Dimanche 24 août 2025
Cette lettre devrait théoriquement clôturer quelques Dominical Days de sujets relatifs à la situation du pays de France qui fonce à tombeau ouvert en direction des falaises de Douvres.
Depuis quelques semaines, mon intention thématique s’orientait vers des sujets dont je n’aurais pas eu l’idée de traiter l’année précédente. Des sujets relatifs à la politique du pays de France géré ignominieusement par des Jean-foutres et des culs terreux de salon grassement payés par nos impôts pour se toucher la nouille en se pavanant sur les plateaux de télévision afin de chier inutilement avec leurs bouches des discours qui m’intéressent que leurs conseillers en communication.
L’été dernier et durant plusieurs mois, j’étais mu par des rêves, une utopie, une Minerve, des enveloppes coquelicots, des voyages en train, des séances de travail au Starbucks de la rue Victor Hugo à Lyon, par le développement d’idées traitées dans une grande simplicité stylistique et voilà que ces dernières semaines ont été bruyantes et empreintes de rugosité et d’amertume.
Le pays de France est désormais dans un tel état de déliquescence qu’il est parvenu à m’entraîner dans sa chute durant quelques Dominical Days. Heureusement que pour ma pomme de végétarien, autiste, utopiste, misanthrope, humaniste, je me suis préparé au choc qui se produira après l’envol de la falaise, car l’impact avec les p’tits galets tout doux de la plage en contrebas va être d’une douleur incommensurable pour tous les épicuriens hédonistement carpe diemistes et tous les pauvres, ce qui représente tout de même quelques dizaines de millions de personnes…
Bien avant de partir à la recherche de Minerve avec cette débauche d’énergie que je sais toujours déployer lorsque je deviens un homme de foi avec un but précis, je m’étais progressivement, depuis près d’une année déjà, préparé à ce qui adviendra dans quelques mois, sinon quelques années et dont le gouvernement du pays de France est conscient en ce qu’il va également préparer la population à cet état de fait dès l’automne et je n’oublie pas que j’étais alors déjà la cible de moqueries. C’est ainsi que j’ai, depuis le mois de septembre 2023, entrepris un projet de précaution alimentaire, mais pas que, en prévision du futur conflit qui impactera le pays de France en raison que le délire intellectuel politique et identitaire de tous les acteurs de la Gauchiasserie antisémite Mélenchoniste, communiste, wokiste, écologiste et féministe ayant une quelconque influence est en train de désintégrer le fragile tissu de l’unité nationale de notre pays.
Une préparation d’un voyage sur l’océan de la vie, ça ne s’improvise pas comme le choix inconséquent d’une boîte de pâté et d’un paquet de chips accompagnés d’une bouteille de vinasse vinaigrée rosée.
Une préparation à un conflit majeur ou à une guerre civile, cela ne se prépare pas davantage en dévalisant le supermarché du coin de l’intégralité des paquets de rouleaux de papier toilette contenu en rayon et en réserve.
2019 : année du Covid
Ce qui n’était qu’une affection pulmonaire sans gravité extrême pour 99,99 % de la population, a permis à de nombreux gouvernements d’effectuer des tests de contrôle de population à l’échelle mondiale et les forces de police ont été, en France comme en 1942, d’une extrême obéissance au gouvernement pour chasser ceux qui enfreignaient des lois d’exceptions antidémocratiques.
Restriction de déplacement, de regroupement, razzia des rayons alimentaires et du papier toilettes dans les supermarchés, rationnement des achats alimentaires et mamie dans la cuisine avec la buche de Noël, tandis que le reste de la famille profite du salon.
Marcher seul sur un chemin forestier ou sur une plage : 135 € d’amende
Marcher seul sur un chemin forestier ou sur une plage avec un chien : autorisé.
Faire une séance de footing sur un chemin forestier ou sur une plage : Autorisé.
Boire un café assis en terrasse : 135 € d’amende
Boire un café en terrasse en restant debout : autorisé.
Ne pas porter de masque en papier qui ne protégeait pas du Covid-19 : 135 € d’amende.
Fumer une cigarette ou manger un paquet de chips en public : autorisé
Se rendre au supermarché 80 fois par jour pour effectuer des achats : autorisé.
Ne pas détenir une autorisation remplie et signée par soi-même avant de sortir de chez soi : 135 € d’amende.
