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Billet de blog 25 juin 2013

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Agriculture Bio, est-ce vraiment une bonne idée?

On connaît les arguments récurrents en faveur du bio, cultiver bio, manger bio ...En tout premier lieu, manger bio c'est manger sain avec moins de pesticides dans nos assiettes ! On retrouve le vrai goût des aliments! Cultiver bio, c'est respecter la terre et le rythme des saisons...Pourtant il est aujourd'hui possible avec le recul de mettre en avant quelques arguments  qui  noircissent le tableau idyllique que veulent bien nous peindre les fervents défenseurs du bio.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

On connaît les arguments récurrents en faveur du bio, cultiver bio, manger bio ...

En tout premier lieu, manger bio c'est manger sain avec moins de pesticides dans nos assiettes ! On retrouve le vrai goût des aliments! Cultiver bio, c'est respecter la terre et le rythme des saisons...

Pourtant il est aujourd'hui possible avec le recul de mettre en avant quelques arguments  qui  noircissent le tableau idyllique que veulent bien nous peindre les fervents défenseurs du bio.

Tout d'abord, il est nécessaire de repréciser, qu'à ce jour, aucune étude scientifique sérieuse n'a pu prouver que l'acte de manger bio était facteur de bonne santé humaine.

L'innocuité du Bio sur la santé?

Première source d'inquiétude, le cuivre. En effet, ce matériau est régulièrement utilisé dans l'agriculture bio (car autorisé par les directives européennes) pour ces propriétés antifongiques et comme pesticide notamment dans la viticulture.

Or,  un usage intensif du cuivre est à l'origine d'une détérioration de la qualité des sols.

L'utilisateur de l'agriculture biologique n'est pas épargné. En effet, une étude des Instituts Nationaux de la Santé américains (NIH) a révélé que l'emploi de substance comme la roténone, une matière active naturelle, a dû être interdite.

En effet, pourtant utilisée communément dans l'agriculture bio, elle favorisait la maladie de Parkinson chez les sujets utilisateurs.

D'autres substances ont d'ailleurs été mises en cause, comme l'huile de neem, mais son interdiction serait contestée.

Pourtant, aujourd'hui en France, les utilisateurs bio n’ont aujourd’hui aucune alternative homologuée, conséquences d'une recherche sur les produits naturels et utilisables en bio bien insuffisante en France (en comparaison des moyens mis en œuvre par l’Allemagne, la Suisse ou le Danemark).

et pour l'environnement?

Concernant l’environnement, consommer bio n’est pas non plus synonyme de préservation environnementale.

 En effet, si le produit acheté provient du bout du monde l’intérêt est réduit à néant !

Prenons par exemple le cas de l’aloe vera, notamment du gel bio qui est plutôt à la mode en cosmétique ces derniers temps. La certification est bien évidemment souvent mise en avant mais... beaucou plus que la provenance de la matière première qui vient le plus souvent  d’Amérique du Sud ...par avion bien évidemment !

Il est donc évident qu’un gel d'Aloe vera non bio venant d’Espagne sera bien moins néfaste pour l’environnement qu'un autre qui à parcouru la moitié du monde en quelques heures.

Il reste bien sûr encore certains produits importés comme les baies de Goji pour laquelle  la culture n’est possible que dans le pays d'origine ( culture endémique) , dans ces cas il est préférable d’opter pour du bio.

Enfin, il reste un inconvénient de poids concernant l'agriculture biologique.

Cette dernière ne permet pas l'agriculture de masse, indispensable à une population mondiale en constante croissance. Comment nourrir toutes ces bouches avec des rendements aussi faibles ?

En définitive on dit oui au label agriculture bio, mais il y a encore beaucoup de travail !

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