« Il y a dans les zones de l’intelligentsia où l’on se préoccupe d’éducation populaire, un mouvement vers la chanson... qui tend à [la] reconnaître comme un art, comme porteuse de richesses humaines et esthétiques. » C’est ce que j’écrivais en 1984 dans le chapitre « L'industrie de la chanson » de mon livre Sociologie.
Fidèle à cette tradition, j’entonnerai et commenterai dimanche 14 octobre à 17h (toutes les précisions ici) treize de mes chansons de prédilection, rejoint par treize jeunes artistes de l'école supérieure du Hall de la chanson qui sont de 70 ans mes cadets.
Ce sera un répertoire éclectique avec des chants révolutionnaires depuis La Varsovienne, des chansons des films de ma jeunesse comme À nous la liberté, la chanson de Macky, la chanson du film 14 juillet et d'autres chansons aimées plus tard comme Les feuilles mortes de Prevert Kosma, Pauvre Rutebouf, sur la musique de Léo Ferré ou La mort du clown de Gianni Esposito.
Après cette carte blanche que m’offre le Hall de la chanson, d'autres artistes, issus pour certains du collectif Les Bourlingueurs, présenteront à 19h le spectacle « Cabarricades 68 » qui explore par les chansons les transformations, les envolées et les résistances dans les sphères de l'intime et du public de ces temps de mai.
Cet après-midi s'associe au week-end lancé par le Mouvement Fraternité Générale dont je suis l’un des ambassadeurs.