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Billet de blog 4 septembre 2025

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À l’est d’Eden ou à l’ouest de quelque part

Entre retard ferroviaire et maelstrom urbain, cette lettre dominicale prend des allures d’épreuve littéraire olympique, oscillant entre satire sociale, critique de la superficialité moderne et quête d’une authenticité rare. Invitation à dépasser les faux-semblants et à entrer dans une résonance intellectuelle exigeante, loin du bruit de la masse.

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Dimanche 16 mars 2025

Pré-scriptum,
Je suis, en ce Dominical Day, arrivé avec 45 minutes de retard, tel un homme amoureux traverse le monde comme un anarchiste porteur d’une bombe à retardement.
Train supprimé (à la SNCF, rien d’impossible) navigation empêtrée dans les couloirs du métro lyonnais au milieu d’un maelstrom humain.
De l’empressement pour un retardataire ne songeant qu’à la ponctualité lors d’un improbable rendez-vous pour une improbable rencontre avec une improbable Minerve.

Bien que je puisse être tenté en cet instant de m’en aller dans un nouveau développement concernant la raisonnabilité et le coloriage de la vie, il me semble préférable, de te faire patienter quelque peu, sinon davantage afin de te savoir qu’uniquement paré d’une attention particulière pour affronter une telle épreuve scripturale. Une aventure humaine que j’ai déjà scripturalisé et dont te la faire vivre pourrait te faire basculer dans un abîme cérébral sans fin si la légèreté venait à être ta seule préparation littéraire. Moi-même, ne m’aventurant jamais dans la relecture de la première phrase en dilettante, c’est dire…

Dans cette lettre dominicale, le choix m’était donc offert de partager avec toi, sans préparation, une épreuve littéraire Olympique concernant un sujet particulier, dont moi-même, je ne m’aventure jamais dans la relecture de la première phrase en dilettante, c’est dire…, sinon un contenu politique et sociologique sur un conflit Slavique qui pourrait prochainement s’inviter à notre porte avec pour personnage principal le Président de la Présipauté du pays de France qui se plaît à distiller de la peur comme Casper the friendly ghost.
L’idée première état toujours la meilleure, c’est donc l’esprit Olympique qui l’emporte cette semaine et nous allons ainsi pour les trois prochaines semaines, préparer ta future épreuve littéraire Olympique.
L’entraînement sera composé de trois séances et commence avec la première… Maintenant !

