Dimanche 04 mai 2025
Il était mercredi soir quelque part sur Terre, à Villefranche-sur-Saône plus précisément (ça fait moins rêver tout à coup) j’étais en train de pratiquer la librocubicularistie, quand il m’est soudain revenu en souvenir en raison qu’ils vont et viennent, qu’il était un sujet d’importance pour toi, pour moi, pour nous. C’est en partie à propos des livres, du rapport à la culture, à l’art des mots, mais pas que… également du rapport au temps qui passe avec ou sans nous, telle l’eau d’un robinet qui s’écoule et que personne n’arrête jamais.
Un unique sujet entremêlé de plusieurs semblables mais différents par essence.
Il me faut maintenant décider si un interlude s’installe dans le récit des enfants sauvages pour traiter de ces sujets qui n’en forment qu’un, sinon les remettre à plus tard, mais avant qu’il ne soit trop tard.
Étant un homme naturellement en retard, il me semble préférable de ne pas les repousser aux calendes grecques. Ayant tout au plus une lettre unique pour les traiter, je vais une nouvelle fois, comprimer tout cela en une unique lettre.
Précision indispensablement discutable
Ce récit est sans temporalité linéaire classique. Comme de coutume.
J’ai, depuis quelques mois, décidé de reconstituer dans mon lieu de vie, une nouvelle et modeste bibliothèque personnelle de littérature classique et contemporaine uniquement composée d’ouvrages qui sont récupérés dans des boîtes à livres disséminés sur le domaine public… Je suis donc le propriétaire provisoire en cet instant de 225 livres en attente de lecture. Je lis approximativement trois heures par jour, parfois plus, parfois moins, mais c’est toujours du temps en moins pour écrire la lettre du Dominical Day qui, pourtant, jamais ne s’improvise comme le choix inconséquent d’une boîte de pâté et d’un paquet de chips accompagnés d’une bouteille de vinasse vinaigrée rosée pour s’en aller rejoindre un pique-nique.
Pour s’exprimer scripturalement avec un minimum d’aisance, il faut lire, beaucoup, souvent, et diversifier les styles littéraires en passant par plusieurs genres de romans, (amour, historique, policier, anticipation…) Plusieurs domaines également, (philosophie, sociologie, biographie…) De la littérature (française, anglaise, américaine, asiatique, russe…) contemporaine, du siècle dernier, jusqu’à la période de la Grèce antique pour la philosophie.
En résumé, pour se cultiver, il faut planter des graines de culture et comme toujours, il est préférable de varier les saveurs et les styles. C’est long, c’est laborieux parfois, également trop court de temps en temps, mais quand on aime, on ne compte pas.
Umberto Eco possédait une bibliothèque personnelle de plus de 50 000 ouvrages.
Je n’en ai que 225 pour l’instant, en ce que je suis limité par la place, que j’ai débuté ma nouvelle bibliothèque de livres à lire récemment et que je me contente uniquement de ce que je trouve dans les boîtes à livres disséminées sur le domaine public. En résumé, j’essaie de me trouver des excuses pour ne pas en avoir déjà plusieurs milliers à ma disposition, mais il n’est presque jamais trop tard pour recommencer avant qu’il ne soit trop tard pour en avoir l’idée.
Comme je te l’exprimais dans ma lettre de la semaine précédente, un livre c’est de la culture à l’état brut et cela forge l’esprit, autant celle de l’écrivain que du lecteur et je termine toujours un livre que je commence, fût-il âpre à parcourir, laborieux à comprendre, interminable pour en venir à bout et lorsque je me suis lancé dans les œuvres complètes de Platon, que je me suis trimballé Kant ou Nietzsche dans ma besace pour lire en chaque occasion durant plusieurs semaines, je faisais moins le malin qu’avec Marc Levy, Guillaume Musso, Danielle Steel et consorts. Suis-je arrivé au bout de ces ouvrages ? Ouaip, ma p’tite dame…
J’ai, aujourd’hui dans ma bibliothèque une variété d’ouvrages pouvant satisfaire un lectorat très varié et c’est ce que j’aime dans la lecture. Le choix de la diversité littéraire, excepté pour Marc Levy, Guillaume Musso, Danielle Steel et consorts. Si j’avais une cheminée en état de marche, je ne refuserais pas ces allume feux, mais elle est désaffectée et désormais uniquement décorative, quoi que très pratique avec son gigantesque miroir la surplombant et la possibilité de m’en servir pour mettre en valeur des objets d’art.
