Depuis plusieurs nuit le ras le bol est à son comble chez les policiers. Il n'est pas neutre, ni banal de voir la police de la République défiler sous l'état d'urgence, sans autorisation, cagoulé. La colère doit être entendue... comprise. Or le pouvoir, Cambadélis en tête déclarait il y a 24 heures, que ces manifestations étaient le fait d'extrémistes de droite, juste après un communiqué du Ministère menaçant les manifestants de l'IGPN.
Ce sont des faits intolérables qui ont fait déborder le "vase" de l'épuisement, de la colère des policiers, des travailleurs, payés chichement du fait de l'austérité, soumis à des "cadences" infernales pour de bon depuis l'attentat de Charlie Hebdo et le renforcement quelques mois plus tard de l'état d'urgence, de nouveau renforcé depuis Nice.
Il ne s'agit pas ici, d'encourager les policiers à manifester... mais bien d'entendre une colère, qui s'exprime aujourd'hui de la part de fonctionnaires qui savent ce qu'ils risquent comme d'autres salariés (les Good Year, les Contis, les Air France ...etc).
Le fond est le même que pour les autres salariés, la violence en plus :
Les moyens donnés aux politiques publiques... la cohérence de ces dernières. L'austérité, le tout sécuritaire.
On peut être policier et subir la violence au travail.
Le modèle imposé avec acharnement par les droites (PS-MODEM-LR-FN) se paie aujourd'hui par la violence dans la rue, par le ras le bol des gens, et ici, des policiers.
https://www.youtube.com/watch?v=c5O845LQ8Bo
