La liberté a un prix, et en ce 5 novembre 2015, ce n'est plus un prix, c'est une taxe injuste et grevée d'une amende sévère, le tout en forme de lourde menace.
Eh bien non ! Cela ne suffira pas à entraver l'esprit d'investigation de Médiapart, son esprit de liberté, cela ne suffira pas à étouffer le travail de veille d'Arrêt sur Images.
Menacer la presse d'information dans son existence, c'est indigne de la République, indigne de notre pays ! Messieurs et Mesdames de Bercy, Messieurs et Mesdames du gouvernement, ouvrez les yeux sur qui détourne vraiment l'argent de notre République, soyez intransigeants avec les fraudeurs, et demandez-vous qui est à taxer impitoyablement.
Médiapart a besoin de notre aide financière. Les enjeux et les arguments sont clairement dressés dans les articles publiés aujourd’hui : celui d’Edwy Plénel qui dénonce l’injustice, l’illégitimité et l’incohérence du redressement fiscal imposé au journal ;
Celui de François Bonnet qui replace ce combat dans le contexte d’une presse sinistrée et concentrée entre les mains de quelques industriels et banquiers ;
L'interview de Jean-Pierre Mignard dont l’argumentation étaye la justesse de ce combat de longue haleine qui n’est pas terminé.
Et pour marquer notre totale solidarité, nous ferons nôtres ces mots de Jaurès (1911) : « Ce qu’il y a de grand dans la démocratie et dans la Révolution française, c’est l’application au monde réel du rêve de fraternité. »
Soyons grands, soyons fraternels, mobilisons-nous pour aider la presse libre : vive Médiapart, vive Arrêt sur Images !
CAMédia, à la mesure de ses moyens, participe au soutien financier.