Dimanche 17 août 2025
Le 03 août, un court éloge funèbre du plus beau pays du monde a été édifié et le 10 août à été l’occasion de rappeler quelques dates dans l’histoire de France, mais il manquait en clôture, le discours de la classe politique Française aux petits pieds et aux bras ballants.
Parce qu’il serait dommage de se priver de la parole publique des hommes et des femmes de pouvoir au pays de Voltaire et du camembert, ce dimanche leur sera entièrement consacré.
C’est inacceptable.
C’est inqualifiable.
C’est intolérable.
Choisis ton camp camarade.
Force doit rester à la loi.
Il faut être intraitable.
Il n’y a pas de territoires de non-droit.
Il n’y a pas de territoires perdus de la République.
Je tiens à exprimer tout mon soutien.
Je veux saluer l’engagement et la réactivité.
Je veux saluer l’ensemble des forces de l’ordre, des élus.
Je veux le dire ici.
Je veux le dire encore une fois.
Je veux témoigner tout mon soutien.
La France a le meilleur système de santé au monde.
La France est le pays des droits de l’homme.
La France est le plus beau pays du monde.
La liberté d’expression est un droit.
La police peut pénétrer dans tous les quartiers.
La république est Une et indivisible.
La République ne reculera pas.
Mangez des pommes.
Nous condamnons avec la plus grande fermeté.
Nous ferons preuve de fermeté.
Nous ne devons pas transiger.
Nous ne laisserons rien passer.
Nous ne reculerons pas.
Nous ne transigerons pas.
Nous sommes déterminés.
Nous sommes tous concernés.
Nous serons implacables.
Nous serons intransigeants.
La justice fera toute la lumière sur les faits.
Une enquête est en cours.
Les auteurs seront retrouvés et punis.
Aucune impunité ne sera tolérée.
L’État ne cédera pas.
L’État tiendra bon.
L’autorité de l’État sera rétablie.
L’ordre républicain sera restauré.
L’intervention des forces de l’ordre a été exemplaire.
Je salue le sang-froid et le professionnalisme des policiers.
Notre détermination est totale.
Nous ne tolérerons aucun débordement.
Il n’y aura pas de zones de non-droit dans ce pays.
La République ne se négocie pas.
Il n’y a pas de compromis avec la violence.
Tolérance zéro.
Nous ne laisserons pas passer ce type de comportements.
Des renforts seront immédiatement déployés.
Un plan de sécurisation a été activé.
Les coupables devront répondre de leurs actes.
La loi s’appliquera partout, pour tous.
L’État de droit n’est pas négociable.
L’ensauvagement est un mot qui développe le sentiment d’insécurité.
L’insécurité il faut la combattre, le sentiment d’insécurité c’est plus difficile.
Le sentiment d’insécurité, c’est de l’ordre du fantasme.
Ce n’est pas la rue qui gouverne.
Les violences sont inacceptables et seront sanctionnées.
Tous les moyens sont mobilisés pour retrouver l’auteur ou les auteurs.
Notre pays ne saurait céder à la peur.
S’ils veulent un responsable, il est devant vous, qu’ils viennent le chercher.
Responsable, mais pas coupable
Je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Cet adversaire, c’est le monde de la finance.
Je suis droit dans mes bottes et je crois en la France.
On attend tout de l’école, ce qui est le plus sûr moyen de ne rien obtenir d’elle.
La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler.
Un Premier ministre, on le lèche, on le lâche, on le lynche.
Tous les moyens sont mobilisés pour retrouver l’auteur ou les auteurs.
Ceux qui ne peuvent supporter d’être haïs ne doivent pas faire de la politique. Il n’y a pas de destin sans haine.
Travailleuses, travailleurs !
Monsieur Mitterrand, vous n’avez pas le monopole du cœur.
La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde.
Un ministre, ça ferme sa gueule. Si ça veut l’ouvrir, ça démissionne.
