La presse israélienne apporte en effet aujourd'hui un démenti cinglant à l’ambassade d’Israël en France (voir le lien ci-dessous).
Mis en cause par Haaretz, le ministre de la Sécurité Amir Ohana n'a jamais avoir interdit au personnel pénitentiaire de vacciner les détenus palestiniens. Pis : alors que le procureur général adjoint de l'État lui a fait observer que sa décision était illégale, il l'a maintenue.
C'est dire combien les trumpistes israéliens partagent le mépris de la vérité dont leur idole américaine a encore fait la preuve ces derniers jours: il a d'abord poussé ses troupes à "marcher sur la Capitole", puis, sommé par Joe Biden, les a appelées à s'en retirer non sans avoir réaffirmé combien il les aimait... pour finir par les condamner sèchement.
La droite et l'extrême droite israéliennes ne valent pas mieux: aujourd'hui, leur racisme ne concerne plus seulement les détenus palestiniens, mais touts les habitants - arabes, pas les colons juifs - de Cisjordanie: alors que 1,7 million de citoyens israéliens sont déjà vaccinés, la presse n’annonce l'arrivée du vaccin dans les Territoires occupés que pour février ou mars.
Quiconque a lu les Conventions de Genève sait comment cet apartheid sanitaire s'appelle: un crime de guerre. Ce n'est, il est vrai, pas le premier. Il est temps, plus que temps de mettre Benyamin Netyanyahou en accusation à la Cour pénale internationale.
Quant au chargé de propagande mensongère à l'ambassade d'Israël à Paris, Jean-Yves Le Drian devrait le convoquer au Quai d'Orsay pour lui donner un ultime avertissement avant expulsion : un ambassadeur, a fortiori un sous-fifre d'ambassade, n'est pas le bienvenu à Paris s'il diffame les médias français. Après la tentative d'interdiction d'un reportage d'"Envoyé spécial" par sa prédécesseure, voilà que Daniel Saada franchit toutes les bornes en appelant France Inter à "cesser" de "pratiquer la haine des juifs".
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