À toi qui es à l’est d’Éden ou à l’ouest de quelque part dans les limbes de l’autisme, de la différence, au fin fond de la forêt ou ailleurs en voyage sur l’océan de la vie par-delà les abîmes du gouffre d’Hadès en raison que c’est en ces endroits que tu préfères te trouver tandis que les autres se trouvent toujours ici et là, ce n’est pas à toi que je m’adresse, mais à ce que tu es intrinsèquement afin d’entrer en résonnance avec cet être que tu dissimules sous des atours de sociabilité pour mieux te protéger, car s’il en est un que je souhaite rencontrer en chacun, ce n’est jamais l’individu qui joue sur les planches du théâtre de la comédie humaine afin de donner représentation à un public qui n’est que de façade et qui, également, jamais ne se lasse de cette mauvaise farce en raison que seule la superficialité importe dans une société marchandisée à l’extrême au sein de laquelle, l’humain (dans son immense majorité), l’est également devenue par choix et dont il accepte également de n’être qu’accessoire et remplaçable par n’importe quel autre en ne servant, trop souvent, que de faire-valoir pour les uns et tous les autres de par son incapacité à penser librement en dehors des poncifs qu’il faut répéter pour être dans le ton juste d’une modernité qui se perd dans n’importe quelle tendance pour peu qu’elle soit visible et/ou bruyante et dont il est de bon ton d’accepter de n’être que des corps dont l’apparence réelle ne compte pas davantage lorsqu’il s’agit plus prosaïquement de s’entourer pour simplement ne pas être seul et à défaut d’être reconnu en tant que victime expiatoire du comportement d’autrui dont, personne ne l’est jamais en aucune circonstance car si « l’enfer, c’est les autres » et ce ne peut être que les autres en raison que nos amis disent toujours de belles choses de nous et que dès lors qu’ils nous déçoivent, il est de coutume de les envoyer rejoindre ces autres qui font de notre vie un enfer et de leur prêter des intentions toujours malveillantes en analysant leurs paroles, leurs silences qui vont à l’encontre de nos certitudes d’être de parfaites et perpétuelles victimes afin de s’entourer de gémisseurs professionnels qui accepteront de nous plaindre afin que l’on puisse poursuivre notre voyage sur le chemin de la complainte confortablement installé dans notre canapé en maudissant le monde qui ne veut pas nous comprendre plutôt que d’être véritablement acteur de la vie, de son quotidien en assumant ses contradictions et ses imperfections tellement humaines qui font que c’est ce qui nous rend tous unique, donc en résumé à ton intellect hautement développé, à ton intelligence supérieure originelle en opposition aux nouvelles dernièrement créées et qui ne seront toujours qu’artificielles et destinées à être distribués à ceux qui ne sont pourvus de la première, tandis qu’elle ne devrait jamais consister à privilégier de tenter de se faire comprendre par le plus grand nombre qu’elle qu’en soit la raison, mais à considérer qu’il est du devoir de chacun de développer ses liaisons synaptiques pour comprendre celle d’autrui et plus particulièrement consistant à se défaire de sa violente inintelligence gestuelle et/ou oratoire pour compenser son manque de développement et qui est déconsidérée par ceux qui en sont dépourvus comme les réacs et les rétrogrades qui l’entretienne à un niveau élevé, si tant est qu’elle est réelle et non imaginée de par un autodiagnostic réalisé sur Internet en quelques minutes et validée par un psychothérapeute dont le titre indique à lui seul son invalidation officielle, tout comme tous les psychologues qui ne sont pas tous compétents en la matière pour le proposer à leur clientèle en raison que cette spécialisation demeure une compétence supplémentaire à laquelle il faut que ce dernier soit formé, ainsi dès lors, je te propose de, mutuellement, nous retrouver en ce lieu où nous sommes toujours à notre place au sein de nos univers que nous tenons hermétiquement à l’abri du regard des « gens » et qui à jamais se doit de rester inaccessible au plus grand nombre en raison que la parcimonie et l’exception dans nos choix relationnels ont toujours été, sont et seront toujours d’actualité afin de ne jamais trahir notre atavisme qui compose notre nature intrinsèquement sauvage qui se transmet de manière aléatoire depuis l’aube de l’humanité et qui disparaîtra avec nous durant plusieurs générations, mais que nous retrouverons régulièrement au fil de nos renaissances jusqu’à l’arrivée de notre ultime descendance qui, elle-même s’éteindra avant d’avoir pu porter un regard sur les premières lueurs de l’aube et dont nous avons encore tant à écrire et à partager sans jamais renoncer à notre utopie tout en prenant soin du fil de l’araignée du destin afin d’être à l’écoute des vibrations et si parfois se casse ce fragile équilibre, recommencer encore et toujours comme lorsque hier n’était pas né et que demain ne devait pas exister en raison que s’il est une tâche que nous devons accomplir, c’est précisément celle de trouver tous les autres, sinon quelques-uns d’entre nous et de partager nos travaux encéphaloscriptiques afin, ensemble, de se teinter cérébralement pour donner naissance au sein de nos univers respectifs à des mutations évolutives scriptologiques et bien que pour cette rencontre, il n’est utile de te munir de l’ensemble de ta production, mais seulement de ce que tu estimes nécessaire afin de le partager durant le temps que nous passerons ensemble avant de nous séparer pour apprendre l’un de l’autre avec la folle certitude que cette rencontre n’était pas une urgente nécessité, mais l’indéniable relecture d’un évènement qui s’est déroulé ailleurs dans nos univers respectifs et dont, jamais, nous n’avons douté qu’il se produirait, c’est idéalement installé dans un endroit propice à la création et à l’abri des petits curieux de la quotidienneté et des épicuriens qui pêchent hédonistement la carpe diem* avec ou sans Horace tout en se gaussant d’être à l’extrémité de cette même courbe en tant qu’épicuristes hédonistement carpe diemiste de par un savant mélange, reléguant Epicure, Aristippe de Cyrène et Horace au rang de pètezob* tandis que je suis souvent dans le regret de ne pas avoir investi mon flouz, mon pèze, ma caillasse dans d’obscures lunettes de soleil d’une exceptionnelle sombritude afin de protéger mes pupilles des éclats lumineux ensoleillés provenant des crânes en peau de fesses brillantinés avec ou sans cheveux astiqués à la brosse à reluire de ces personnes dont l’intellect brille certainement autant que notre étoile solaire pour l’autiste que je suis et dont ma position sur l’échelle de Wechsler ne peut être qu’excessivement basse pour ces nouveaux maîtres terrassiens qui se réinventent des intelligences artificielles qui n’existent pas réellement, sauf de par leur invention récente par quelques obscurs gourous de bibliothèques Ikeatesques et promues dans des magazines précieusement conservés dans un lieu privé au sein duquel il est convenable d’imaginer que l’on ne peut accéder à plusieurs en même temps en raison