Vous avez juridiquement tort, parce que vous êtes politiquement minoritaire.
Notre maison brûle et nous regardons ailleurs.
Les promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui les reçoivent.
A l’Assemblée, on tue au poignard. Au Sénat, on empoisonne avec le sourire.
Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien, parce que c’est un lieu où on passe, un lieu que l’on partage.
La France n’est pas un pays réformable. Beaucoup ont essayé et n’y ont pas réussi, car les Français détestent les réformes.
L’audiovisuel public, c’est une honte pour nos concitoyens.
Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes.
Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français, je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien, là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder.
La foule n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime à travers ses élus.
Je traverse la rue et je vous trouve un travail.
La raie publique, c’est moi ! <== Phrase célèbre d’une homme politique d’extrême gauche antisémite. (Jean-cuL Mélenchon)
Casse toi pauv’con !
Une lettre ne devant plus se refermer sans le passage de mes livres lus au cours de la semaine.
Tendre jeudi
John STEINBECK
Édition le livre de poche
Dépôt légal n⁰6387, 2e trimestre 1967
Page 241
Tous les ans, au début du printemps, de grands nuages de papillons royaux aux ailes orangées passent au-dessus de la baie de Monterey en un majestueux pèlerinage et, comme un chant de fleurs célestes, vont se poser dans les bois de pins qui bordent la ville. Les papillons savent exactement où ils vont. Les millions de lépidoptères atterrissent toujours sur les mêmes arbres. Ils en aspirent le jus épais et résineux et lorsqu’ils sont gavés ils tombent sur le sol, ivres et forment un immense et mouvant tapis doré. Après une semaine d’excès les papillons dessoulés repartent, mais cette fois ce n’est plus un nuage, ils s’en vont seuls ou par couples.
Lu et déposé dans une boîte à livres le 12 août 2025
Vivre de mes rêves
Lettres d’une vie
Anton TCHEKHOV
Édition ROBERT LAFFONT
Cet ouvrage a été achevé d’imprimer en septembre 2016
Page 250
128. À Piotr Ilitch Tchaïkovski
Le 12 octobre 1889, Moscou
Très honoré Piotr Ilitch,
Je m’apprête, ce mois-ci à publier un nouveau recueil de récits ; ils sont ennuyeux et assommants comme l’automne, le ton en est monocorde et les éléments artistiques y sont grossièrement entrelardés d’éléments médicaux, ce qui, toutefois, ne m’enlève pas l’audace de m’adresser à vous pour vous prier très humblement de m’autoriser à vous le dédier. Je souhaite vivement que vous me répondiez favorablement, car cette dédicace, premièrement, me fera grand plaisir et, deuxièmement, répondra au profond sentiment de respect qui m’amène à penser à vous chaque jour. L’idée de vous dédier ce recueil était fermement ancrée dans ma tête depuis le jour où, déjeunant avec vous chez Modeste Ilitch, j’avais appris de votre bouche que vous aviez lu mes récits.
Si, en même temps que votre autorisation, vous m’envoyez en outre une photographie de vous, je serai alors comblé plus que je ne vaux et serai satisfait pour l’éternité. Pardonnez-moi de vous déranger et permettez-moi de vous souhaiter tout le meilleur.
Votre sincèrement dévoué.
A. Tchekhov
12 oct. 89.
Une lettre ne devant plus se refermer sans une citation personnelle qui vaut parfois mille mots.
Je ne me soucie pas des commentateurs professionnels qui oublient quotidiennement de vivre leur vie en raison qu’elle n’a d’intérêt pour personne et pas davantage pour eux-mêmes, hormis leurs homologues et concernant les personnes professionnellement amatrices de distribution de conseils gratuits de par ce qu’ils sont aussi invendables que leur valeur, j’adopte toujours la technique du chien en plastique sur la plage arrière de la voiture qui hoche la tête de façon perpétuelle.
La classe politique française aux petits pieds et aux bras ballants