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Billet de blog 5 septembre 2025

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À l’ouest de quelque part ou au sud de la raison

Entre quête littéraire et introspection autistique, ce texte trace la seconde étape d’un entraînement scriptique menant à une épreuve olympique de l’esprit. Entre enveloppes rouges, héritage de l’enfant sauvage et réflexion sur la folie créatrice, il interroge l’écart entre norme sociale et singularité cérébrale, en quête d’une Minerve capable de comprendre cette invitation.

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Dimanche 23 mars 2025

Pré-scriptum,
Lors du dépôt de chaque enveloppe rouge, ma curiosité s’attise toujours lorsqu’aux gares suivantes, je regarde par la fenêtre défiler les passagers sur le quai après qu’ils soient descendu du train tandis que je reste assis sur mon siège pour rejoindre une gare plus lointaine. Je scrute les voyageurs, m’attendant toujours à distinguer une enveloppe rouge tenue en main et lorsqu’enfin, mon regard s’attarde sur l’une de ces enveloppes, l’incertitude commence pour le Dominical Day suivant et l’éventuelle curiosité qui incitera ou non à effectuer des recherches sur Internet pour en découvrir l’auteur.
Parce que le contenu scriptique n’apporte pas toujours l’évidence d’une présence ailleurs que dans ces enveloppes, il sera désormais de convenance que chaque lettre physique soit accompagné d’une indispensable précision.
Un indice prévu uniquement pour les lettres contenue dans les enveloppes coquelicots et offrant une perspective supplémentaire…
Fin du pré-scriptum.

Cet entraînement comme le précédent est encore un indispensable exercice avant l’épreuve littéraire Olympique scriptique à venir prochainement. Il n’est que le second et il n’en reste qu’un dernier à venir pour la semaine prochaine.
Ces trois entraînements et l’épreuve littéraire Olympique pourront être considérés à juste titre comme n’étant pas des plus belles lettres à une Inconnue qu’il m’eût été permis d’écrire mais, parmi les Minerves probables, il n’en est qu’une qui saura balayer d’un simple revers de la pensée, la beauté d’un style présumé qui devrait toujours se montrer au jour en écartant de facto la plongée dans les méandres de la psyché humaine et qui aura fréquemment un succès également plus grand auprès d’une Minerve d’une fougueuse jeunesse associée à l’insouciance des rêves d’un Mercure d’un âge similaire, sinon proche du sien et si mes cinq décennies m’offrent l’expérience des mots en un assemblage qui parfois passe pour trop classique ou obscure alors qu’il n’est que d’une grande simplicité, la difficulté en cette rencontre avec cet idéal possédant uniquement l’âge du monde est davantage liée en ce que l’auteur de ces lettres n’est perçu qu’avec cinq décennies.

L’entraînement composé de trois séances se poursuit avec la seconde… Maintenant !

