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Billet de blog 11 février 2009

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Et pour une fois où cela peut être entendu au sens propre de l’expression, cette synthèse exacte du point à mi-mandat de l’action du président de la République méritait d’être lue par le plus grand nombre. L’auteur « Nos », c’est son pseudonyme de bloggeur et messager de Pangloss, nous la livre de plus dans un style flamboyant.

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Et pour une fois où cela peut être entendu au sens propre de l’expression, cette synthèse exacte du point à mi-mandat de l’action du président de la République méritait d’être lue par le plus grand nombre. L’auteur « Nos », c’est son pseudonyme de bloggeur et messager de Pangloss, nous la livre de plus dans un style flamboyant.

Après son sarkocircus, les opinions révélaient une dépendance ergastulaire du sérail de la sarkosie :
Vomi par le Peuple – adulé selon la police et Opinion Way –
Mais la pantalonnade orchestrée par le Fourbe tournait au fiasco.
Passe encore qu’il soit amoral et cynique : son prédécesseur l’avait été tout autant, qui avait sacrifié son honneur et son âme à ses ambitions de médiocre, et en était réduit à fuir misérablement les juges pour dissimuler ses innombrables rapines.
Mais incompétent de surcroît, voilà qui était fort de poivre !
Ce qui glaçait dans cette suppression de la taxe sur les manufactures, annoncée ex abrupto, ce n’était point tant le choix politique et ses conséquences, mais que cela le fût sans la moindre concertation, sur la pulsion caractérielle de l’instant, du gratouillis sarkozien, de l’effet d’annonce pour l’effet d’annonce.
Certes, par ses sarkozades, il gagnait du temps ; du moins il le croyait…
Et son rejet massif était à proportions des illusions qu’il avait semées, çà et là, au gré de sa fantaisie, comme un caniche semant ses crottes au coin des portes cochères.
Pire ! Toutes ses manipulations pour rouler les gueux dans la farine, se retournaient désormais contre lui, en révélant au grand jour ses mensonges.
Comme à Gandrange où il avait été accueilli par des vivats quand il leur promettait la lune (je ne vous mentirai pas ! je ne vous trahirai pas ! je tiendrai toutes mes promesses !) et parlait d’engagements gravés dans le marbre.
Gravé dans le marbre ? Son reniement l’avait été par ses dupes, ceux-là même qui l’avaient louangé et seraient désormais ses premiers pourfendeurs.
Certes, il retournerait un jour à Gandrange (quand ?…), pour faire le flambard et montrer qu’on ne lui résistait point, mais il ferait le courageux au beau milieu de dix escadrons de gendarmes armés jusqu’aux dents, le préfet étant mis en demeure de faire taire les gueux pour que la sarkopropaganda pût montrer des images chabotisées, à la sarkozaille en délire : vous le voyez bien ! Le rapport reste inchangé ! 53% ! Ah, ça, mais !!!
On n’osait même pas imaginer sa présence au Stade de France, où son arrivée déclencherait un maelström de huées que même dame Chabot n’arriverait point à cacher.
A moins qu’une angine blanche opportune…
Ici et là, quelques Papistes lucides (il y en avait…) prenaient, chaque jour un peu plus, ouvertement leurs distances d’avec le Fourbe et sa sarkozie, en découvrant, glacés, que ce sauveur inespéré (et pourquoi pas Napoléon…) n’était qu’un Zébulon caractériel, un incompétent irresponsable à l’arrogance verbeuse.
Ils lui cherchaient même un remplaçant, ouvertement, pour éviter le désastre.
Monseigneur Narcisse Copé, coadjuteur de Meaux et berger des Moutons de Panurge au Palais Bourbon, se proposait modestement, quand il avait le loisir de s’arracher à son miroir, miroir, mon beau miroir…
Dom Xavier Bertrand tout autant, qui était le Torquemada desdits moutons, et n’entendait point se laisser distancer.
Alliot marie la Glace n’était point en reste, gazouillant qu’il n’y avait pas de raison : une femme pouvait tout aussi bien échouer que le Fourbe.
Quant au Roué et à son Galouzeau le Fol, ils riaient sous cape :
Tout allait merveilleusement mal…
Sous les palmiers des Antilles, et malgré les postures Mussolino-sarkoziennes prises dès son arrivée :
Je ne quitterai le sol des Antilles qu’une fois l’ordre sera rétabli ! Ah, çà, mais…
le sieur Jego, qui était le Missi-Dominici du Fourbe, avait eu des sueurs froides :
La Guadeloupe et la Martinique, n’étaient-ce point ces îles où les féroces caraïbes dévoraient leurs otages ?
Il se voyait déjà transformé en brochettes.
Moin ka pa enmé Jégo !

