Billet de blog 6 février 2014

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Jean-Louis Legalery

professeur agrégé et docteur en anglais retraité.

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Condoléances ?

Du latin cum, avec, et dolere, souffrir, donc littéralement partager la souffrance des autres. C’est l’expression que l’on utilise pour montrer que l’on prend part à la douleur de quelqu’un lors d’un événement tragique et malheureux.

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Du latin cum, avec, et dolere, souffrir, donc littéralement partager la souffrance des autres. C’est l’expression que l’on utilise pour montrer que l’on prend part à la douleur de quelqu’un lors d’un événement tragique et malheureux. « Mes condoléances, avec ce que vous vivez en ce moment », voilà, selon un écho de la page 2 du Canard Enchaîné du mercredi 5 février, ce qu’aurait lancé Sarkozy à Claude Sérillon, conseiller en communication de François Hollande, dans les tribunes du Parc des Princes, avant le début du match PSG-Nantes, le 19 janvier.

On pourra donc constater, une fois encore, que l’arrogance et le monstrueux culot du prédécesseur de Hollande sont intacts et n’ont d’équivalent, pour l’heure, que le comportement de son « cher » ami Tapie. Voilà quand même quelqu’un qui a perdu toute les élections pendant son quinquennat, des cantonales aux sénatoriales en passant par les législatives et la présidentielle et qui a le front de se poser en recours et de parader comme un empereur romain. Voilà quelqu’un qui doit rendre des comptes à la justice dans le cadre, respectivement et excusez du peu, de l’affaire Karachi, de l’affaire du financement de sa campagne par Khadafi, et, accessoirement, de l’affaire Bettencourt, dans laquelle ses proches amis sont toujours impliqués, et qui continue de plus belle à donner de la voix, comme si son retour était inéluctable et qu’il ne se sentait absolument pas concerné par les « tracasseries » que l’on voudrait mettre sur son chemin.

Son autre cher ami, Poutine, peut certainement lui prodiguer d’utiles conseils sur la façon d’accéder au pouvoir sans respecter ni l’issue des élections, ni la démocratie. Mais il y a un détail qui a complètement échappé à Sarkozy, c’est que un nombre croissant de citoyens s’interroge sur la nécessité de garder une monarchie républicaine, un système aberrant qui privilégie le syndrome de l’homme providentiel aux dépens et au mépris de la démocratie et de la collectivité. Donc, en 2017, il est hautement souhaitable que pour Sarkozy, comme pour son successeur, la formule soit tout simplement : ni fleurs, ni couronnes.

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