En 2010, cette diffusion avait été autorisée par le tribunal de grande instance de Paris, puis par la cour d’appel : quelle est donc cette institution garante des libertés fondamentales qui dit oui un jour, puis non le lendemain ?
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Photo prise lors de la quatrième rencontre avec Médiapart, Montluel 7 juillet 2013
Une « justice » qui s’efforce de faire taire un organe de presse indépendant en lui imposant des astreintes financières considérables et d’extravagants dommages et intérêts à verser à …une milliardaire ? Une « justice » qui muselle Mediapart en lui interdisant à l’avenir de mentionner des pièces à conviction qui continuent par ailleurs à être utilisées par les tribunaux ? Une justice qui interdit désormais à Mediapart de rendre compte des procès en cours de l’affaire dite « Bettencourt » ? Une justice qui ne protège pas la liberté d’informer et qui n’a de considération ni pour l’intérêt général ni pour le débat démocratique ?
Nous, collectif d’abonnés de Médiapart, radicalement attachés à la liberté de la presse, affirmons notre entière solidarité avec la rédaction du journal dans cette affaire.
CAMédia