Si tu n’es à l’est d’Éden mais à l’ouest… de quelque part, ou au sud de la raison de par ta préhension cérébrale autistiquement développée avec ou sans TDAH, que ton voyage sur l’océan de la vie s’accompagne de rencontres parcimonieusement sélectionnées et que tu as une naturelle tendance à l’évitement des réunions troupales, mais que le genre humain te fascine toujours autant et que les composantes de cette espèce te permettent régulièrement d’assouvir des besoins d’analyses socio-ethno-anthropologiques tout comme les astronomes étudient l’univers uniquement à distance et que tu en parsèmes des pages papelardisées boisées, sinon virtuelles à destination de nul groupe humain en particulier, mais de tous ceux qui sont susceptibles de s’intéresser à tes observations et sans que pour autant ton univers des possibles ne s’en trouve effleuré de par une propension à l’hermétisme tel qu’également est le mien et qu’aucune issue n’est visible pour quiconque étant étranger à notre intrinsèque nature d’enfant sauvage, d’autiste et dont nous préservons l’unique accès avec une fougue férocité complexe pour la norme du plus grand nombre qui aime se partager avec elle-même en son propre reflet accompagnée de cette pensée commune qui s’étale sans fin comme une flaque de mercure en la divisant indéfiniment afin que chacun puisse obtenir cette particularité que nul autiste ne revendique en ce qu’elle est consubstantielle de sa cérébralité de par des connexions neuronales d’une complexité qu’en comparaison la number 31 de Jackson Pollock ne serait qu’une pale esquisse et dont la folie de ce maître nous est commune, mais la folie uniquement pour ceux qui n’ont été dompté et dont je te souhaite également de ne jamais avoir accepté cette transgression, alors que pour ma part, j’ai eu la chance et le bonheur de ne jamais avoir eu de guides pour m’enchaîner dans la condition humaine de la normalité du plus grand nombre et qui m’a permis de faire ressurgir mes origines dès lors que j’ai admis que mon atavisme ne disparaîtrait pas et qu’il était temps de partir en voyage sur l’océan de la vie en seule compagnie de l’araignée du destin qui, elle, tisse un fil de soie alors que je ne tisse que le fil de ma vie et dont ses vibrations sont autant de signaux à décoder pour changer de cap, hisser la voilure, accoster et jamais ne céder à la tentation de refermer le livre de bord en raison que le voyage fut suffisamment riche d’aventure, car comme aimait à me le répéter ma tante Jeanne, « La folie est le sublime de l’intelligence tandis que la raisonnabilité est le sublime de la normalité », signifiant par-là, qu’une nécessité de prendre un repos cérébral afin de rejoindre les « gens » ne serait pas pure folie, mais l’assurance de perdre l’estime de mes pairs et d’en devenir aigri plus tard avec le regret d’avoir souhaité arracher cette particule élémentaire, cet élément primaire qui me compose, toi également et quelques autres et dont la transmission aux générations futures en serait compromise, tandis que la poursuite de mon voyage ne serait pas plus associée à quelconque forme de raisonnabilité, simplement une folie plus grande encore que de ne prendre aucun repos avant le terme de la dernière journée prévue et dont l’aranéide a également conscience en raison de notre unicité et c’est dès lors en cette conséquence et celle de ta particularité autistique que je te propose une aventure humaine, non pas destinée à digresser du quotidien pour simplement, le temps de quelques minutes, mais véritablement partager notre intrinsèque nature cérébrale, nos travaux encéphaloscriptiques, nos projets, une partie d’un reflet parfait de notre folie sans intention de les entremêler, mais de leur apporter à chacune d’entre elles, des composantes nouvelles nous permettant de nous enrichir et de semer en chacun de nous, une nécessité d’ouvrir de nouvelles voies maritimes et terrestres de par ce qu’au sud de la raison se trouve l’intelligence de la folie et qu’un effleurement scriptique de celle-ci ne peut être considéré que comme une injure à ceux qui nous ont précédés et qui jamais ne se sont accordés d’apaisement et de repos afin de nous permettre de reprendre l’avancée de leurs travaux à l’endroit où ils les ont menés jusqu’à leur dernier souffle tandis que leur inconnaissance résidait uniquement sur la temporalité nécessaire à la reprise de leur voyage, mais dont la certitude ne leur faisait pas défaut, en raison qu’ils étaient naturellement conscient comme, tous deux nous le sommes, de notre atavisme et s’il n’était de leur temps présent plus grande folie pour l’humanité que de ne vouloir accepter la différence de quelques-uns et de vouloir uniformiser la conscience de tous les autres dans le but de se croire universellement humaine et encore présente pour le temps qui est le nôtre et souhaiter l’extinction de la conscience individuelle et l’assimilation des asociaux