Étant enfant, je lisais des livres de mon âge, pour adolescent, ce que je trouvais dans la bibliothèque parentale, plus tard encore, des polars, des ouvrages de sociologie, de psychologie, sur le bouddhisme, des auteurs classiques français, étrangers avec des périodes très marquées et désormais, tout en même temps. Je n’ai plus de période de vie composée d’un style littéraire particulier. Je lis, tous les jours et pratique même l’hyperphagie intellectuelle pour ne jamais me retrouver dans l’incapacité de réfléchir et devoir me contenter de digérer la bouillie cérébrale des politiciens impotents aux bras ballants et aux petits pieds ayant chacun leur troupeaux de baiseurs de pieds, qui, eux, se contentent de discours oratoires bas de gamme et de sloganisme.
Si tu as lu quelques lettres des semaines précédentes, tu auras compris qu’une Minerve quel que soit son âge, n’est jamais qu’un physique possédant une fougueuse cérébralité, une incarnation que l’on ne rencontre que rarement, mais toujours une personne qui l’entretient afin de rester intellectuellement libre et toujours outrageusement cérébralisée.
L’intellectualité, cela s’entretient comme un corps physique. Négliger l’un ou l’autre, c’est se garantir de la moisissure dans le cerveau ou une myocardite. Mon trip, c’est l’épanouissement intellectuel avec de la connaissance livresque ardue et le divertissement avec de la textualité littéraire romanesque. Une version cérébrale et littéraire de Panem et circenses. L’exacte antinomie des épicuriens qui se définissent par cet épithète et qui ignorent la philosophie d’Épicure, des hédonistes qui s’ignorent et qui ne connaissent pas davantage Aristippe de Cyrène et des carpe diemistes qui ne connaissent que le titre du poème d’Horace et le revendiquent comme un étendard pour faire genre avec un mojito en terrasse d’un bar à poivrots.
Au XXIe siècle, il est tant de cerveaux noyés dans l’alcool et la paresse intellectuelle qu’il me devrait être d’une déconcertante facilité de différencier et de rencontrer une incarnation de Minerve parmi cette foule, mais que nenni. Je ne suis pas un trouveur, seulement un chercheur, alors je cherche et lorsque je me retrouve en face d’une potentielle incarnation de celle-ci, je cherche mon langage, une phrase, des mots qui conviendraient à la situation et qui ne viennent pas et je m’égare en raison que j’en suis troublé, que j’en suis décontenancé au point de paraître sot. Qu’importe, chaque échec est un apprentissage supplémentaire…
On pourrait imaginer que la lecture et l’hyperphagie intellectuelle sont synonymes d’une aisance oratoire, mais ce n’est pas le cas. Uniquement d’une plus grande compréhension de la complexité du monde et des relations humaines. Cela rend également plus exigeant et plus élitiste, mais il m’est d’avis que c’est un avantage pour un adepte de la troisième voie de l’utopie dont j’ai précédemment abordé le sujet le 05 janvier de cette même année.
La troisième voie, dont je ne suis pas simplement partisan, sinon croyant, mais un homme de foi, est une quête d’accomplissement intellectuelle en ce que le savoir philosophique est supérieur à tous les autres parce qu’il interroge chacun de nous en chaque instant.
