Pivot, Bernard,donna il y a longtemps cent mots qui, selon lui n'avaient pas lieu de mourir.
Je vous en propose d'autres
podagre, brehaigne, mirepoix, daron, fric-frac, daube, sigisbée, affeté et afféterie, putto ou putti au pluriel que l'on trouve sur les cimaises, andrinople, zinzolin, vermillon cinabre et garance – nuances de rouge -qui peut etre aussi ponceau ou nacarat, élavé, antiphonaires, galuchat, gobin qui est proche du bancroche, coquemar, margoter( dans le sens de papoter car c'est le bruit que font les cailles et les caillettes dans le sens de jeunes femmes), margouillis, onguent, embrocation, rodomontade, stipendié maugréer, morigéner, antienne,outrecuidant, escalabreux, pusilanime, nonobstant, mistons, calamistré – ainsi que le verbe calamistrer- sigillaire, portulan, anthanor,- dans le sens de four – sybarite ( qui vaut bien hédoniste) coquemar, jalouset, giton, falbala, guimpe,asssoté, attifet et je vous livre le soixantième qui je viens par hasard de découvrir : chauvir ( chauvir les oreilles c est les bouger – pour un cheval par exemple) et ajoutons pour la bonne bouche car j'en oublie, des mots qui me sont chers, encore beaucoup ,hoirie, porte-coton, reître, cacochyme.... Beaucoup sont encore fort usités mais la plupart sont en voie de deshérence.
A vos plumes pour en user et abuser dans des contes pour enfants pas sages.
PS : j'en ajoute quelques uns pour faire bon poids : aruspices ( en mémoire de Yourcenar), Aposthume ( en mémoire du valet de Gascogne de Marot) Chevance ( Brantôme l'emploie au pluriel " ses chevances" ) Douaire,