Évolution historique et culturelle des représentations
Dans l’Antiquité, l’enfant est un être imparfait, difforme, qui ne peut advenir que sous l’autorité qui le dirige. Il est sauvage et bouillant, prisonnier du sensible. Hippocrate le conçoit comme un mélange d’éléments humides et chauds qui doit s’assécher en vieillissant. C’est un barbare et un apatride, en attente d’être humanisé, c’est-à-dire de pouvoir exercer sa citoyenneté. Mais pour cela, il faut déjà l’extraire du néant, par l’action éducative. Et éliminer tous ceux qui ne pourraient pas être correctement élevés à leur humanité virtuelle…
« Quant aux rejetons de sujets sans valeur et à ceux qui seraient mal conformés à la naissance, ces mêmes autorités le cacheront, comme il sied, dans un endroit que l'on ne nomme pas et que l'on cache » Platon, La République
Il s’agit, par-là, d’exercer une forme de rédemption des forces démoniaques de l’enfant ; celui-ci peut par exemple être immolé pour apaiser des figures divines anthropomorphes. Ainsi, chez les Grecs la violence physique s’adresse à la part animale, corporelle, pulsionnelle et corrompue de l’enfant.
A Sparte, les épreuves initiatiques pour les éphèbes consistaient notamment à subir sans broncher une flagellation pouvant mener à la mort, ou à affronter des adversaires à main nue avec une violence extrême (coups de pieds, morsures, arrachage des yeux). La cryptie constituait également un élément essentiel du système initiatico-pédagogique spartiate : à cette occasion, des victimes asservies étaient choisies au hasard, leur meurtre apparaissant comme un rituel d’infériorisation, exprimant le mépris et la supériorité de la Cité… L'éducation spartiate avait pour finalité ultime de couper l'attachement du jeune à son milieu familial et de le remplacer par une solidarité envers sa classe d’âge et la communauté. Cependant, Sparte permettait également aux adolescents de nouer des liens avec des adultes, par le biais d'une relation pédérastique - système pédagogique dont on retrouve certains relents au sein d'institutions telles que Notre-Dame de Bétharram....
Selon le sophiste Protagoras[1], la punition corporelle trouve sa justification dans le fait que la vertu doit s’acquérir par la correction. Dans les Lois, Platon recommande de traiter avec la plus grande sévérité les enfants, qui doivent être systématiquement punis en cas de faute. Dans cette logique, il les met sur le même plan que le bétail et les esclaves : « De tous les animaux, c’est l’enfant le plus difficile à manier ; par l’excellence même de cette source de raison qui est en lui, non encore disciplinée, c’est une bête rusée, astucieuse, la plus insolente de toutes »[2]. Ainsi, la violence apparait comme une donnée fondamentale de l’éducation antique, à la fois comme dispositif de contrainte, propédeutique à la vie sociale, mais aussi instrument destiné à dégager une élite, dans une perspective agonistique.
Au fond, la civilisation gréco-romaine articule une préoccupation pédagogique très forte, voire obsédante, à une indifférence abyssale vis-à-vis de la réalité enfantine. L’enfant peut donc être sacrifié sans scrupules ; il est la propriété de la Cité qui exerce sur lui un droit de vie ou de mort. Pour preuve, l’infanticide fait partie du quotidien et la pratique de l’exposition est banalisée dans l’Antiquité - les cultures juive et égyptienne faisant exception, en raison, pour cette dernière, de l’influence persistante du culte d’Isis, déesse tutélaire de la maternité et de l’enfance.
La condition de l’enfant est donc d’être, par définition, celui que l’on peut laisser vivre ou pas. L’exemple du droit privé romain qui faisait du père un souverain absolu est assez significatif à cet égard. Comme le rapporte Paul Veyne[3], « l’enfant que le père n’a pas soulevé sera exposé devant la porte du logis ou sur la décharge publique ; le recueillera qui voudra ». Une fois « reconnu » par le père, il dépend totalement de sa volonté. L’enfant ne possède aucune personnalité juridique et se définit d’abord par le manque, et la privation de parole (il ne parle pas : infantia) - barbare et enfant ont en commun de n’être pas (encore) civilisés. Dès lors, seule la volonté paternelle lui donne droit de vivre puis de cité.