qu’il ne s’y trouve qu’un seul trône à lunette difficilement utilisable par plusieurs personnes en même temps sauf à faire preuve de souplesse physique et intellectuelle afin de trouver la bonne position permettant de se sortir les doigts du luc, comme précisé plus haut, afin de retrouver une intelligence naturellement consacrée par les plus grands philosophes de l’histoire et qui n’auraient jamais imaginé, même sous peyotl, qu’elles se multiplieraient sous des formes sociologiquement destinées à être distribuées comme des oursons Haribo à ceux qui ne sont pourvues de l’originelle, qui n’est de nos jours que celles des réacs, devenue obsolète et sans intérêt aucun à l’exception de ces rétrogrades qui s’en revendiquent encore et toujours et parce que mon salon est toujours en mesure d’accueillir quelques personnes avec une sustentation composée de quelques réalisations salées, sucrées « 100% maison » préparée par mes soins et si pour la partie péniblement hautement désagréable, qui sied à tout hôte, mon appartement est no smoking, tout comme ma terrasse et pour la cigarette électronique, c’est du pareil au même, également no photography pour des raisons de confidentialité que les amateurs d’art et les collectionneurs comprendront aisément, tandis que pour la partie qui te concerne, je n’attends pas de toi que tu atteignes mon degré de folie, car le monde ne le supporterait pas, mais seulement que tu sois toi, juste nature, sans filtres, sans certitudes, sans promesses inconsidérées, inconditionnelle et libre d’être pleinement intrinsèquement fidèle à ta nature inconvenablement raisonnable si tel est ce qui te définit et que tu le dissimules au plus grand nombre, ne serait-ce que le temps que nous partagerons ensemble durant le temps nécessaire à l’éternité pour nous oublier quelques minutes afin que nous puissions apprendre à nous reconnaître, quelques heures pour nous apprivoiser, sinon quelques années pour construire un univers commun afin de ne jamais nous perdre dans une routine mortifère qui nous ferait disparaitre, dans l’instant, du regard de l’autre, alors qu’au terme de cette rencontre, je ne peux te promettre que tu rentreras chez toi avec l’esprit en paix si ton lieu de vie est Ikeatesque, Gifitesque ou Conforamatisé en raison que mon appartement est meublé et décoré de manière inconsidérément gargantuesque à l’ancienne avec des œuvres uniques, rares, peu communes, inconnues, incongrues et que le temps nécessaire pour en examiner l’intégralité prendrait plusieurs heures, car ce n’est pas le genre de lieu que tu balayes du regard avec une moue désabusée et un air blasé comme un touriste en goguette, vêtu à la bonne mode shortifiée, teeshirtonnée, tongalement claquettée avec ou sans chaussettes blanches, lunettes de soleil et petite sacoche en bandoulière remplie de piécettes à monnaie et ses alternatives en pantashort, pantacourt et bermuda en complément du bob, mais un lieu hors du commun au sein duquel tu ne pénètres jamais sans risques pour ta santé mentale en particulier lorsque le départ approche et que la violente réalité d’un mobilier moderne en sciure de bois compressé et de tableaux décoratifs de supermarché t’accueilleront à ton retour et qu’il te faudra dès lors assumer tes choix décoratifs t’ayant mené à t’entourer de dermes ignominieuses et dont il ne sera jamais trop tard pour recommencer avec une inspiration moderne du siècle précédent alors que te voilà maintenant libre du choix entre bitcher en terrasse avec des personnes qui te ressemblent pour partager une pensée unique qui sera divisée entre chacun des convives, t’entraîner au maniement de la télécommande télévisuelle, approfondir tes connaissances Youtubesques, ouvrir un livre papelardisé composé de boiseries arboricoles industriellement fabriquées ou n’importe quoi d’autre de plus ou moins passionnant ou partager ta paperasse intellectualisée at home afin que chacun de nous puissions nous enrichir de l’art scriptologique que l’autre a développé tandis que si tu n’es familier ni de l’orfèvrerie circonvolutionelle des 26, ni d’encéphaloscriptique et pas davantage des voyages sur l’océan de la vie, l’un de nous deux pourrait, rapidement, se retrouver en fâcheuse posture et les portes des oubliettes de l’histoire s’ouvrir pour se refermer à jamais derrière ton passage, bien que ce soit déjà le cas en cet instant en raison que tu ne t’es pas aperçu que je viens, subrepticement, de te gratifier d’un mouvement poussatoire dorsal parce que tu as rencontré quelques difficultés plus haut et que l’un des nombreux avantages d’avoir une pensée complexe incomplètement préhensible pour les uns et complètement incompréhensible pour tous les autres, c’est que cela permet d’être, de rester et d’évoluer à contre-courant de la théorie Darwinienne concernant la sélection naturelle et bien que mon inadaptation devrait théoriquement être contreproductive, je la développe davantage quotidiennement afin d’explorer des concepts encéphaloscriptiques différents non, plus complexes les uns par rapport aux autres mais afin de tester la résonance qu’ils entraînent et la conséquence lorsque l’écho me revient différemment afin qu’ils puissent être appréhendés par tous les autres avec une adaptation dont je ne puis me résoudre à l’imiter pour entrer dans cette résonance avec la norme du plus grand nombre composant le genre humain à l’instinct trop grégaire et au souhait de ressemblance miroiresque trop grand et tandis que j’aurai pu décider de m’adresser à toi de manière simplement basique comme un teubétologue fraîchement diplômée en teubétologie après avoir longuement étudié la teubétologique, je me serai, en vérité, montré insultant à ton égard et plus particulièrement pour ta cérébralité dont je n’ai de doute que tu la développes également quotidiennement ou presque par la lecture d’ouvrages philosophique en opposition aux chaînes Youtubesques de développement personnel qui provoquent l’atrophie de la pensée en ce que les auteurs de ces vidéos utilisent leur public uniquement comme des faire-valoir qui d’eux-mêmes propageront ces ignobleries en ce qu’ils auront été caressés dans le sens du poil et confortés qu’ils sont des victimes à plaindre incompris des réacs et des foutrement cérébrés qui n’utilisent YouTube que pour écouter de la musique car j’estime que le « je pense trop » est une forme de fainéantise pour ne pas penser différemment en raison que l’effort intellectuel est exagérément considéré comme une aliénation mentale dont il conviendrait de se défaire afin de se déconstruire dans l’unique but de rejoindre la masse populaire qui rechigne à penser par elle-même en accordant sa confiance à n’importe qui, alors que je ne puis me résoudre pour des raisons personnelles à abandonner le devenir des sociétés humaines inhumainement civilisées qui ont des projets de sociétés communautaires basés sur l’inculture et le refus d’acquérir du savoir et de la connaissance sur le long terme pour choisir le profit immédiat du like sur Facebook et Twitter, les followers sur Instagram et le nombre de vues sur Tik Tok.

