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On y retrouvera les grandes idées qu’on aime chez lui : la désobéissance quand il s’agit de garder sa liberté de penser, l’obéissance - pour « n’écraser personne » - aux lois et aux choses, la modernité, la vertu et le virtuel, le don – sans réciprocité possible, mais avec transitivité -, le pardon « superlatif du don, et son excellence ».
À son regard pétillant et moqueur, on le sait d’emblée plutôt espiègle, et lire ses chahuts d’étudiants n’étonnera pas le lecteur. Chahut dont Michel Serres fait l’éloge, puisque pour lui le chahut se justifie pour deux bonnes raisons : « par dérision envers les hiérarchies lourdes ou sottes, et pour honorer la pensée vive et libre ». Ses morales espiègles ont cette saveur particulière, mélange d’érudition, de lucidité et de confiance, en particulier en la jeunesse, qui, comme Petite Poucette, tient le monde entre ses mains, main-tenant.