les plus rétifs qui, toujours, est le rêve des normalisateurs, une fresque murale aussi grandiose soit-elle n’est, pourtant, jamais que le résultat de ces multiples petites touches de couleurs, de coups de pinceaux savamment distillés et chaque détail à son importance, quand bien-même des petits méchants de la quotidienneté viendraient déféquer avec leur orifice buccal tandis que la vieillesse de leur système de pensée atteindrait son apogée et que notre seule obligation serait de ne pas recourir à l’ignominie des rapports humains consistant à quelques explications, afin de ne pas nous retarder dans ce voyage que nous avons entrepris et dont les embuches font partie du cycle de la vie, que sur tout chemins, il se trouve toujours des petits cailloux acérés, qui blessent parfois, mais sans que pour autant, ils ne puissent mettre un terme à quelques entreprises, voyages, défis, sauf à souhaiter les rejoindre pour ne plus être seul au milieu de la nuit, ni le jour, ni jamais et accepter de perdre notre unicité différentielle qui nous compose dans chacune de nos décisions et à plus forte raison lorsqu’il s’agit de socialiser avec d’autres en ce que notre sociabilisation n’a jamais été entreprise jusqu’à sa finalité afin d’effacer la représentativité proprement naturelle aux autistes que nous sommes et dont même ce terme devient une injure publique dont les phalanges de la norme du plus grand nombre essaient désormais de l’effacer au profit d’une inclusivité basée sur une maladie mentale dont nous serions dépositaires de par un trouble alors qu’il ne signifie que nous sommes seulement tourné vers nous-même, que nous nous suffisons à nous-même, que l’autre n’est jamais indispensable à notre développement et en résumé que nous ne souffrons pas d’isolement social et que l’altérité ne nous est commune qu’avec les « gens » qui ne possèdent pas cette caractéristique et que je tiens régulièrement à distance de par ma propension à distribuer des râteaux, à être doté d’une capacité caméléonique infiniment plus élevé que l’Annapurna qui me permet parfois de passer pour le niaiseux le plus ignorant ou pour n’importe quoi afin de me faire cataloguer chez psychologie magazine comme le garçon le plus ennuyeux que l’on puisse rencontrer au cours d’une journée de 100 ans de solitude en raison qu’au pays des frenchies qui se veut tellement inclusif qu’il est naturel d’exclure sans ambages tous les individus qui refusent cette invitation à l’inclusivité forcée au prétexte que de vouloir rester un individu libre et différent est une injure à tous les autres et en particulier aux chantres de l’inclusion sociale qui sont les plus intolérants lorsque l’on n’accepte pas de rejoindre leur chapelle de pensée tout en conservant mon ton de paroles parfois beau et léger qu’on dirait du Sempé et parfois plus incisif comme un couteau Japonais ou tranchant comme une guillotine de la Révolution Française tant je suis libre du regard des autres, car ne me souciant pas des commentateurs professionnels qui oublient quotidiennement de vivre leur vie en raison qu’elle n’a d’intérêt pour personne, hormis leurs homologues et pas davantage pour les personnes professionnellement amatrices de distribution de conseils gratuits de par ce qu’ils sont aussi invendables que leur valeur, j’ai appris à la perfection l’imitation du chien en plastique sur la plage arrière de la voiture qui hoche la tête de façon agaçante et qui insupporte les automobilistes coincés derrière dans les bouchons Lyonnais sans liège sur les autoroutes vacancières en direction du camping au sein duquel ils retrouveront ce qu’ils ont fuient à la différence que tout le monde se promènera avec son rouleau de PQ personnel et dont personne n’osera leur demander où ils se rendent et en particulier lorsque ces derniers seront en mode sprint et claquettes avec le paquet de 6 rouleaux dans une main tandis que l’autre pressera leur séant afin de ne rien perdre en cours de route, alors que je serai toujours ailleurs, sinon chez moi au milieu de mes œuvres d’art qui remplacent toujours avantageusement les relations humaines avec les « gens » dont je ne leur souhaite rien, sinon le meilleur dont ils sont éventuellement en capacité d’apporter à un monde qu’il ont construits à leur image et dont aucuns de nous ne fera jamais partie en ce qu’il est aussi invivable que celui que nous prédisent les « écolos » qui prétendent sauver Gaïa de la race humaine alors qu’il ne s’agit que de sauver leur société marchande et consumériste dont ils honnissent les effets tout en les acceptant dans leur quotidien en raison qu’il se déculpabilisent en jetant à la vox populi, les moins vertueux, leur voisins, ceux qui ne pensent pas comme eux, quiconque refuse de rejoindre leur haine de la société qu’ils contribuent à bâtir quotidiennement en ce XXIe siècle dans des sociétés occidentales avec des individus toujours plus nombreux