Billet de blog 15 décembre 2014

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Cédric Lépine

Critique de cinéma, essais littéraires, littérature jeunesse, sujets de société et environnementaux

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Entretien avec Pierre-Emmanuel Fleurantin, CEO de Paris Coproduction Village

 

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1
© DR

Quel est le contexte dans lequel apparaît Paris Coproduction Village ?

Tout commence au festival de cinéma européen des Arcs où nous avions mis en place un marché de coproduction intitulé « Coproduction Village ». Paris Coproduction Village fait suite à la disparition programmée de Paris Project qui avait lieu jusque 2013 au sein du festival Paris Cinéma. Paris reste une ville de cinéma où l’on trouve de nombreux producteurs et parmi les meilleurs vendeurs internationaux du monde : Le Pacte, Wild Bunch, Pyramide, Memento, StudioCanal, entre autres. C’est donc la ville idéale pour ce genre d’initiative.

Comment choisissez-vous les projets ?

Nous avons reçu pour la première année autour de 250 projets sur lesquels nous en avons choisis 12. Le projet doit disposer d’un scénario solide, avec un budget préétabli ainsi qu’un producteur et sans vendeur. Le budget peut malgré tout se trouver en cours de traitement. Nous recevons à la fois des appels à candidature nous présentant les projets de films et nous suivons également de près le travail de certains cinéastes et de sociétés de production avec lesquelles nous restons en permanence en contact.

Quelle est la part du cinéma latino-américain dans les projets présentés et ensuite sélectionnés ?

Sur 12 films sélectionnés, nous avons choisi cette année 2 films : The Beauty of Sharks de Karim Aïnouz (Brésil) et Rara de Maria Jose Martin (Chili). Étaient également présents les résidents de la Cinéfondation parmi lesquels on trouve : Caetano Gotardo, Marcelo Martinessi et Marcela Said. Sur les 250 projets, 20% environ étaient issus d’Amérique latine.

Disposez-vous de certains partenariats avec des structures en Amérique latine ?

En effet, certaines structures nationales en Amérique latine nous ont ainsi financé les billets d’avion de cinéastes et de leur producteurs, alors que la présence de ceux-ci est indispensable pour soutenir et défendre les projets devant les professionnels à Paris.

Comment se passe la collaboration entre professionnels du cinéma entre l’Amérique latine et l’Europe ?

Il y a de plus en plus de collaboration entre ces deux continents. De nombreuses coproductions existent d’ores et déjà et je dois avouer que la Colombie bénéficie à l’heure actuelle d’une très bonne dynamique, ainsi que l’Argentine et le Chili. Il existe en outre des organismes de soutien aux films dans ces pays qui participent à cet élan. À partir de décembre 2014 débutera un nouvel appel à projets pour la session 2015 de Paris Coproduction Village.

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