Dans l’improbable et hypothétique éventualité où tu en viendrai à requérir l’utilisation de ChatGPT pour obtenir une analyse aussi complète que possible de la première phrase en raison de difficultés de compréhension, retiens que ce sera une pierre d’achoppement pour se rencontrer, car cela signifierait que l’un de nous et ce n’est pas moi ne possède pas les attendus minimums requis pour être à l’est d’Éden ou à l’ouest de quelque part alors que je me suis efforcé de rester dans une extrême simplicité textuelle et de développement sans utilisation de langage soutenu afin d’être aisément préhensible par ton intellect supérieur et qui ne peut être inférieur au mien en ce que je ne suis qu’un dandy littéraire encéphaloscriptiquement disharmonieux et d’une nullité intégrale et absolue en comparaison des individus ayant un haut potentiel Intellectuel revendiqué avec d’excessives capacités cognitives, lorsqu’il s’agit de concevoir une idée originale et de la développer afin de permettre de nouvelles liaisons synaptiques dans un but affiché de permettre le voyage cérébral dans les confins d’un univers mental que chacun possède théoriquement sans que la science n’ait pu à ce jour en prouver, avec une absolue certitude, son existence.

Carpe Diem* : poisson préféré des hédoniens hédonistes et des épicuristes épicuriens sans qu’aucun d’eux ne soient capables d’en apprécier toute la saveur, car dans l’ignorance de ce que sont les courants philosophiques que sont l’hédonisme et l’épicurisme sans devoir en chercher, à strict minima, la définition dans un dictionnaire, sinon une connaissance plus approfondie. Concernant le poème d’Horace, il n’est pas utile de l’évoquer davantage, car son existence est encore plus méconnue. (Autant le poème que son auteur).
C’est là, le tragique des sociétés modernes ayant érigées l’inculture au rang d’art majeur et dont le doigt leur montre la lune tandis qu’ils observent cet art doigtesque plutôt que ce cailloux stellaire avec l’ignorance propre aux nouveaux nihilistes abonnés aux chaînes Youtubesques des cancres de troisième zones faisant passer les intellos pour des réacs et des rétrogrades incapables de prononcer des discours gloubiboulguesques assimilables par la norme du plus grand nombre qui, elle, aime à se reconnaître en l’autre en ce que tous partage la même pensée et qu’elle se divise indéfiniment en réduisant la part de chacun de ces coreligionnaires qui pensent également de la même façon, donc pas grand-chose afin de ne pas se retrouver isolé de la norme du plus grand nombre qui clame haut et fort, « Carpe Diem, nous sommes hédonistes, épicuriens, nous sommes les rois du monde » tout en siégeant sur des trônes à lunettes que même les scathophagas stercorarias n’osent fréquenter.