Afin de comprendre ce qui m’incite à reconstituer une nouvelle bibliothèque, il est deux variantes qui peuvent s’affronter en une battle pour en faire sortir une troisième plus réaliste que je découvrirai peut-être plus tard. Peut-être te reconnaîtras-tu dans l’une d’elles, sinon une autre que tu peux me faire parvenir…
Première version
Je suis actuellement en train d’effectuer un glissement lent, mais irrémédiable vers le tsundokuïsme idéaliste en ce que j’accumule plus de livres que je ne peux en lire. Entre 10 et 20 nouveaux ouvrages qui rejoignent ma bibliothèque chaque semaine (souvent davantage) pour 2 à 3 livres lus par semaine. En tant qu’idéaliste, je devrais avoir, le temps de lire l’intégralité de ma bibliothèque qui s’étoffe perpétuellement aussi rapidement qu’un TGV avant mon dernier souffle de vie et dans le pire des cas, je mourrai en lisant un livre, ce qui me sera toujours plus agréable qu’en traversant la rue pour trouver un bouleau.
Seconde version
Je suis un survivaliste littéraire qui redoute la fin du monde, mais qui aura très bientôt de la lecture jusqu’au dernier soubresaut de l’humanité avec une bibliothèque personnelle inépuisable composée d’arbres transformés en livres. Il parait que la fin du monde, c’est long à vivre… surtout vers la fin.
Avec des persiennes en bois pour laisser passer la lumière et me protéger des curieux, une réserve d’un an de nourriture et des rayonnages d’ouvrages divers déjà constitués, et en perpétuelle augmentation, cela me laissera toujours un peu de répit avant de me préoccuper de trouver de la nourriture afin de survivre un peu plus longtemps pour finir quelques chapitres supplémentaires.
Il est à noter, que je ne conserve pas les livres que j’ai lu, excepté pour trois d’entre eux (pour le moment). Ils sont ainsi déposés, à mesure que je les referme définitivement, dans des boites à livres ferroviaires à destination des voyageurs (dans des wagons de trains) afin de laisser le choix aux voyageurs de se cultiver plutôt que de passer leur temps de voyage devant leur écran de smartphone, et je veux croire que cette méthode de partage fonctionne.
Si tu as parcouru cette lettre, tu peux raisonnablement t’interroger sur sa finalité et l’intérêt que je pouvais avoir à traiter d’un sujet dont il n’est pas perceptible à l’excès au premier coup d’œil. Sans doute parce que je l’ai, naturellement intégré au terme du second paragraphe.
Je lis approximativement trois heures par jour, parfois plus, parfois moins, mais c’est toujours du temps en moins pour écrire la lettre du Dominical Day qui, pourtant, jamais ne s’improvise comme le choix inconséquent d’une boîte de pâté et d’un paquet de chips accompagnés d’une bouteille de vinasse vinaigrée rosée pour s’en aller rejoindre un pique-nique.
Je m’aperçois qu’à mesure que le temps consacré à la lecture devient de plus important, celui destiné à ces lettres, et donc à la quête d’une Minerve, de la recherche de son incarnation diminue, bien qu’il en soit un qui ne se réduit jamais et qui se trouve tenir une place dans mon existence aussi importante que la lecture, que Minerve ou son incarnation.
Ce domaine est la recherche et l’acquisition d’objets d’art et d’antiquités afin de les soustraire au regard du monde pour un considérable nombre d’années, car que ne serai-je d’autre qu’un jean foutre, si je prenais le temps chaque semaine de t’écrire un lettre qui serait susceptible de faire la différence et que je me contentai de vivre entouré d’un mobilier en sciure de bois compressée collée, d’une décoration supermarchesque ikeatesque sinon conforamatisée. Et pour ne rien abandonner à l’à-peu-près et après moult hésitation, je me suis décidé pour cet été en des travaux de peinture afin de rendre l’appartement plus attrayant encore, bien qu’il me soit permis de croire qu’il se trouve déjà au-delà de ce que l’on peut raisonnablement imaginer concernant ce qu’il pourrait être pour un amateur d’art tel que je le suis.