Durant l'Empire Romain, avant l'influence de la christianisation, les taux d’infanticides et d’abandons d'enfant étaient élevés. De fait, le système juridique romain promulguait la Patria Potestas, c’est-à-dire le pouvoir absolu de tout citoyen émancipé de son ascendance paternelle vis-à-vis de sa descendance agnatique (filiation masculine), par le sang et l’adoption, ainsi que sur son entourage : femme, esclaves, biens. Ainsi, le patriarche n’était pas tenu d’élever ses enfants, pouvait les abandonner, les vendre, les donner en gage, les céder en adoption, ou les tuer.
En conséquence, celui qui n’avait pas été institué comme un membre de la famille était régulièrement soumis à un rituel d’exposition – pour des raisons de malformation, du fait de la pauvreté, mais aussi pour des stratégies patrimoniales, des motifs politico-religieux ou en signe de protestation.
Parfois, ces enfants abandonnés étaient recueillis pour devenir esclaves, ou « recyclés » dans des circuits de prostitution. La vente d’enfants ne fut effectivement proscrite qu’en 294, par Dioclétien, sans que la mesure s’accompagnât d’une interdiction de l’abandon.
Quant à la Patria Potestas romaine de droit de vie et de mort du Père sur les enfants, elle ne sera abolie qu’en 374, la loi impériale « Lex Pompeia de parricidis » interdisant désormais l'exposition des enfants.
Sous l’influence du christianisme, l’infanticide était désormais interdit. Cependant, pour la doctrine chrétienne, l’enfance se voit également enfermée dans la chair et la corruption. Selon Saint Augustin[4], l’enfant est effectivement un être gâté, intrinsèquement perverti à cause du péché originel. « L’homme, corrompu par sa volonté propre et justement condamné, a engendré des enfants corrompus et condamnés comme lui ». En conséquence, il convient de punir, de rééduquer, de redresser ces âmes souillées : « notre nature viciée n’a plus droit qu’à un châtiment légitime »[5].
Du surcroit, le christianisme introduit explicitement la dimension du martyr ; l’enfant est alors une projection de l’innocence souillée, dont la souffrance constitue une épreuve oblative et une possibilité de pardon.
« La folie est ancrée au cœur de l’enfant, le fouet bien appliqué l’en délivre » (22. 15). Comme le souligne B. Ogilvie[6], « Il fallait donc se débarrasser de cette regrettable période de faiblesse et de vice, à la fois incompréhensible et symptomatique d’une humanité corrompue. Il fallait la redresser, la dresser, la contraindre, la punir d’être ce qu’elle était ».
Au Moyen-Âge, l’enfance représente également la vassalité, la soumission, la figure du serf, attaché à la Glèbe, corvéable - et qu’on peut donc corriger et molester.
La Renaissance met l’accent sur la discipline, l’obéissance, sur un mode militaire et intrusif.
Quant aux protestants calvinistes, ils considéreront que le principe fondamental de toute pédagogie est de « tuer l’enfant que chacun porte en soi ».
Cependant, à partir du IVème siècle, en France notamment, des enfants seront régulièrement déposés devant des institutions religieuses, qui les accueillaient en vertu du principe de l’oblation. Le premier asile pour enfant est fondé par l’évêque d’Angers au VIIème siècle. Il faut attendre le XIVème siècle pour que des hospices en nombre non négligeables puissent véritablement accueillir les enfants abandonnés. Cette institutionnalisation progressive témoigne aussi d’une massification des abandons à cette époque. En provenance des cités-Etats italiennes, se diffuse et se popularise alors l’usage des Tours d’abandon, avec un accueil de plus en plus systématique des enfants déposés dans des institutions créées à cette fin, telle que la Maison de la Couche, fondée en 1638 par Vincent de Paul.
Progressivement, l’État, via l’Église, intervient davantage pour réguler les transactions et le commerce multiforme des enfants abandonnés, avec néanmoins une tendance globale à la dégradation des conditions d’accueil et une augmentation drastique de la morbi-mortalité.