Imaginons maintenant qu’à la suite d’un mouvement d’humeur citoyen ayant pour origine le délitement des institutions d’un état hexagonal, que des grèves se généralisent dans l’ensemble des secteurs d’activités stratégiques pour le fonctionnement d’un pays hexagonal et que des problématiques d’approvisionnement surviennent dans les secteurs pétroliers, de transports et alimentaires, sachant que ces trois secteurs combinent les trois piliers indispensables au fonctionnement de n’importe quelle nation du XXIe siècle.
Le premier alimente le second qui alimente le troisième et lorsque ce dernier est en panne, le stress et l’anxiété augmentent, puis la panique s’installe progressivement et lorsque cette dernière s’empare de de la population, il n’est plus possible de réguler ses peurs et encore moins de les contrôler et c’est dès lors, la période idéale pour que s’installent les prémices d’une guerre civile, bien qu’elle soit déjà présente à bas bruit depuis de nombreuses années.
Rien à voir avec les émeutes de banlieues communautaires ou les manifestions qui dégénèrent avec des demeurés, des bas de plafond et des bas du front qui se comportent en Black bloc.
Ces prémices qui mèneront à cette inéluctable issue sont ainsi déjà en cours depuis de nombreuses années en France et dans d’autres pays européens et actuellement en cours d’accélération sans que quiconque ne s’en alarme sincèrement, car c’est le principe de la grenouille ébouillantée qui est à l’œuvre tandis que d’autres soufflent sur le brasier en « conflictualisant », autant que faire se peut, tous les sujets qu’ils abordent (Mélenchon et ses troupes antisémites, communistes, wokistes, écologistes et féministes).
La bascule se produit actuellement de façon erratique de manière localisée et dont la norme du plus grand nombre l’observe paresseusement au travers de son écran de télévision durant quelques minutes lors de quelques reportages.
Lorsqu’elle se généralisera, il sera trop tard pour réaliser un stock de sécurité alimentaire, car les magasins d’alimentations seront vidés extrêmement rapidement par le simple effet que leur approvisionnement se réalise en flux tendu. La pénurie sera donc presque instantanée.
Imaginons également que des conflits dégénèrent de façon croissante en raison que des cartels de trafiquants de drogues et d’armes profitent d’un chaos semi généralisé, qu’un début de guerre civile se propage dans un pays hexagonal théoriquement démocratique et que de nouvelles lois antidémocratiques soient de nouveau imposées à plusieurs millions de personnes qui cette fois décident de ne pas obéir et de se rebeller face aux forces de l’ordre qui sont toujours promptes à respecter les ordres de n’importe quelle hiérarchie au mépris de la démocratie et du respect des populations civiles comme ce fut le cas en 1942 et en 2019.
Le premier réflexe d’une grande part de la population ayant définitivement abandonné à l’état sa protection personnelle sera de se retrancher chez elle en prenant soin de se constituer un stock d’essence et alimentaire de confort pour quelques semaines. Mais lorsque ce réflexe immédiat se reproduit plusieurs millions de fois en un laps de temps très court, les stations-essence et les rayons de supermarchés se retrouvent intégralement vides en quelques heures, ce qui engendre, un stress intense, une anxiété qui se généralise en un état de panique qui aggrave la pénurie et permet à la violence de se manifester plus facilement entre citoyens.
L’exemple le plus récent remonte à la période du COVID-19 lors des restrictions de déplacement imposées par le gouvernement avec des rayons vidés en quelques jours et un début de rationnement alimentaire mis en place par les commerçants, alors qu’aucune forme de conflit de quelque nature que ce soit n’était en cours.
Plus récemment, les émeutes en Nouvelle Calédonie en ont été un exemple concret des difficultés auxquelles chacun pouvait être confronté.
L’unique solution pour les citoyens de parer aux éventualités des grèves dans les secteurs stratégiques et contre une future guerre civile est de s’en prémunir en établissant un plan d’action d’une extraordinaire simplicité.
Primo : choisir un lieu d’habitation basé dans un secteur de centre-ville, car ce sont les endroits les plus sécurisés par les forces de l’ordre même si elles se montreront toujours promptes à suivre aveuglément les ordres de la hiérarchie. Pour les banlieusards et les ruraux, souhaitons leur bonne chance pour survivre, car ils seront les premières victimes civiles.
Secundo : constituer son lieu de vie de manière très confortable permettant de se détendre et de se relaxer durant le temps de la crise. (Mobilier, décoration, agencement…)
Tertio : prévoir un stock alimentaire diversifié, d’hygiène et de médicament de base pour 12 mois par personne.
Quarto : conserver 70 à 80 litres d’eau minérale par personne en cas de défaillance du réseau d’eau potable.
