Billet de blog 14 mars 2012

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A
ssis sous la varangue il regardait d 'un oeil pecamineux ces mistons, gitons, bardaches calamistrés serrés dans leur jodhpurs cannelle, cou flexible, aux pâles activités épiphytiques, affidés de quelqu'amenockal podagre et hermaphrodite, vêtus, traditionnellement, de simarre cinabre. Attablés devant des mirepoix fumants servis dans de purs majoliques par des castrats cubiculaires, chrysalides de calandres et de cicindèles, jusées de vielles peaux et perdant leur aiguade, cauteleux face aux oxers, adeptes, comme lérots, de toute palinodie pour peu que leurs plaisirs en aient quelqu''aposthume, coiffés pour d 'aucuns de tarbouch ponceau au gland de soie vermeille, gypaètes émerillonés, posés prés des crédences apportés, il y a si longtemps, par des voirolles normandes jusqu'à ce fort goréeen où dansent la nuit sous leur dalmatique ou leur hongreline blanche, goules et gobelins, lutins, leprechauns,ils valaient bien, ces sybarites, putti de cimaises perdues, guenuches en penailles, gaupes aux humeurs péccantes qui vomissaient, mélancoliques, les dimanches matins des incipit latins purgatifs à des sigisbés bêlants, les hoplites de garde et autres corydons de paccotilles qui accrochaient à la glène de leurs hanches des percales caties et exhibaient sur leur face des caronccules andrinoples, des virots cicatriciels, silons de feu et étrilles de mort qui semblaient sortir de portulmans teratologiques.
Il se plaisait ainsi, sous la varangue, à naviguer, immobile, bagué de sigillaire, broutant ce paturin de cauchemars, accroché au tillac de ces ephialtes aptères, entourés de sicaires marmoréens, sombrant , comme un palimpseste gratté jusqu'à l'os, dans cette vasanie moite, pessaire d'une nuit matricielle qu'il prenait pour endriague. .Surtout quand soudain ces sigisbés interrompaient leurs postures et prétant l'oreille aux guimbris guillochés pertuisés et luisants, aux théorbes samoyèdes , aux guiterne à sept cordes dont les musiques rythmées par les gales et les corybantes se mêlaient aux gargouillis des songes, se mettaient à danser

L'aube se levait alors et passaient de longs vols de salaganes.
Dans l'athanor de ces mauvais rêves il ne restait qu'un ciel tout blanc. Il s 'endormait alors en souriant..

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