Transparence, c’est le roman d’une humanité dépossédée de ses données, livrées aux géants du net. Une humanité qui s'est soumise et a accepté de troquer sa liberté contre la sécurité. C’est aussi le nom d’une petite société du numérique inconnue qui, un jour, va émerger à grand bruit.

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L’histoire se passe dans 40 ans, rien n’y est vraiment différent de notre époque, tout y est juste aggravé : l’environnement est saccagé, les mers ont monté, l’air est irrespirable, et les humains précaires vendent leurs données les plus intimes à Google contre rémunération.
Notre personnage principal, une femme surdouée employée de Google, qui parle à la première personne, comme pour témoigner (attention, c’est important pour le dénouement !), souffre de voir l’humanité dévoyer son âme à Google, qu’elle quitte pour fonder sa propre société : Transparence, laquelle ne se révélera pas plus éthique que Google, puisque elle va finir par promettre… l’immortalité !
La directrice de Transparence est ambiguë, persuadée de travailler pour le bonheur de l’humanité grâce à sa petite start-up, alors qu’elle navigue dans les eaux troubles du culte de la personnalité, de la secte chrétienne, de l’eugénisme, et de la manipulation mentale.
Le lecteur est en droit de se demander ce que signifie cette révolution numérique incroyable et dangereuse, qui ne donne pas de détails sur ses techniques, qui n’avance aucune preuve de sa réalité, mais qui met le monde à ses pieds. L’explication viendra à la toute fin, et elle est renversante !