Vases Satsuma, bustes en albâtre, tableaux à l’huile du siècle dernier, aquarelles, lithographies, émaux, sculptures, miroirs, lampes, lampadaires, sculpture en bois, bronze, tapis, mobilier ancien, vaisselle de Gien, service de couverts en argent et tant d’autres objets de collections en nombre, insolites, rares et tout le reste…
Afin que tu puisses imaginer ce à quoi ressemble une journée chez un collectionneur…
Il est cinq heures, Paris s’éveille, moi également. Il est temps de faire chauffer l’eau dans la casserole en nickel pur à manche d’ébène et d’éveiller les saveurs du café Red Bourbon Salvador Bio au travers d’un filtre brun contenu dans un porte filtre en porcelaine au-dessus d’une vulgaire tasse en inox de chez Starbucks sans oublier la subtilité de la touche sucrée de cassonade. Il me reste approximativement cinq heures avant l’ouverture de la boutique, mais mieux vaut être précautionneux, car un retard inopiné est vite arrivé… parfois même avec de l’avance. Les minutes passent, les heures également, Je traîne dans l’appartement comme un lion en cage, avant l’heure du départ. Je lis quelques pages de mon livre. Le lion, lui, ne sait pas. Il n’a pas appris. Quel animal celui-là. J’examine mes tableaux, mes sculptures, mes objets de collection, mes antiquités. J’essaie de trouver une place pour un futur tableau, une nouvelle antiquité, un objet de collection, mentalement bien sûr, car je ne sais pas ce que je vais trouver, ni même si je vais rapporter un je-ne-sais-quoi… Enfin l’heure du départ, j’ai le temps d’effectuer le trajet en prenant le temps de flâner en chemin, car je pars en en avance et finalement, j’effectue le trajet comme un homme pressé, comme un homme en retard qui verrait la fin du monde derrière lui, elle-même pressée de le rattraper. Enfin arrivé et comme de coutume, je suis tellement en avance que je suis heureux de ne pas avoir à patienter sous la pluie. Dix heures, la porte s’ouvre, lentement. J’attends ce moment depuis cinq heures du matin… En cet instant, l’avenir du monde entre en jeu, l’avenir de mon monde, et comme dans tous les blockbusters américains, le monde est sauvé. J’ai trouvé ce que j’étais venu chercher : un objet dont je n’avais pas connaissance de l’existence et qui va se retrouver à sa juste place, dans mon univers, ma galerie d’art privée, mon musée personnel, mon cabinet de curiosité. Le retour s’effectue sans hâte, au son du chillout, mon shoot d’adrénaline est passé, et désormais place à la dopamine qui se diffuse lentement. Je ne suis pas peu fier de rapporter une si belle pièce dont je priverais le regard du monde pour un considérable nombre d’année. J’ai gagné quelques heures d’émerveillement, quelques jours dans le meilleur des cas, avant que cet objet ne s’intègre définitivement en tant qu’élément essentiel et indispensable à mon lieu de vie et à mon regard.
Que faut-il retenir de tout cela ? Idéalement, que même si je passe beaucoup de temps à lire, je veillerai toujours à ne jamais négliger le temps que j’accorde à ces lettres, que je poursuivrais sans fin l’enrichissement littéraire de ma nouvelle et modeste bibliothèque, qu’avant la fin de cet été mon lieu de vie resplendira comme jamais auparavant et qu’enfin, l’art continuera à s’étoffer en chaque parcelle disponible.
Une lettre à une Inconnue ne devant plus se refermer sans le passage de mes livres lus au cours de la semaine.