Quinto : posséder des chandeliers et plusieurs dizaines de chandelles en cas de coupure de courant.
Sexto : être pourvu d’une plaque de cuisson alimentée au gaz butane avec des bouteilles de gaz de 6kg en cas de coupure d’alimentation électrique ou de gaz.
Octavo : s’équiper d’un chauffage au gaz autonome alimenté par des bouteilles de gaz.
Septimo : une bibliothèque de quelques centaines de livres à lire afin de se distraire sans autre besoin que la lumière naturelle.
Ces huit points sont une base minimale à considérer pour parer à tout confinement volontaire ou contraint et permet de se prémunir contre un état de stress et d’anxiété généralisée menant irrémédiablement à la panique.
Le stress augmente la sensation de faim et de soif, l’anxiété annihile la sensation de satiété et la panique provoque l’état boulimique. Posséder un stock alimentaire aussi conséquent diminue considérablement l’état de stress dû au problème d’approvisionnement.
Cette préparation est terminée pour ma part à 99% et lorsque j’entends maintenant les inquiétudes de mes congénères concernant l’avenir à court ou moyen terme, sinon les possibilités d’une future guerre civile ou de grèves d’ampleur, je ne compatis pas et suis hilare intérieurement, car je me prépare à cela depuis près de deux ans et le 1% restant sera finalisé à la fin du mois de septembre 2025.
Le respect de ces simples consignes de précaution permet de se prémunir durant le temps de la résolution d’un conflit ou de se préparer progressivement à un mode de vie différent en cas de prolongation au-delà de trois mois.
Une étude récente de David Betz sur un conflit significatif et les probabilités d’une prochaine guerre civile en France ne relèvent pas de la fiction, mais sont bien réelles et de nombreux experts internationaux commencent également à se pencher sérieusement sur le sujet tout comme le gouvernement du pays de France.
Concernant les symptômes de ce prochain conflit, ils sont à retrouver dans la situation culturelle, sociale et politique du pays avec une délégitimation du pouvoir politique dans l’intégralité de ses strates, une pression administrative et financière sur les citoyens et les entreprises, un abandon judiciaire concernant les actes délictueux et criminels, une prise de pouvoir des juges et des autorités non élues par les citoyens, une croissance exponentielle de la violence sous toutes ses formes, un afflux incontrôlé de migrants clandestins validé par des instances administratives françaises et européenne, le délitement de l’éducation, de la santé et de la sécurité quotidienne… Cette liste, longue comme l’éternité, n’est que l’esquisse d’un effondrement inéluctable en cours.
Il n’est plus temps de savoir comment arrêter l’effondrement généralisé du pays, mais de se préparer à celui-ci, car il est inéluctable.
Ma légendaire misanthropie me protège toutefois de toute inquiétude pour mes concitoyens et mes voisins, car je suis un individualiste forcené et j’ai une propension à ne pas lever le petit doigt pour venir en aide aux insouciants et aux épicuriens hédonistement carpe diemistes qui auront préféré bitcher en terrasse et sur les réseaux sociaux en entretenant leur obésité heureuse plutôt que de se préparer à un futur conflit en prenant un minimum de précaution alors que tous les signaux sont au rouge depuis plusieurs années.
Te concernant, cher lecteur, lectrice, je te souhaite d’avoir préparé à temps tes réserves stratégiques, et si tu n’as pas encore commencé, sans doute devrais-tu te préparer à le constituer dès maintenant afin de ne pas te retrouver comme la cigale de la fable de la fontaine.
Pour information,
La misanthropie, ce n’est pas une compétence que l’on acquiert au cours d’un stage de développement personnel de communication non violente (CNV). C’est un trait de caractère, une qualité pour certains (et pour moi) et un défaut pour le reste des gens. C’est également ce qui permet de sauvegarder son intégrité physique et/ou psychique lorsqu’il s’agit d’effectuer un choix important.
À la lecture de ces dizaines de lettres précédentes, une interrogation qui peut naturellement survenir pour tout lecteur attentif.
Un individu peut-il être à la fois profondément utopiste, misanthrope et humaniste ?
Une belle question pour clôturer un sujet d’actualité qui sera dans un avenir à court ou moyen terme présent dans notre quotidien.
Concernant l’utopie, j’avais précédemment traité de ce sujet et avait apporté trois réponses qui s’imposaient naturellement.
1. Une utopie qui se réalise complètement disparaît du simple constat qu’elle n’est plus et ainsi sa réalisation amène fatalement à l’anéantissement de cette croyance précédente qui ne peut avoir réellement existé et de son souhait de la voir véritablement se réaliser en une quête figée.
