
L'espoir est vain. "La décision est prise", a lancé le député UMP et président du Comité des finances locales (CFL), Gilles Carrez, selon Les Échos.fr (Lire ici l'article). Pas de retour en arrière possible : les PV de stationnement vont bel et bien augmenter, passant de 11 euros à 17 euros, comme l'a annoncé mardi 08 février 2011 le ministre du Budget, François Baroin, sur le plateau de France 2 (Voir ici la vidéo) . Pour autant, impossible d'avoir une précision sur la date de mise en application du nouveau tarif. Mais Gilles Carrez assure avoir "insisté auprès du gouvernement pour que la date du 1er juillet soit retenue parce qu'il y a un important travail de préparation à faire d'ici là", toujours selon l'article des Échos.fr.
Le même jour, mardi 08 février, François Baroin annonçait par ailleurs un déficit record des finances publiques : "Le chiffre est historique. Le trou des finances publiques s'est creusé à 148,8 milliards d'euros en 2010, contre 138 milliards l'année précédente", d'après Le Figaro.fr (Lire ici l'article). Ceci expliquerait-il cela ?... Mais selon Gilles Carrez, "cette hausse des amendes de stationnement représente un enjeu d’aménagement très important pour les centres urbains, ce n’est pas simplement pour récupérer de l’argent", rapporte France Soir.fr (Lire ici l'article). Pour autant, il s'agit bien d'un "jackpot" pour l'État, comme le souligne le journal : "Selon Gilles Carrez, l'argent des contraventions représente actuellement 600 millions d'euros par an. Faites le calcul, une augmentation de six euros pourrait permettre de frôler le milliards. Jackpot !". Nous comprendrons mieux pourquoi la commission des Finances de l'Assemblée nationale avait préconisé initialement d'augmenter les PV de stationnement à 20 euros...
Par ailleurs, cela n'aura pas échappé au député Nouveau Centre Charles de Courson, que, jusqu'à présent, certains automobilistes préféraient risquer de payer l'amende à 11 euros, parfois plus avantageuse : "Là, les gens feront le choix de payer le parking" (FranceSoir.fr). Dommage que toutes ces bonnes résolutions soient un tantinet gâchées par l'affaire concernant un élu du Centre, Olivier Marleix, conseiller de l'Élysée, qui aurait fait valoir ses relations pour ne pas être verbalisé lors d'un excès de vitesse : "Alors qu'il aurait dû repartir avec une amende forfaitaire de 135 € et un document lui indiquant qu'il risquait la perte de quatre points sur son permis de conduire, Olivier Marleix, qui circulait d'ailleurs avec une voiture immatriculée à Paris... du parc des voitures élyséennes, n'a pas été inquiété. D'après nos informations, après avoir décliné son identité, il n'a pas hésité à faire valoir ses relations, auprès des gendarmes qui venaient d'effectuer le contrôle" (Lire ici l'article)...