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Nonobstant, selon John Boswell[7], l’abandon d’enfants a pu faire l’objet d’un commerce multiforme, à travers lequel les enfants délaissés pouvaient finalement survivre et trouver une place, fût-elle subalterne, servile, ou infamante…Dans ces « transactions », les parents qui louaient, vendaient, plaçaient leurs rejetons étaient le plus souvent identifiés, et cette main d’œuvre infantile constituait une part importante de la force de travail de la Domus romaine comme de la domesticité au Moyen-Âge.
Par ailleurs, Philippe Ariès [8]souligne la persistance, jusqu’à la fin du XVIIème siècle, d’une forme d’infanticide toléré ; « il ne s’agit pas d’une pratique admise comme l’exposition à Rome. L’infanticide était un crime sévèrement puni. Il était cependant pratiqué en secret, peut-être assez couramment, camouflé sous la forme d’accident : les enfants mourraient étouffés naturellement dans le lit des parents où ils couchaient. On ne faisait rien pour les garder ni pour les sauver ».
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Il était admis de pouvoir « aider la nature » à faire disparaitre des sujets trop insuffisants. De telles pratiques étaient certes condamnées par les instances religieuses ou étatiques, mais n’induisaient pas de véritable honte. On le faisait, par nécessité, « dans une demi-conscience, à la limite de la volonté, de l’oubli, de la maladresse ». Ainsi, « si dans l’intervalle des baptêmes collectifs l’enfant venait à mourir, on ne s’en émouvait pas outre mesure ».
Au XVIIème siècle, des enfants étaient également savamment déformés et mutilés par des associations de mendiants spécialisés dans la chirurgie tératologique, qui les achetaient plus ou moins directement dans les lieux de recueil.
Au siècle des Lumières, dans la population urbaine, jusqu’à 40 % des enfants étaient encore abandonnés. Vers 1850, 50% des enfants recueillis après avoir été abandonnés mourraient avant d’atteindre l’âge d’un an, et 80% mourraient avant 10 ans…
Jusqu’au Moyen Âge, l’enfant reste assimilé à la folie ; on n’hésite pas à l’enfermer ou à l’exorciser, car, par essence, il est marqué par le vice. Il constitue effectivement, à la fois un symbole d’humilité et de fragilité, ou plutôt d’infirmité, mais aussi une sorte d’anomalie existentielle, survenue après la punition Divine ayant condamné l’humanité à l’enfantement.
Cependant, même si l’enfant n’est plus entièrement absorbé par l’emprise étatique de la Cité, il reste intégré à la communauté, par le biais de son lignage, et au sein de classes d’âge institués par des rituels de passage. La position sociale de l’enfant dépend avant tout de sa situation dans la structure des rapports de parenté et de filiation, dans l’ordre généalogique et clanique.
La formation se transmet alors par initiation, avec la participation aux services rendus par l’organisation communautaire. Dès que l’enfant dépassait sa période de vulnérabilité et de dépendance totales, il était intégré socialement, sans différenciation spécifique. Cependant, la jeunesse tenait dans les communautés rurales et urbaines un rôle permanent d’organisation des événements festifs et rituels, des mises en scène collectives autour de la reproduction.
Sous l’Ancien Régime, la socialisation infantile se déploie alors au sein d’un milieu de vie élargi au-delà de la famille, avec d’intenses expériences et échanges affectifs. Les savoir-vivre se diffusent ainsi par imprégnation, immersion, participation, identification et apprentissage ; les enfants participent à l’œuvre commune, sans être vraiment distingués. Tous s’abreuvent dans une atmosphère collective de superstitions et de légendes, les enfants sont « encastrés » à la vie sociale et communautaire, sans attention pédagogique spécifique. L’enfance n’est pas encore appréhendée comme un moment où doit se décider un avenir conçu comme ouvert et dépendant de l’éducation.
