Damien Glez

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Carnets burkinabè

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Billet de blog 27 mars 2009

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Que la lumière ne soit pas !

Même avec toute la bonne volonté du monde, il n’est pas facile pour un Burkinabè de prendre part aux grands rendez-vous de l’activisme mondial.

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Même avec toute la bonne volonté du monde, il n’est pas facile pour un Burkinabè de prendre part aux grands rendez-vous de l’activisme mondial.
Ce 28 mars, WWF (World Wide Fund for Nature) invite les habitants de plus de 1000 villes du monde à «voter pour la planète», en éteignant les lumières entre 20h30 et 21h30. Mais l’électricité n’est pas le bien le mieux partagé au Burkina Faso. Selon les chiffres de la Société nationale d’électricité (Sonabel), 87 localités sont électrifiées, sur un total de 351 communes – urbaines ou rurales.
La connexion au réseau électrique relève même du miracle en certaines saisons. Pendant trois mois, en attendant les pluies de juin, le Faso est écrasé sous une canicule qui impose plus de 40°C en milieu de journée. Les ventilateurs et les climatiseurs tournent à plein régime et la Sonabel ne peut plus assurer, en continu, la fourniture des précieux kilowattheures. La puissance disponible pour la “pointe” 2009 est de 113 mégawatts et la demande d'énergie devrait se situer autour de 125 mégawatts. Du 16 mars au 28 juin, un programme de restriction dénommé “délestage” est donc instauré à Ouagadougou, divisant en trois zones la capitale.
Le samedi 28 mars, de 18 à 23 heures, le Stade du 4-août, la mairie d’arrondissement de Boulmiougou ou encore la Maison du Peuple n’auront pas de lumière à éteindre...

Illustration 1
Délestage électrique... © Glez

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