Billet de blog 13 décembre 2011

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Antonella Santacroce

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NOUS, LES INTOUCHABLES...

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NOUS, LES INTOUCHABLES...

« (...) la nuit de la servitude et de l’ignorance n’est pas dissipée par une illumination soudaine et totale, mais atténuée seulement par une lente série d’aurores incertaines. »

(J. JAURÈS)

Olé ! Holà ! Là-bas !

Toi qui te

dis

toi

qui

t’auto proclames

médecin

et docte

DOCTEUR ès âmes

toi

qui te connais si

bien

en une

si absolue si dévergondée

Ignorance

` et en de

si savantes barbaries !

toi

qui

ne sais

même pas

trébucher

sur ta dérisoire

monture

(notre actuel Sancho !)

ne connaissant

même pas le

poids d’une

timide

probance !

Ô toi

qui te réjouis

si fort

– à tes yeux

délurés –

à ce

redresser

(recoller ?)

que tu fais de

cette branche

tombée à

terre

et qui

(à ton œil si

astucieux !)

apparut

tordue...

Toi

(encore et

encore)

toi

qui crus

si bien

délier ce

nœud

ensanglanté

qui

fut cousu

par des larmes de

sang et de

feu ...

Toi

qui t’agites et qui

sais si bien

– bien que vainement –

t’agiter

–micro à la main –

sur les

planches en bois

de ton

inépuisable

inentamable

Narcissisme

Pour te

donner

finalement ! en

spectacle

– exactement

comme tes

prétendus

Ennemis

et pour la seule

raison

qu’ils

– ces abrutis –

voudraient

voler

voudraient te

soustraire

ton irremplaçable

présence à cette

place

« Liberté !

Dignité ! »

tu vas criant

au vent

Oh là là !

(et nous nous efforçons de

bloquer un petit peu

– l’arrêtant –

ce Grand Flux de

Divagations extravagantes...)

Oui ! Nous !

Ceux que toi

dans ton si riche show

tu dénommas

les fous autonomes

de

France et de Navarre,

avant de nous

laisser nous présenter et

parler !

Lâche-toi lâche-toi

mon BRAVE !

mon GRAND !

et

laisse donc tomber ces

faux semblants

de magicien

que tu endossas

lorsqu’il n’y avait

pas encore

de danger

à ce faire

Ressaisis-toi de

ton baluchon colonial

et vas te chercher de

l’eau là où

tu sais !

Et avec ta

propre crécelle !

Non !

Non !

Non pas pour

nous abreuver !

Nous en avons

assez

de l’eau de

cette fontaine !

Pour toi ! Pour

vous !

Oui

Pour vous tous !

Contraints que vous êtes

(à l’heure présente)

d’exercer

(comme vous le dites

si joliment)

quasi

cloîtrés dans

votre actuel

demi-savoir

Vous

encore et encore

qui

pourtant

estimiez pouvoir

parfaitement

exercer votre

incorruptible métier

– bien que

rayant

cruellement

(lorsque vous et

vous seuls le

jugiez utile)

vie et révoltes

au nom du Bien-Être

– sur vos actuels

et si MUETS

esclaves...

reconnaissants !

Vous...

Si Etrangers

aux tourments de

leurs âmes

Vous

les Ennemis jurés

de tout Art

véritable

et

de toute

véritable

pénòsa

parole

dès lors qu’ils

– cet Art et cette

même pénible Parole –

choisissent de

cheminer SEULS et

de par eux-mêmes

à la rencontre des

risques

(mortels ?)

acquis

par ces

linceuls

dénaturés

par l’obéissance

à vos Ordres

Aveugles/ Aveuglants ?

Néanmoins

ce cœur

(en sa grande

innocence)

cet Art

(dans son inouïe

opulence `

éprise d’Aventures)

ne manqueront pas de

t’offrir

à toi` !

oui

à toi !

notre doctus docteur Cervon (*)

une place

bien méritée

au plus près de

la présente

parole

Et vous n’aurez qu’à

vous en réjouir

cher Docteur

car

elle fut estimée

(cette même parole)
brûlante dans sa

puissance

Cela

(cette offre)

afin que

tu/que vous ( oh ! si nombreux à l’appel ! )

puisses/puissiez ?

(pour l’instant tout au moins)

ne pas tout à

fait

échouer

dans votre

fragile nacelle

Ne pas

tout à fait

disparaître dans

ces flots amplement

tempétueux

– Bien que vous et

moi également

nous sachions que

toutes ces harassantes

études

exercées

sur nous et

sur nos à jamais

renaissants

déliriums

à jamais clamant

(n’est-ce pas ?)

la vie et/ou la mort

ne dureront que

le temps d’un

éclair

dans ce

perpétuellement

changeant

Univers humano-historique...

Le temps

(pour nous tous)
de rejoindre

la si

douce si

rêvée si

songeuse

nébuleuse

d’Andromaque...

Pour que –

tu/vous

– imprescriptible(s) docteur(s) –

vous qui vous

y
connaissez si

bien en la

matière

– touchiez

(puissiez finalement toucher ?)

ce SEUIL

si tragique mais

également

si.... comique

parfois...

– Comico-tragique `

(muy bien)

ou

tragico-comique !,

comme l’on dit

Mais qui

– à ses propres dire –

se voudrait également

ab-so-lu-ment

SOMPTUEUX en

héritages...

s’agissant

(il faut bien l’avouer)

d’hériter de lui

de ce Seuil

lourd de notre illimitée

limite à nous ?

Nous qui sommes

( ... et qui ne le serons plus ?)

les actuels

Acolytes

immémoriaux

de la Planète...
Nous

les à jamais

impérissables

les à jamais

renaissants

INTOUCHABLES...

Sur cette si sombre

et tournoyante

Terre...

Antonella Santacroce

(*) Cerf, biche, en italien se dit ; cervo/cerva.

De plus ce « Cervon » fait songer à cerveau !

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