s’agrégeant dans la complainte du misérabilisme, de la victimisation et des particularités différentielles offertes par des thérapeutes sans diplômes, des magazines de psychologie de comptoir du commerce et des youtubeurs professionnellement amateurs, tandis que ce microcosme promeut encore et toujours des conseils et des diagnostics d’une qualité exceptionnellement discutable et même tellement mauvaise que chacun d’eux ne résistent jamais à la contraction plus de quelques minutes en raison que la rigueur scientifique est systématiquement absente afin de pouvoir les délivrer comme on jetterait une poignée de cahouètes aux pieds des critiques, des sceptiques, des contradicteurs et des « intellos » qui refuseraient de les accepter sans réserve, car désormais, l’heure de la responsabilité individuelle, du choix conscient, de la rigueur scientifique et de l’honnêteté intellectuelle ne sont désormais, pour la norme du plus grand nombre qui s’accroît indéfiniment, que des archaïsmes du fond des âges et des propos de réacs qui regrettent le « jadis », « autrefois », « auparavant », « de mon temps », etc, car la normalité est désormais au « je n’y suis pour rien », « c’est pas ma faute », « c’est à cause de la société », « je ne suis pas responsable », « responsable mais pas coupable », « on m’a pas appris », « société, tu ne m’aura pas », « tous pour un, tous pourris », « c’est la faute des parents, des riches, des profs, des vieux, des politiciens, des policiers, des Illuminatis, du nouvel ordre mondial, des élites, de la télévision, des réseaux sociaux, de mon ex » et de tous les autres qui refusent de m’écouter, à minima de me plaindre et de toute la litanie qui suit ce même principe et qui est longue comme l’éternité, qui elle-même s’allonge régulièrement en raison qu’il se trouve toujours une personne pour perdre du temps et par cet effet, se rend en partie directement responsable qu’elle ne prendra jamais fin et alors qu’en 1970, les soviétiques ont entamé un forage de près de 12 262 mètres de profondeur après avoir reçu des tuyaux qui leur indiquaient que tout ce temps perdu se trouvait à un endroit précis et comme on s’en doute forcément, ont utilisés ces tuyaux pour le forage et ne l’ont finalement jamais trouvé car plutôt que de les suivre, ils les ont utilisés en totalité pour ce forage sans être dans la certitude d’être au bon endroit à moins que ces foutus tuyaux n’étaient finalement que des piètres tubes de métaux et non des indices pertinents et s’imaginant être plus intelligent, en 2023, les Chinois ont fait de même, mais ont vécus la même mésaventure avec pour résultat, du temps perdu qui est venu s’accumuler là où il s’en trouve déjà une quantité tellement importante que c’est finalement peut-être ce que l’on nomme l’éternité et tout comme il existe une légende urbaine qui prétend que les filles aux cheveux longs ont une propension plus importante que les autres à la liberté, au non conformisme et à la folie, c’est parce qu’elles ont compris très tôt que si les filles sages vont au paradis pour l’éternité, les autres vont où elles veulent, mais rarement là où toi et moi nous trouvons, sauf à être autistiquement parfaite, c’est-à-dire, à l’ouest de quelque part ou d’ailleurs, dans les limbes de l’autisme, de la différence, au fin fond de la forêt, en voyage sur l’océan de la vie, sinon sur la passerelle qui surplombe l’abysse insondable du gouffre d’Hadès et que je  traverse quotidiennement afin de me nourrir d’un apprentissage permanent, en retirer quelques avantages, me conforter dans mes éphémères certitudes et fréquemment les remettre sur l’ouvrage afin d’emprunter des chemins tortueux me ramenant fréquemment aux croisements précédents afin d’en emprunter un nouveau pour découvrir d’autres raisonnements afin qu’elles ne puissent jamais s’enraciner durablement à l’exception de celles qui m’ont permis de poursuivre mon évolution et de devenir cet être si imparfait que je suis tout comme je te souhaite également une évolution te permettant de devenir un peu meilleure que la veille et en cas d’échec, avec le souhait de recommencer le lendemain sans que la lassitude te gagne car pour citer ma tante Jeanne « il ne faut jamais définir un objectif avec des moyens pour parvenir à l’atteindre, mais tout mettre en œuvre pour dépasser l’objectif fixé avec les moyens dont on dispose » et pour terminer ce court, trop court récit, cette proposition, cette frêle invitation à un partage encéphaloscriptique de nos travaux à l’abri des regards goguenards, des oreilles curieuses, des jean-foutre et de tous les autres, je te propose de méditer sur ce message de l’araignée du destin « Vous serez parfois en désaccord, parfois fâchés et peut-être même de temps en temps dans un silence mutuel mais toujours présent l’un à l’autre sous différentes formes parce qu’il est dans votre nature de ne pouvoir vous détacher de ce qui vous unis. »