Oui l’utopie est atteinte, mais parce qu’elle était informulée de manière parfaite. La conception même de l’idée de l’utopie reposait sur une sémantique erronée qui n’avait d’utopie que la définition alors qu’il s’agissait d’un objectif réalisable sans difficulté.
Il s’agit donc là d’une simple utopie de bazar, conçue par des individus sans croyance et sans foi pour la populace. Un petit rêve doucereux, proposé par des aigrefins comme on en trouve tant dans l’univers médiatique et politique du XXIe siècle.
2. Une utopie réalisée devient également une réalité froide et objective. Elle est factuelle, présente, analysable et toujours décevante. C’était en somme un mauvais rêve, sinon une fausse croyance. Était-ce donc véritablement une utopie ?
Indéniablement non.
Dans les deux cas, il s’agit d’une escroquerie intellectuelle promue pour plaire au plus grand nombre au sein de laquelle chacun entendra ce qui lui plaira et si tel n’est pas le cas, le discours sera suffisamment empreint d’ambiguïté afin que l’individu lambda puisse finalement se persuader qu’il est lui-même l’obstacle à sa réalisation et qu’il doit changer de point de vue afin de contribuer à sa réalisation, sinon s’écarter afin de ne pas être une gêne.
C’est le principe même du totalitarisme démocratique des sociétés occidentales soumises au pouvoir oligarchique de quelques personnes qui persuadent des millions de citoyens qu’ils ont tort de vouloir prendre leur destin individuel en main et que leur Salut ne réside que dans la soumission à des lois iniques tout en les convaincant de voter en troupeau de Panurge pour maintenir au pouvoir ces mêmes roublards.
3. La troisième voie.
L’utopie étant par nature inatteignable pour conserver son origine en ce qu’elle désigne un lieu qui n’existe pas, mais dont la signification s’étend au sens plus large d’une quête. Ainsi, lorsque cette dernière est achevée au sens de la recherche d’une Minerve qui, elle-même, est un idéal et un symbole mythologique, c’est donc une double utopie qui doit être atteinte dès son origine et qui, lorsque sa double réalisation s’accorde avec la réalité, se transforme naturellement en une nouvelle utopie, la troisième voie, afin de concevoir un développement mutuel dans une progression philosophique de l’apprentissage du genre humain dans son entière complexité, car sans nouvelle connaissances à acquérir, la première utopie n’a pas atteint son but en ce qu’une Minerve ne peut être figée dans ce qu’elle représente et ne pourrait à son tour être celle-ci invalidant même cette rencontre, et les trois voies. L’utopie réalisée, la non-utopie et la troisième voie.
En résumé, la troisième voie, dont je ne suis pas simplement partisan, sinon croyant, mais un homme de foi, est une quête d’accomplissement intellectuelle en ce que le savoir philosophique est supérieur à tous les autres parce qu’il interroge chacun de nous en chaque instant.
La misanthropie se définit « classiquement » par la haine, le rejet et la méfiance du genre humain.
C’est une définition toutefois réductrice qui conviendra seulement aux esprits étroits, aux simples d’esprits et aux ignorants, qui ne constituent pas qu’une simple majorité de gens, mais la quasi-totalité du genre humain.
La misanthropie est constitutive de son époque, aussi un misanthrope de l’antiquité grecque ne peut être comparé à celui d’un individu du XXIe siècle.
Dans l’Antiquité grecque, le misanthrope est fréquemment associé à une figure marginale : Diogène de Sinope, Eschyle, Euripide. Leur misanthropie dénonçait surtout l’hypocrisie sociale, la corruption et l’ingratitude du genre humain.
Au XXIᵉ siècle, elle se nourrit principalement de la massification numérique des relations sociales, de la marchandisation des relations humaines, du culte de la fainéantise et de l’ignorance volontaire vanté par la paresse intellectuelle. Concernant l’hypocrisie sociale, je l’évite en me tenant à distance du genre humain dont l’unique souhait est l’épicurisme hédonistement carpe diemiste et dont il n’en connait aucune des deux premières philosophies et uniquement le titre du poème d’Horace.
Au XXIIe siècle, l’humanité disparaîtra de la surface de la terre, aussi le sujet sera définitivement tranché dans le vif du sujet lui-même et tant mieux.
L’humanisme est une définition fourre-tout que l’on peut bourrer comme une panse de mouton à l’écossaise.