Es sé pè i té pè lè i wé otan neg chaléré ?

Jégo chienri vo piti koko !

Ce qui signifiait dans leur patois : Jégo grand froussard, devant colère antillaise, Jégo a tout petit zizi !
Le ragoût créole bouillait déjà dans la marmite, et le sieur Jego était donc rentré dare-dare, comme s’il avait le feu au croupion.
Mais non, il ne fuyait pas ! C’était un repli stratégique, comme à Azincourt ou devant la Bérézina…
Sans doute risquait-il la disgrâce du Fourbe, en dansant ainsi le tango sarkozien, mais mieux valait être disgracié que rôti à la broche.
Quoiqu’il n’eût rien à craindre : les Antillais ne mangeaient point de cette viande-là, ayant bien trop peur d’être contaminés par le sarkovirus, une monstruosité apparue sous le règne du Roué, et qui cumulait les effets de la chirackungunya, de la tarentelle et de l’encéphalite spongiforme.
Les malheureux qui en étaient atteints, souffraient horriblement, avaient des amnésies sélectives, prenaient les vessies pour des lanternes, le jour pour la nuit, et le Fourbe pour le Messie.
Et ceux qui n’en mouraient pas en restaient idiots à vie, bêlant sans cesse : nos 53%... nos 53%.
Par humanité, il faudrait les abattre…
Mais à peine avait-il touché le sol de France, que le Fourbe avait fulminé dans une nouvelle crise d’hystérie :
Cet âne de Jégo lui faisait perdre la face ! Et en plus, il donnait des idées aux gueux de France qui réclamaient eux aussi des sous !
Tout comme ce Kouchner du Diable…
Ah, il s’en était bien servi pour embrener les Huguenots en chamaille, mais maintenant, il lui collait à la peau, avec son appétit de lucre et ses pirouettes de bourricot mondain !
Encore un qui passerait à la trappe, avec Rachidati !
(D’ailleurs, en sarkozie, on ne disait plus : limoger, on inscrivait sur les listes européennes…)
Tous des incapables ! Il devait s’occuper de tout, en personne, comme pour les tinettes de Belle-Maman, au Cap-Nègre, où il refaisait Clochemerle.
Et cette Pécresse qui s’embrouillait à vouloir l’imiter : un pas en avant d’un air couillu, deux pas en arrière…
Cela ne suffisait pas qu’Axel Kahn le ridiculise, en lui demandant publiquement de retirer son décret,
Voilà que cette gourde aiguillonnait maintenant les universités !
Effectivement, dame Pécresse dansait elle aussi le tango devant les écoliers et leurs maîtres chercheurs :
Elle avait annoncé tout de go que le décret serait promulgué en 2010 ou aux calendes grecques, ce qui avait été un coup de tonnerre dans Landerneau.
Un quart d’heure et un coup de sang du Fourbe après, ladite Pécresse était venue minauder qu’elle n’avait jamais dit cela, que l’on travestissait ses propos, que c’était un complot trotsko-anarcho-hugueno-journalistique, bref si on ne pouvait même plus danser le tango : un pas en avant, trois pas en arrière…
Pour l’heure, fuyant la colère et le mépris de cette France qui le vomissait, le Fourbe était allé à Babylone, pour faire l’important et voir si d’aventure…
Justement ! L’Américain Obama se retirait de ce guêpier, et cherchait un couillon pour prendre sa place.
Il ne pouvait mieux tomber : le Fourbe était là, qui enverrait les soldats de France se faire tuer, pour sa plus grande gloire.
Si toutefois le Peuple lui en laissait le temps…

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