les manifestations n’est pas simple (Boullier et alii, 2013) mais possible et toute une tradition de sociologie politique s’y est consacrée (Tartakowski, Fillieule, Favre, Champagne, etc.) . Pas la moindre référence à leurs travaux, car tout commence avec le 11 Janvier, semble-t-il. Or, chaque pays (et pas seulement chaque ville) hérite d’une histoire de ses manifestations. Pourquoi ne peut-on comparer les chiffres du 11 Janvier et ceux des manifestations précédentes comme celles du 28 Janvier 2009, qui avait réalisé les plus grands scores depuis Mai 68 ? Aucune comparaison pour savoir si les enfants d’immigrés sont systématiquement absents ou plus ou moins selon les thèmes ?  (et comment le savoir avec des chiffres bâclés ?) Aucune comparaison entre pays, car de façon assez exceptionnelle des manifestations se sont déroulées partout dans le monde. Il est clair que les modèles des traditions religieuses françaises ne fonctionnent pas dans ce cas. Pourquoi alors se replier sur ce « nationalisme méthodologique »  (Beck, Sassen) qui prend ici tout son sens ? Le 11 Janvier n’est pas l’affaire uniquement de la France non seulement en raison des enjeux des attentats mais aussi parce que ces attentats sont devenus des phénomènes médiatiques.

L’absence d’intérêt de Todd pour la manifestation affaiblit tout son argumentaire mais son absence d’enquête sur la dimension médiatique de cette séquence historique indique clairement qu’il ne comprend pas comment le monde a changé, qu’il fait partie de ces déconnectés, qui pourtant regardent les chaines d’information continue, comme il a dû le faire pendant les manifestations, sans voir que cela change tout à la  dynamique des mobilisations, au point d’en faire une « cause » tout aussi crédible que la longue durée de la crise religieuse. Il serait aisé en effet d’argumenter que ce « moment d’hystérie collective » (page 23) est en fait une hystérie orchestrée par les médias. Mais ce serait alors réduire encore un tel processus à un seul facteur et se servir encore de l’observation pour lancer une campagne de dénonciation. Mais s’il fallait parier sur la « cause finale » de ce type de manifestation, à choisir entre le catholicisme qu’on ne voit pas mais qui agit tout puissant et l’effet de sidération des chaines d’information continue du mercredi au vendredi sur des audiences massives qui se transforment en manifestation de masse le dimanche, le choix serait aisé…. mais trop simpliste. Avec le calme que recommande E. Todd et qu’il ne s’applique pas à lui-même, est-il possible de demander qu’une étude de manifestation considère comme essentiel de suivre, de décrire, toutes les conditions médiatiques de la mobilisation et de ne pas se focaliser ni sur la longue durée ni sur l’événement lui-même? Et cela d’ailleurs à toutes les époques et en tenant compte des changements de médiations : la presse pour Dreyfus, la radio pour le Front Populaire, le parti communiste pour le guerre d’Algérie, la radio en direct pour Mai 68, la télévision pour la guerre du Vietnam et  pour le mur de Berlin, les chaines d’information continue et les réseaux sociaux pour le 11 Janvier (toutes hypothèses à vérifier évidemment). Sans oublier la spécificité de la presse régionale, qui dans le cas de l’Ouest, terre des catholiques zombies, est à peu près calquée sur la zone de diffusion de Ouest-France, premier quotidien de France, et qui aurait à tout le moins mérité une étude spécifique sur ses consignes et sa couverture de la séquence. Car toute manifestation vit sa vie avant et après la mobilisation des corps dans la rue, sur les réseaux sociaux où les débats furent très actifs sur la nécessité d’aller ou non manifester, et après sur les interprétations à produire.

A vrai dire, E. Todd ne s’y intéresse pas parce que de toutes façons déclare- t-il en préambule, « nous laisserons tranquilles les manifestants qui souvent, ne surent pas vraiment expliquer ce qu’ils faisaient là » (p. 21). Ainsi réduits au statut d’idiots culturels (Garfinkel), agis par des puissances qu’ils ne connaissent pas et que seul le sociologue peut dévoiler, il est en effet inutile d’aller les suivre sur les réseaux sociaux, qui de toutes façons ne sont sociologiquement pas significatifs, puisque monopolisés par cette « oligarchie de masse » ( !!) qui fait tenir la doxa inégalitaire et antiislamique. Pourtant, la diversité des expressions sur ces réseaux aurait aidé à poser des questions plus fines à défaut de se déplacer sur le terrain. Cela aurait permis d’admettre que quasiment personne ne pourrait souscrire à une telle description des motivations de manifester, ainsi que la reconstitue (en chambre) E. Todd : « puissante dimension  de rejet de la motivation manifestante », « identification au journal satirique », « mettre au centre des valeurs le droit au blasphème, avec pour point d’application immédiat le devoir de blasphémer », « violence rentrée », « droit de cracher sur la religion des faibles » (page 87). Pas un seul extrait d’entretien, de tweet ou de sondage : tout cela est construit par E. Todd.