En France l’humanisme commence avec les câlins aux arbres en passant par l’anthropomorphisme et se poursuit avec l’écologie punitive pour sauver Gaïa jusqu’au remplacement de la population autochtone française par d’autres populations invitée par des gauchistes antisémites, communistes, wokistes, écologistes et féministes qui n’en accueillent jamais chez eux pour un week-end ou pour une nuit, en raison qu’il y a toujours suffisamment de place dans les terrains vagues, sous les ponts et sur les trottoirs, sinon devant l’hôtel de ville de ville de Paris pour accueillir toute la misère du monde.
Il me semble qu’il doit y avoir autant de définition de l’humanisme qu’il y a d’entraîneurs de football dans les gradins des stades du pays de France et assis sur leur canapé les soirs de match, mais il faudrait vérifier, car il pourrait y en avoir davantage.
Pour ma part, l’humanisme revient à effectuer un geste ou une action gratuite et désintéressée envers une personne que l’on ne connait pas, soit directement, sinon par le biais du bénévolat tout en veillant à ne pas nuire à autrui.
Il s’agit maintenant de répondre à la question…
Je crois profondément en une société humaine meilleure et différente.
Je suis un utopiste forcené et l’établissement d’une nouvelle humanité est possible, mais il convient pour cela qu’elle s’éteigne complètement afin que le processus de l’évolution puisse recommencer.
À ce jour, à l’échelle individuelle et de l’union de deux personnes, la réalisation d’une utopie est toujours réalisable, mais elle se heurte à un obstacle insurmontable dès lors que l’on cherche à l’étendre au-delà de cette limite.
J’ai une aversion naturelle pour le genre humain en ce que je ne lèverai pas le petit doigt pour sauver l’humanité.
Je suis un misanthrope résolu que l’humanité est une anomalie de l’évolution, une tumeur maligne qui se développe progressivement jusqu’à faire mourir son hôte et de ce fait contribue à sa propre destruction.
L’intelligence humaine aurait du progressivement, au fil des millénaires, faire définitivement disparaitre les dieux de l’humanité pour les remplacer par la conscience de soi et un pragmatisme éclairé, mais a choisi la persévérance de croyances sans fondement basées sur l’ignorance et la peur.
Je ne cherche pas à rendre le monde meilleur, car je suis déjà train de le faire, même si c’est difficile et que j’échoue un peu tous les jours.
Je suis un humaniste affermi et œuvre régulièrement au sein de missions de bénévolat hebdomadaires afin d’apporter ma pierre à un édifice commun en veillant à ce que mes actions soient au plus près de ma nature intrinsèque : humaine.
En conclusion
Je donnerai ma vie pour sauver une seule personne digne de l’être, mais je ne lèverai pas le petit doigt pour sauver l’humanité, car qui sauve un homme sauve le monde.
Cette lettre dominicale devrait théoriquement clôturer les sujets anxiogènes qui agitent la population Française et les suivantes devrait tout aussi théoriquement retrouver le chemin de l’insouciance intellectuelle, et si la frustration peut naître ici à la lecture de certains paragraphes en raison de développement trop court, il convient de ne pas oublier qu’une lettre est toujours trop courte.
Une lettre ne devant plus se refermer sans le passage de mes livres lus au cours de la semaine.
Vivre de mes rêves
Lettres d’une vie
Anton TCHEKHOV
Édition ROBERT LAFFONT
Cet ouvrage a été achevé d’imprimer en septembre 2016
Page 500
287. À Tatiana Lvovna Chtchepkina-Koupernik
Le 28 novembre 1894, Melikhovo
28 novembre
Je serai ravi si vous venez me voir, mais je crains que vous ne luxiez vos succulents os et cartilages. La route est épouvantable, le tarantass, pris de douleurs atroces, tressaute et perd ses roues à chaque pas. Lors de mon dernier trajet depuis la gare, les soubresauts de la route m’ont arraché le cœur, si bien que je ne suis plus désormais en mesure d’aimer.
J’entends dire que votre récit paraîtra dans La Semaine. Je m’en réjouis pour vous et vous félicite de tout cœur. La Semaine est une revue sérieuse et sympathique.
Au revoir, mon cher petit ami.
Votre A. Tchekhov
Une lettre ne devant plus se refermer sans une citation personnelle qui vaut parfois mille mots.
Lorsque l’on s’imagine ne pas être à la hauteur pour aborder une personne, il existe des options plus ou moins onéreuses. (Talonnettes, talons aiguilles, marchepieds, échasses, escabeau, échelle, échafaudage)
La faim du mois, la fin du monde et la guerre civile au pays de France