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En japonais, sawa sawa est un son signifiant le bruissement de la végétation au passage de l’air... Image allégorisée du vent ? Métaphore de la grâce et de la beauté, également.
De sawa sawa, le danseur et chorégraphe Pascal Giordano tire un dialogue Homme-Nature alerte et vif. Une attention particulière à chaque bruit, à tous les sons, exalte les couleurs et ses différentes matières, créant ainsi un monde de sensations qui transforme notre perception du réel.
Un seul être apparaît dans ce paysage, sans pour autant faire de SAWA SAWA un solo.
La scénographie vidéographique et lumineuse interagit en direct avec le danseur et la musique. Elle crée un environnement où le corps, à la fois aérien et enraciné, incarne la trace, le passage.
La danse, lente ou d’une rapidité ébouriffante, évolue entre fluidité et saccades ; la précision des gestes témoigne d’une ample respiration.
« Il s’agit d’interpeller celui qui regarde et, tout autant, celui qui fait. Je cherche à développer un univers à l’esthétique simple et déterminée, loin de toute narration, transmettre au public des sensations plus que des messages, inviter à vivre une expérience particulière le temps d’un spectacle, à le ressentir plus qu’il ne se comprend. ».
SAWA SAWA de Hapax Compagnie, interprété par Pascal Giordano, Réalisateur : Claudio Cavallari, Régisseur lumière : Jérôme Bertin, Compositeur : Sébastien Berteau, Costumière : Sandrine Baudouin... au Théâtre des Lucioles, 10, rue des Remparts St-Lazare, Avignon, à 16h jusqu’au 31 juillet 2011.