On comprend que Nonna Mayer et Vincent Tiberj (Le Monde du 19 Mai)  et Luc Rouban (notes du Cevipof du 13 Mai) n’apprécient guère le procédé car des sondages ont été faits depuis le 11 Janvier et toutes les données infirment les « opinions » attribuées aux manifestants. On peut contester les méthodes des sondages et invalider ces déclarations qu’on jugera conforme à la doxa, à ceci près que les opinions sont cependant bien contrastées, qu’une comparaison est aussi possible avec les non-manifestants et que cela vaut mieux en tout cas que des impressions construites dans une tour d’ivoire, équipée d’écrans de télévision cependant. Est-ce que ces sondages suffisent pour autant à rendre compte du phénomène de la manifestation ? Non, car ils saisissent une autre dimension du social fait de cycles plus courts que ceux de Todd, puisque les « mouvements d’opinion » ne sont pas aussi rapides que ces événements brutaux. Cela n’invalide ni les phénomènes de longue durée de Todd ni les méthodes des sondages qui construisent et captent l’opinion. Cela signale qu’il manque aux sciences sociales des dispositifs de suivi des mouvements éphémères que sont les mobilisations collectives, qu’elles soient politiques, festives ou culturelles.

Or, les méthodes sont disponibles pour suivre ces pulsations, ce que nous appellerons ces vibrations qui constituent aussi le social vivant. Les traces numériques sont disponibles en abondance pour suivre ces flux, ces propagations, ces contagions qui sont équivalentes des manifestations et des ola des stades, sans que l’on puisse en tirer plus de leçons sur la société (longue durée) ou l’opinion (moyenne durée). Et cela devient particulièrement pertinent pour le 11 Janvier car l’extension de l’onde de choc ne se limite pas aux manifestations : la propagation  du mème « #jesuisCharlie » constitue un cas d’école désormais de cette viralité, certes décriée sur le plan politique pour ses effets mimétiques, mais pourtant bien présente. Les tweets utilisant le hashtag, l’image et le slogan créés par @jachimroncin démarrent dès le 7 Janvier à 12h52 pour atteindre le soir même plus de 6500 Tweets par minute, soit 3,4 M de tweets en 24 heures (voir aussi Louise Merzeau, « #jesuisCharlie ou le médium identité »[1]. Todd pourrait aisément nous rétorquer qu’il s’agit là encore d’une preuve de l’hystérie collective qui s’est emparée des citoyens, puisqu’il fait un usage abondant mais sauvage des catégories de la psychologie clinique, un peu loin de son domaine de spécialité cependant. Or, tout moment collectif donne cette impression qui marque les esprits : une manifestation, un spectacle, un meeting, un mariage, un enterrement, etc. Parlons en précisément : pourquoi n’a-t-on pas insisté sur la gravité des manifestants, sur l’absence de slogans, de banderoles, de drapeaux partisans, etc. ? Ces indices devraient pourtant nous faire penser à ces enterrements, où toute la famille et les proches se réunissent malgré leurs divisions et respectent une trêve qui ne dure que le jour-même pour être remplacée dès le lendemain  par les rivalités anciennes? Le 11 Janvier devient alors un moment de recueillement, une forme de « marche blanche », comme on en voit de plus en plus, qu’on peut qualifier d’hystérique par le seul fait que la foule prend plaisir et émotion à se retrouver ensemble. C’est ce que J Gagnepain appelait la dimension « chorale » du social, ce qui fait écho à la phrase de Tarde parlant de la foule qui jouit de son propre spectacle. Le lien avec la participation médiatique sur les chaines d’info pendant les jours précédents apparait dès lors plus clair, car le choc a été vécu en direct par des millions de spectateurs et la manifestation a permis sans doute de décharger toute la tension accumulée sur le mode cathartique.

