Nous sommes tous Wallons!
tout avait été préparé mis en scène et communiqué aux français, belges, allemands enfin à tous les Européen(n(e)s.
Négocier un traité de libre échange CETA, livrant la démocratie, notre liberté de vivre selon nos lois et notre histoire, nos traditions et notre diversité aux multinationales et au gouvernement et ensuite à l'administration américaine .
Les technocrates de Bruxelles avaient reçu mandat du conseil européen de négocier un traité de libre échange , ou plus exactement selon le Monde "accord économique et commercial global) est un accord commercial « de nouvelle génération ». Cela signifie qu’il ne se contentera pas de réduire les droits de douane entre l’UE et le Canada. L’objectif est aussi d’aboutir à une convergence de certaines normes pour limiter ce que les libre-échangistes appellent les « barrières non tarifaires » au commerce. ... notamment des accords concernant les droits de douane, les marchés publics, la mobilité professionnelle, l’environnement ou encore l’agriculture."
Une fois ce traité négocié, la Commission voulait le faire entrer en vigueur sans vote des parlements nationaux!
En même temps et parallèlement se négocie le TAFTA traité transatlantique entre l'administration américaine et la Commission Européenne.
Les partis de gouvernements ont fait semblant en particulier les sociaux démocrates de reculer devant les manifestations massives dans certains pays, contre le traité transatlantique. Ce traité est le jumeau du CETA! la négociation était repoussée à 2017 aprés les élections américaines et européennes en France et en Allemagne, notamment.
Tant de fermeté de la part des sociaux démocrates avait de quoi étonner, de même que les déclarations du secrétaire d'état chargé du commerce extérieur, Matthias Feckl aux . Tout cela était pour amuser la galerie. Brusquement François Hollande décide de modifier la composition de la Commission aux affaires européennes de l'Assemblée nationale, et fait approuver en commission le CETA." Les institutions européennes avaient fait le choix d’une application provisoire, ce qui complique tout. Sans cela, on signe un traité et il suit le parcours normal de la ratification."
Cela permettait de signer le 21 octobre le CETA avec les canadiens, et ce traité serait entré immédiatement en vigueur pour un minimum de trois ans, au cas où les parlements nationaux le rejetteraient!
Tout était prêt à Bruxelles. Mais voilà: Paul Magnette, le ministre-président de la Wallonie, et sa majorité ont rejeté ce traité:" Le débat démocratique n’est pas le problème, mais la solution. Nous avons besoin de plus de contrôle parlementaire, pas moins".
Une fois le CETA appliqué provisoirement il aurait été difficile revenir en arrière. Sauf et c'est une habitude du Conseil Européen et de la Commission de faire revoter ceux qui aurait rejeté le CETA, jusqu'à approbation.
Mieux dans un an ou 2 lorsque le TAFTA aurait été conclu entre la Commission et l'administration américaine, nous aurions entendus tout ce que le monde compte d'expert, de dirigeants raisonnables et les partis de gouvernement, expliquant en chœur, vous avez approuvé le CETA, le TAFTA est son jumeau, vous ne pouvez le rejeter.( Tout comprendre au CETA, le « petit-cousin » du traité transatlantique 1)8
Il suffit aujourd'hui de lire les titres du "quotidien de référence":
"Echec du CETA : l’isolement de l’Europe est un contresens "
" l'échec du CETA , une défaite pour l'Europe"
soulignent combien est inattendu et "grave" l'échec du CETA.
Martin Schulz à qui on prête l'ambition d'être le tête de liste du SPD, donc l'éventuel futur chancelier en cas de victoire du SPD aux élections allemandes de 2017, a montré son vrai visage et celui de la sociale démocratie européenne, il a déjà fait campagne aux deux dernières élections européennes pour l'Europe social, et s'est dépêché d'oublier ses promesses en faisant la grande coalition PPE/ Sociaux démocrates à Bruxelles, pour obtenir le poste de président du Parlement européen.
Martin Schulz, comme tous les sociaux démocrates européens ont montré leur duplicité une nouvelle fois, la fois de trop pour Schulz et les sociaux démocrates, les élections de 2017 nous apporteront la réponse.
Le s sociaux démocrates depuis la fin des années 90 ont choisi leur camp, celui des places, pour cela ils ont mis leur drapeau dans leurs poches et oublié les maux qui accompagnent la mondialisation, et frappent en premier lieu leur électorat!
Merci Paul Magnette, Vive la Wallonie libre , aujourd'hui nous sommes tous Wallons, défendons le débat et la démocratie contre les intérêts des multinationales et de leurs actionnaires.