Post-scriptum,
Si tu as rencontré quelques difficultés de compréhension, tu as le choix de relire cette lettre encore et encore jusqu’à l’overdose, la confier à une tierce personne pour t’en fournir une analyse détaillée, sinon, faire appel à ChatGPT pour effectuer ce travail en quelques secondes et si toutefois, tu peux te prévaloir de l’avoir saisi et analysé avec facilité en raison que tu possèdes un haut potentiel intellectuel, tu ne devrais pas avoir d’avantage de difficultés pour la pleine et entière préhension cérébrale de la lettre précédente intitulée : « À l’est d’éden ou à l’ouest de quelque part… « 

Deux solutions s’offrent désormais à toi 
Tu n’es pas autiste et cette seule particule élémentaire manquante ne te permet pas le passage de la passerelle. C’est donc du temps que tu viens de perdre et qui est venu s’ajouter à l’éternité qui est déjà bien longue, sauf si tu es cette Minerve que je recherche et dont la description se trouve déjà scriptularisée ailleurs.
Tu es autiste et tu n’as rien compris à cette foutrerie littéraire en raison que tu as arraché ton élément primaire.

Le temps n’existant pas en raison qu’il n’est qu’une construction mentale humaine, je n’attends pas de toi que tu me rejoignes lors d’un futur rendez-vous, car tu sais déjà ce qu’il convient de prendre comme décision et mon attente ne pourrait être que vaine en raison que l’on attend jamais une Minerve lorsque la conviction d’une future rencontre avec elle est présente en chaque instant.

Fin de la seconde séance d’entrainement en attendant la suivante, la semaine prochaine.
Rien de nouvellement excessivement exigeant pour une Minerve.
Pour toutes les autres, il existe toujours des magazines people dont le niveau de compréhension est, paraît-il, aisément accessible.

Une lettre à une Inconnue ne devant plus se refermer sans le passage de mes livres lus au cours de la semaine.

Le tambour
Günter GRASS
Editions du Seuil
1er trimestre 1980
Dernières lignes de la page 634
Ce n’est plus une comptine
Comme les enfants en serinent.
La Sorcière Noire est-elle là ?
JA, ja, ja !
Lu et déposé dans un wagon de train le 20 mars 2025

Les âmes mortes
Nicolas Vassilievitch GOGOL
Le livre de poche
Dépôt légal n°2180, 2e trimestre 1962
Page 301
NOTES SE RAPPORTANT A LA PREMIERE PARTIE DES AMES MORTES
Idée d’une ville. Frivolité atteignant le comble. Bavardage, commérages, dépassant la mesure. Comment tout cela est né du désœuvrement et a pris une forme ridicule au possible. Comment des gens point sots arrivent à commettre de parfaites sottises.
Les particularités dans les conversation des dames. Comment aux commérages généraux s’entremêlent des commérages particuliers, où personne n’épargne personne.
Comment naissent des considérations atteignant le comble du ridicule. Comment tout le monde est amené à s’occuper de commérages et quel genre de femmelettes et de bonnets de coton en résulte.
Comment une vie futile et impuissante cède la place à une mort terne et dénuée de sens. Combien stupidement s’accomplit ce terrible événement. Insensibilité. La mort frappe un monde insensible. D’autant plus frappante cependant doit apparaître au lecteur l’insensibilité cadavérique de la vie.
Lu et déposé dans un wagon de train le 23 mars 2025

Une lettre à une Inconnue ne devant plus se refermer sans une citation personnelle qui vaut parfois mille mots.

Je suis de ceux qui entretiennent leur folie cérébrale et la développe perpétuellement. Parfois sur pellicule, sur du papier avec un crayon ou sur les murs de la ville ou de n’importe quelle autre manière, juste pour rappeler à tous ceux qui ont choisis la normalité quotidienne, qu’être raisonnable, c’est quand même bien rassurant même si c’est très chiant à vivre.


Si tu as récupéré une enveloppe coquelicot, nous pourrons nous retrouver là où je t’attendrais désormais chaque Dominical Day avec un Caramel Macchiato Chantilly.
Table d’un Inconnu : Starbucks, 2 rue Victor Hugo, Lyon
Dimanche 30 mars 2025 : 10H30 – 14H30

Également disponible sur un banc de lecture : Place des Arts, Villefranche-sur-Saône entre 16H30 et 18H30. (sauf en cas d’averse ou de températures inférieure à 15°)
Lundi 31 mars 2025 – Mercredi 02 avril 2025 – Vendredi 04 avril 2025

Les lettres à une Inconnue évoluent également vers une rencontre mensuelle autour d’un Drunch végétarien sur le principe de l’auberge espagnole en une galerie d’art privée au sein de mon lieu de vie, au cœur du centre-ville de Villefranche-sur-Saône (Coordonnées disponibles sur simple demande)
Dès lors que nous nous serons rencontrés une première fois en l’un des lieux ci-dessus et aurons pris le temps d’une conversation, une place te sera réservée chaque mois.
Vendredi 04 avril 2025 – 18H30

Nombre de lettres coquelicot disséminées depuis le 09 janvier 2025 : 225

À l’ouest de quelque part ou au sud de la raison

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