Est-ce que l’on pourrait enfin admettre que ces moments d’effervescence collective possède leur propre écologie (ou échologie comme le proposait Deleuze), sont éphémères et ne peuvent être réduits ni aux tendances culturelles de long terme, ni aux mouvements d’opinion de chacun des participants, et cela sans que les unes et les autres soient contradictoires ? Il est d’autant plus temps d’admettre ces différentes longueurs d’onde du social que les réseaux numériques ont démultiplié les dispositifs de vibrations dits « en temps réel », rassemblés sous le terme de « buzz ». Les sociologues de la société pourront aisément dénigrer ces catégories comme non scientifiques et écraser cette écume sous la puissance d’explication des courants profonds, ce qui leur permet de gagner à tous les coups et de maintenir les mêmes analyses en toutes circonstances. Nous pensons qu’il faut au contraire reconnaitre leur ordre de réalité et tenter de les décrire. Il existe désormais des méthodes numériques (Rogers) pour suivre les fleuves et les cascades des citations (Leskovec et Kleinberg), des like, des tweet per second, ou des retweets. Certes, tout cela dépend des plates-formes qui produisent ces traces et qui les propagent de la même façon que les études sur la société dépendent des registres (Desrosières) parmi lesquels les recensements, et que les études d’opinion dépendent des conventions établies pour les sondages (Blondiaux). Certes, ces publics sont spécifiques comme le sont les lecteurs de journaux ou les tenants de la conversation de bistrot. Mais ces traces peuvent sous certaines conditions donner accès à certains processus qu’on ne pouvait chiffrer jusqu’ici. Il reste nécessaire de considérer ces plates-formes comme des mondes à part, sans en  tirer de conclusions sur les liens avec la société ou l’opinion. Cependant il n’est pas interdit de penser que certains moments d’effervescence, certaines vibrations plus puissantes ou plus ciblées que d’autres finissent par affecter l’opinion, voire certaines tendances de plus longue durée. Ainsi, notre entrée dans un monde de l’alerte, de la notification immédiate et du stress s’est déjà propagée du monde de la finance à celui de la politique en passant par les mondes médiatiques. Les personnes font l’expérience de cet état mental d’alerte grâce à leur téléphone portable connecté en  permanence : il est possible que cela change les conditions de possibilité de la vie commune à distance par exemple, comme le firent le train ou la voiture. Mais cela ne pourra se mesurer que dans la longue durée précisément.

Dans l’attente de ces méthodes, on ne peut plus prendre au sérieux les chiffres bâclés qu’utilisent Todd qui réduit ces moments collectifs à un indicateur médiocre. Ses hypothèses sont parfois démenties : ainsi les chiffres parisiens ne sont plus explicables par son catholicisme zombie, ce qui est tout-à-fait déroutant mais qui ne peut être compris sans faire référence à la dimension médiatique de Paris que la foule a pris l‘habitude d’intégrer, car c’est à Paris que se juge l’importance d’un mouvement social. De même, Strasbourg ne rentre pas dans le cadre, mais le régime religieux local suffit à tourner la difficulté. Plus grave, toute la démonstration part, de l’aveu même de Todd, de l’opposition  qui saute aux yeux entre les scores de Lyon et de Marseille, la capitale catholique et la « capitale métèque » pourrait-on caricaturer. Or, à Marseille,  il y a eu deux manifestations, une de droite et une de gauche et pas le même jour. Cela semble un détail pour Todd qui additionne les deux scores. Ce qui démontre à quel point il veut ignorer ce qui constitue la dynamique collective. Car ce qui fait événement en France le 11 Janvier, c’est que tous les partis et toutes les entités de la société civile appellent à manifester et acceptent de se retrouver dans la rue ensemble, ce qui ne se produit quasiment jamais, si ce n’est pour fêter les vainqueurs de la coupe du monde sur les Champs Elysées en 1998. C’est l’effet choral qui fonctionne à plein, de façon que tous les participants savent être provisoire, car ils ne sont pas des  « idiots culturels »  alors que l’affichage de la division à Marseille fait tomber cet effet dans la logique classique de la divergence connue et répétée. La perte d’attractivité sur les manifestants indécis (l’hésitation mise en avant par Tarde) devrait être chiffrée si l’on prenait au sérieux ces processus de vibrations sans les réduire aux propriétés sociales de la société ou de l’opinion. Dans ces moments, il faut en effet produire un « nous » si rare qu’il attire à lui des indifférents pour le simple plaisir d’être enfin ensemble. Cela pose d’ailleurs une autre hypothèse que Todd n’a pas énoncée mais qui lui aurait permis de battre à plate couture les tenants de la longue durée : René Girard aurait pu y voir en effet la manifestation d’un processus de bouc-émissaire plurimillénaire ! Mais là encore, il faudrait reconstituer toutes les médiations qui permettent de passer d’un processus général de longue durée à une forme éphémère : or, le suivi des mass médias et des médias sociaux offre alors des pistes empiriques plus crédibles pour tester ces hypothèses et voir se constituer ou non une vague de manifestations.

L’exigence scientifique que revendique Todd doit se traduire par une chaine argumentative la plus fine possible si l’on prétend relier des phénomènes de longue durée et des moments sociaux singuliers. Or, le seul maillon du nombre des manifestants ne fait pas tenir la chaine à lui tout seul. Il est plus prudent de comprendre cette manifestation à partir des conditions de possibilité à très court terme et les médias et les réseaux numériques aident à produire un chainage plus sûr. Cependant, cela ne permet pas de discuter les hypothèses sur l’antiislamisme, qui relève plutôt de mouvements d’opinion qui ne sont pas non plus de l’ordre de la longue durée, mais que les sondages permettent d’étudier. A chaque longueur d’onde sociale, ses méthodes et ses limites de validité, cela évitera tout scientisme et instituera un principe de précaution salutaire. C’est en cela que les sciences sociales de troisième génération (http://shs3g.hypotheses.org/) peuvent à la fois aider à rendre compte de phénomènes inédits et préciser pour chaque génération son domaine de validité pour éviter tous les « cause-finaliers » que Tarde exécrait.


[1] https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01121510

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