Quand la Chine s’éveillera…
Le monde tremblera
Alain PEYREFITTE
Édition France Loisirs
Dépôt légal d’impression 2e trimestre 1975
Page 442
Une interpellation
A raisonner dans l’abstrait, on laisse de côté les motivations profondes qui ont assuré les réussites de la révolution chinoise. Le système maoïste excelle à puiser son énergie dans les stimulants collectifs. Vouloir appliquer à d’autres sociétés les mêmes règles – ou encore retenir ce qui est séduisant et écarter ce qui est choquant dans le modèle chinois – , c’est transplanter un arbuste sans son terreau et même sans ses racines.
Lu et déposé dans un wagon de train le 30 avril 2025
La faune de l’espace
AE. VAN VOGT
Édition J’ai lu
Dépôt légal 4e trimestre 1977
Page 308
Le temps avait passé. Grosvenor entra dans l’auditorium de la section nexialiste et constata que sa classe s’était encore agrandie. Tous les sièges étaient occupés et l’on avait apporté des chaises des pièces voisines. Il commença sa conférence du soir :
– Les problèmes dont s’occupent le nexialisme sont des problèmes entiers. L’homme a divisé la vie et la matière en compartiments distincts d’être et de connaissance. Et bien que, parfois, il emploie des mots qui indiquent qu’il a conscience que la mesure est un tout, il continue à se comporter comme si cet univers unique et changeant se comportait de diverses parties, chacune fonctionnant séparément. Les techniques dont nous parleront ce soir…
Lu et déposé dans un wagon de train le 02 mai 2025
Mon père et moi
J.R. ACKERLEY
Édition 10/18
Dépôt légal : juin 1996
Page 237
Chapitre XVI
En 1925, je pris un appartement à Hammersmith. Les berges du fleuve, que je voyais depuis le pont quand je me rendais en voiture de Richmond à Londres, m’avaient séduit, et j’avais résolu de vivre ici; j’étais souvent venu faire des recherches sans jamais rien trouver à louer. Puis, un jour, un petit commerçant, non loin de Hammersmith Terrace, alignement de charmantes maisons du XVIIIème siècle, me dit qu’il y avait, croyait-il des pièces libres au N°6, et que les propriétaires songeaient à prendre un locataire. Ils s’appelaient Needham. Je filais immédiatement au N°6. Un homme d’une soixantaine d’années vint m’ouvrir, grand et fort, d’aspect négligé, habillé d’une robe de chambre passée sur sa chemise et son pantalon. Ma requête parut le prendre de court, le déconcerter.
Lu et déposé dans un wagon de train le 02 mai 2025
l’Odyssée américaine
Alexandre ADLER
Édition Grasset
Dépôt légal : juin 2004
Fin de la page 134 et début de la page suivante
Au début du XIXe siècle, une fois la France vaincue à Waterloo, l’Angleterre mène une politique d’encadrement antifrançaise à minima. Pour l’essentiel, l’Angleterre se tourne vers le monde, vers les marchés extérieurs, et se contente d’assurer un équilibre européen de trois ou quatre puissances protectrices mais rivales : Prusse, Autriche, Russie avec une France convalescente.
Une lettre à une Inconnue ne devant plus se refermer sans une citation personnelle qui vaut parfois mille mots.
La pensée autistique, c’est vivre cérébralement tout ce qui se déroule dans notre univers depuis le big bang et qui va inéluctablement se poursuivre jusqu’à son implosion et parfois la sensation de vivre tous les matins du monde lors d’un bref instant, alors qu’un « NWP ! » vient d’être enclenché depuis quelques minutes à l’aide d’une wood box.
Si tu as récupéré une enveloppe coquelicot, nous pourrons nous retrouver là où je t’attendrais chaque Dominical Day avec un Caramel Macchiato Chantilly.
Table d’un Inconnu : Starbucks, 2 rue Victor Hugo, Lyon
Dimanche – 10H30 – 14H30
Également disponible sur un banc de lecture : Place des Arts, Villefranche-sur-Saône entre 16H30 et 18H30 (sauf en cas d’averse ou de températures inférieure à 15°)
Lundi – Mercredi – Vendredi