Pètezob* : philosophe à l’intellect frénétique et famélique ayant la certitude de posséder un quelconque savoir et soucieux de le partager avec ses congénères.

Post-scriptum,
Multiplex sententia primo aspectu, sed magnae simplicitatis intellectualis

Fin de la première séance d’entrainement en attendant la suivante, la semaine prochaine.
Rien d’excessivement exigeant pour une Minerve.
Pour toutes les autres, il existe des magazines people dont le niveau de compréhension est, paraît-il, aisément accessible.

Une lettre à une Inconnue ne devant plus se refermer sans le passage de mes livres lus au cours de la semaine.

Le tambour
Günter GRASS
Editions du Seuil
1er trimestre 1980
Dernier paragraphe de la page 493
Maria fit valoir un tas de raisons, caressa ma manche, m’appela « mon cher Oscar », dit aussi que j’étais trop bon pour ce monde-ci, me demanda de la comprendre et de lui garder une amitié intacte; puis elle me fit toutes sortes de bon vœux touchant mon avenir de marbrier; mais sur ma question nette et réitérée, elle refusa de m’épouser.
C’est pourquoi Yorick ne devint pas un soutien de la société, mais un Hamlet : un fou.

Tuez Skripal !
Jean-CLaude BARTOLL
Galimmard
Cet ouvrage a été achevé d’imprimer par Dupliprint à Domont (95) en mars 2023
Premier paragraphe de la page 386
Le HI 55, portant le monogramme du Svoboda peint en doré sur sa carlingue noire, s’éloignait du yacht et volait désormais au-dessus de la Méditerranée orientale. Ses lumières de position étaient les seules lueurs visibles à des milles nautiques à la ronde. L’appareil prit le cap en direction de l’aéroport international de Larnaca, situé en République de Chypre, de l’autre côté de la frontière, toujours matérialisée par des barbelés.
Ava rageait. Être parvenue trouver ce type contre vents et marées et le voir filer ainsi. Ce n’était pas juste.
Lu et déposé dans un wagon de train le 14 mars 2025

Une banale histoire
Anton TCHEKHOV
Folio
Dépôt légal : septembre 2004
En haut de la page 81
Il a le trac, il a du mal à se relire, ses petites pensées avancent péniblement, à l’allure d’un archimandrite à bicyclette, et surtout on ne comprend rien à ce qu’il veut dire. On s’ennuie horriblement, les mouches en meurent. Cet ennui ne peut se comparer qu’à celui qui règne dans la salle du conseil lors de la séance solennelle d’ouverture, au moment des discours d’usage, que le diable les emporte !
Lu et déposé dans un wagon de train le 16 mars 2025


Si tu as récupéré une enveloppe coquelicot, nous pourrons nous retrouver là où je t’attendrais désormais chaque Dominical Day avec un Caramel Macchiato Chantilly.
Table d’un Inconnu : Starbucks, 2 rue Victor Hugo, Lyon
Dimanche 23 mars 2025 : 10H30 – 14H30

Également disponible sur un banc de lecture : Place des Arts, Villefranche-sur-Saône entre 16H30 et 18H30. (sauf en cas d’averse ou de températures inférieure à 15°)
Lundi 24 mars 2025 – Mercredi 26 mars 2025 – Jeudi 27 mars 2025

Les lettres à une Inconnue évoluent également vers une rencontre mensuelle autour d’un Drunch végétarien sur le principe de l’auberge espagnole en une galerie d’art privée au sein de mon lieu de vie, au cœur du centre-ville de Villefranche-sur-Saône (Coordonnées disponibles sur simple demande)
Dès lors que nous nous serons rencontrés une première fois en l’un des lieux ci-dessus et aurons pris le temps d’une conversation, une place te sera réservée chaque mois.
Vendredi 04 avril 2025 – 18H30

Nombre de lettres coquelicot disséminées depuis le 09 janvier 2025 : 200

À l’est d’Eden ou à l’ouest de quelque part

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