« Dans la société médiévale, le sentiment de l’enfance n’existait pas ; cela ne signifie pas que les enfants étaient négligés, abandonnés, ou méprisés. Le sentiment de l’enfance ne se confond pas avec l’affection des enfants : il correspond à une conscience de la particularité enfantine » (Philippe Ariès[9]).
Vers une conception « moderne » de l’enfance
Or, à l’aube de la modernité, éclot une appréhension inédite de l’enfant, une « reconnaissance » et un souci qui le font émerger de son anonymat. D’un côté, l’enfant est donc reconnu dans son existence, respecté dans ses particularités, traité à part. De l’autre, cette considération de l’identité enfantine est aussi la source d’un programme d’arraisonnement, d’exclusion et de dressage.
Car, dans la modernité, l’enfant se voit également instrumentalisé pour devenir un patriote, pour appartenir à la Nation et donner son existence à une Cause qui le dépasse…
Outre la nécessité de l’ancrage affiliatif et de l’inscription dans une lignée, la préoccupation vis-à-vis de l’enfant concerne désormais non seulement son statut, mais aussi son devenir. La famille moderne se sent donc responsable de son éducation, avec un activisme pédagogique orienté par un dessein socialisateur conscient. On doit s’occuper de sa progéniture, garantir son avenir, son intégration dans le monde et, pour cela, il faut considérer son statut particulier, sur le plan des besoins, de la formation, du corps, etc. Or, cette « découverte » et cette sensibilité sont d’emblée traversées par une dialectique omniprésente. Sur un versant, il convient de protéger, de couver, d’isoler, de respecter, voire de libérer ; et, sur une autre pente, cette pensée de la différence génère aussi une tendance à la normalisation disciplinaire. L’enfant représente effectivement une altérité qui doit être surveillée, dominée et assujettie, à l’instar des peuples colonisés. Pour protéger et civiliser, il faut donc ériger une clôture, séparer, isoler de la vie collective. Ce processus d’exclusion est animé par la reconnaissance des particularités enfantines, appréhendées comme devant être orientées par une pédagogie rationalisée, quitte à utiliser des instruments de discipline et de correction. Plus l’enfant est reconnu, plus il doit être mesuré, évalué, maîtrisé à partir du savoir qui le constitue. La découverte de sa singularité conduit paradoxalement à sa normalisation, voire à son oubli. Les comportements, l’attitude, le maintien, doivent être standardisés, rectifiés. L’enfant est manipulé, on le « libère » en le privant de sa liberté. On revendique sa différence, tout en la réduisant. Entre émancipation et contraintes, il faut rentabiliser l’investissement éducatif, en lui permettant d’accéder à l’autonomie productive, ce qui suppose d’en passer par un assujettissement omniprésent. Ainsi, l’enfant doit être confiné dans un espace restreint, sous l’influence croissante d’un contrôle éducatif strict, pour ne pas dire tyrannique. Ce processus de rétraction de la sociabilité va de pair avec le développement du sentiment de la famille, celle-ci apparaissant à la fois comme un havre d’affection, mais aussi comme un ghetto normatif et patriarcal. De surcroit, plutôt que de lancer les enfants dans la société des adultes, on « prit l’habitude, écrit Philippe Ariès, de les soumettre à une quarantaine, avant d’entrer dans la vie, on les plaça dans un monde à part qui est l’école ». L’enfance doit être mise à part, en isolement. « Commence alors un long processus d’enfermement des enfants (comme des fous, des pauvres et des prostituées) qui ne cessera plus de s’étendre jusqu’à nos jours et qu’on appelle la scolarisation »[10].
Et désormais, ce sont sans doute les enfants réfractaires, déviants, indociles, anormaux, qui sont particulièrement susceptibles de subir une violence purificatrice… « Là où les Anciens, les primitifs et les modernes nous impressionnent encore c’est que lorsqu’ils concevaient une violence, voire une torture, jugées nécessaires à tout processus d’éducation, ils la concevaient soit pour tous, soit pour les meilleurs. Ce qu’invente en revanche notre hyper-modernité, c’est peut-être un usage de la violence au bout du rêve, quand tout semble avoir échoué, et donc réservé aux seuls « mauvais » : aux indociles, aux pré-délinquants, aux hyper-actifs. Or, à cette aune, les vrais monstres, ne serait-ce pas nous ? » (Pierre Zaoui[11]).
