Bonjour à mes co-rédacteurs!
En deuil de toute raison de parler, et a fortiori d'écrire, je me sens en état de viduité, comme si les éditions de la folie ordinaire m'avaient quitté en un divorce sans consentement amiable.
Quand Sophie Dufau a "commis" cette édition, et m'a invité à y prendre ma part, je me suis senti transcendé dans ce que j'imaginais pouvoir être une prise de parole et d'échanges fructueux en ce qui concerne les questions relatives à la santé mentale des gens de notre pays.
La prise de parole, que ce soit de Guy, de Yves, de Gaulthier ou de bien d'autres, est depuis longtemps avérée et largement construite, et je les en remercie.
Pour autant, je constate que l'édition en question reste très marginale dans ses échos et dans son impact, que les débats attendus et espérés ne sont pas au rendez-vous, et que les commentaires, pour pertinents qu'ils soient, n'ont pas la valeur de construction qu'on pourrait en attendre.
C'est la vacuité de ce moteur putatif de résistance qui m'amène à l'abandonner, au profit d'un blog personnel à venir, certes moins ordonnancé, mais où les réactions seront plus nombreuses. Car l'heure est trop grave pour que nous nous satisfaisions de "parler entre nous", sans écho médiatique réel, de ce qui menace les plus faibles de notre tissu humain.
Ciao, et merci à tous
Jean Claude Duchêne