Denis Baulier, fondateur du réseau Cohérence, Bernard Frau, ancien de Génération Ecologie, Jacques Maret, ancien des Verts, et Michel Sauzet, ancien du Modem, lancent une «nouvelle force politique» et appellent «tous les écologistes, où qu’ils soient, à venir (les) rejoindre».
Moins de trois semaines nous séparent d’un premier tour décisif... Nous sommes, comme le montrent les élections passées et les sondages, une grande majorité d’écologistes à prendre nos responsabilités et à ne pas voter écologiste au premier tour. Nous choisissons d’emblée d’œuvrer pour un changement de majorité présidentielle.
Nous ne nous intéressons pas à un catalogue de promesses électorales. En revanche, les orientations d’un gouvernement pendant les cinq années de mandat présidentiel retiennent toute notre attention. Nous avons la ferme intention de pouvoir enregistrer des avancées significatives, année après année, pour les conditions de vie présente et d’avenir des générations futures.
La question est de savoir comment les obtenir... La croissance verte, fruit d’une nouvelle économie prenant en compte le long terme et l’environnement, une économie intégrée, est un des moyens particuliers dans lequel nous nous investissons.
François Hollande a pris l’engagement de remettre en chantier un dialogue environnemental avec les associations du Grenelle de l’environnement, et un débat sur l’énergie, mais nous savons que les résultats ne seront pas obtenus sans notre implication.
Il est de notre responsabilité de le comprendre et de nous donner les moyens de cette implication. Elle est à la portée de tous, consommateurs, entreprises, élus, et au niveau qui est le nôtre, particulièrement dans les territoires où nous vivons. C’est la raison pour laquelle nous appelons tous les écologistes, où qu’ils soient, à venir nous rejoindre pour se remettre au travail sur le chantier du troisième pilier, celui de l’écologie.
En effet nous considérons qu’au même titre que l’économie ou que le social, l’écologie est aujourd’hui un élément incontournable de la vie politique. L’écologie en politique ne peut se rendre utile que si son domaine est circonscrit. N’appartenant à aucun parti, son champ borde la gauche, le centre, la droite. Faite, par essence, de relations multiples, mais indépendantes, elle a vocation à générer des partenariats pour former des majorités stables.
Pour accueillir cette nouvelle dynamique, nous avons, responsables associatifs, professionnels, élus, adhérents de différents partis politiques, ouvert un nouvel espace : les Ecolos réalistes.
Forts de nos expériences multiples et animés d’une fervente volonté de participer à la transition écologique de notre société, sur les bases de l’humanisme et de la solidarité –ici et ailleurs dans le monde– nous bâtissons cette nouvelle force politique.
Elle est l’outil indispensable à l’implication des citoyens. Elle impulse dans cette campagne une dynamique nouvelle, soutenant sans faille la candidature de François Hollande, dès le premier tour.