On peut alors tisser une histoire à « double valence ». D’un côté un processus de « libération de l’enfance » (Alain Renault[12]), de protection, d’éducation et de défense des droits infantiles. De l’autre, un programme socio-historique de répression, de mise au pas et d’acculturation. Ainsi, « Philippe Ariès et Michel Foucault se rejoignaient dans la description d’une enfance moderne “opprimée” pour être mieux éduquée, dominée de part en part pour être mieux normée » (Georges Vigarello[13]). L’enfant aurait alors été « confiné » par tout un réseau institutionnel se basant sur des techniques disciplinaires de surveillance et d’assujettissement. Pour être contrôlée, l’enfance devait effectivement devenir l’objet d’un savoir spécifique. « Il y a eu le grand “renfermement” des vagabonds et des misérables ; il y en a d’autres plus discrets, mais insidieux et efficaces. Collèges : le modèle du couvent peu à peu s’impose ; l’internat apparaît comme le régime d’éducation sinon le plus fréquent, du moins le plus parfait » (Michel Foucault[14]).
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De façon schématique, on pourrait considérer que l’enfant de la modernité apparait au moment où des institutions spécifiques émergent pour le prendre en charge. Initialement réservé à une élite aristocratique puis bourgeoise, le souci de l’enfance tend progressivement à s’étendre et à se généraliser, à mesure que des dispositifs institutionnels collectifs s’organisent. Il s’agit désormais de prendre en compte une singularité infantile, d’orienter les devenirs en proposant des lieux et des temps séparés du monde des adultes. La prise en charge de l’enfance devient à la fois une affaire privée et publique, induisant un renforcement de tutelle et de mise sous contrôle. La construction de la citoyenneté devient finalement une responsabilité collective, ce qui suppose de prendre en compte son altérité tout en l’identifiant comme un semblable potentiel. Ainsi, « l’enfant des Modernes se signale à la fois par son appartenance virtuelle à la communauté des égaux capables d’indépendance et par son inaptitude actuelle à en faire d’ores et déjà partie : il lui faut donc y accéder par l’intervention des autres » (Alain Renault[15]).
Là se cristallise aussi une problématisation paradoxale du rapport à l’enfance. Comme on l’a déjà souligné, cette perspective suppose à la fois un versant de reconnaissance, de protection, de libération et d’émancipation ; mais aussi, et indissociablement, un versant normatif et disciplinaire.
A ce niveau se déploie finalement toute la tension inhérente au statut d’enfance, à l’interface entre la revendication d’un statut de sujet de Droit, sensible, affecté, désirant, et la dimension intrusive voire violente de la socialisation ou de l’éducation...
[1] Platon, Protagoras 324 a-c
[2] Platon, Lois, 808d
[3] La vie privée dans l’empire romain, Points Histoire, 2015
[4] La cité de Dieu, Livre XXI, chapitre, XIV
[5] « De la nature et de la grâce, réfutation de Pélage »
[6] Inclassable enfance, p 12, op. cit.
[7] Au bon cœur des inconnus. Les enfants abandonnés de l’Antiquité à la Renaissance, Pantheon Books, New York, 1988. Traduction française de Pierre-Emmanuel Dauzat, « Bibliothèque des histoires », Gallimard, 1993
[8] L'enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime, Paris, Seuil, 1975 (1re éd. 1960)
[9] Op. cit., 1975
[10] Op. cit., 1975
[11] « Réflexions sur la question enfantine ». Vacarme, N° 49(4), 29-32, 2009
[12] La libération des enfants. Contribution philosophique à une histoire de l'enfance. Paris : Calmann-Lévy ; Bayard, 2002
[13] Le Corps redressé, Paris, éditions Jean-Pierre Delarge, 1978
[14] Surveiller et Punir, Gallimard, 1975
[15] La libération des enfants. Contribution philosophique à une histoire de l'enfance. Paris : Calmann-Lévy ; Bayard, 2002