Quand j'étais petit, je voulais être maîtresse, vétérinaire ou encore Jedi. Bref, une sorte de chevalier masqué protégeant la vie de ses concitoyens. Finalement, je suis journaliste... Mais j'avoue avoir été quelque peu tenté samedi 10 octobre durant les Journées de la Sécurité intérieure, organisées par les services de l'Etat. Policier, pompier, gendarme... L'uniforme a encore de l'avenir !
Se faire "taser" : bien plus qu'un fantasme pour certains !
La possibilité n'était pas offerte ce samedi de se faire "taser" place de la Libération, mais les représentants de la Place Suquet ne tarissaient pas d'humour pour expliquer le fonctionnement de ce pistolet à impulsion électrique, arme dont l'usage fait particulièrement polémique soit dit en passant. Objectif ? Maîtriser la personne incriminée sans pour autant multiplier les contacts physiques. Pour ce faire, deux dards délivrent une forte décharge électrique durant 5 secondes : de quoi avoir raison de toute vivacité ("vitalité" diront certains...). Répression uniquement ? La Police National sait parler aux jeunes : en mal d'effectif, elle joue aussi la carte de la proximité et espère ainsi susciter des vocations. De mon côté, l'amorce n'a pas prise. Je continue...
Bouche-à-bouche or not bouche-à-bouche ?
"Monsieur, monsieur ! Si vous m'entendez, clignez des yeux !" Un défibrillateur est posé à mes côtés... Chaque année, 40 000 à 60 000 personnes décèdent par arrêt cardiaque alors qu'un massage adapté et l'usage d'un défibrillateur permettraient de réduire de 30% ce risque. Aujourd'hui, ces appareils se multiplient dans les lieux publics et même s'ils sont pour la plupart semi-automatiques (une synthèse vocale explique le cheminement de l'opération), un petit exercice pratique pourra en rassurer plus d'un, histoire de ne pas perdre la totalité de ses moyens le jour J. Chaque année, la Croix Rouge forme près d'un million de personnes aux premiers secours. Me voilà rassuré : j'étais entre les mains d'un professionnel. Dommage que je ne supporte pas la vision du sang ; je continue...
Les experts Dijon
Pendant ce temps-là, Treiber court toujours. Piste de choix : la police scientifique a retrouvé le week-end dernier un cœur qu'il aurait gravé dans un arbre... Moins bling-bling qu'à Miami, plus économe qu'à Manhattan, la police scientifique de Dijon et la gendarmerie ont pourtant des résultats quasi similaires. Dans les laboratoires, dans les services d'identités judiciaires ou sur les scènes de crime, ces experts à la Française sont chargés de récupérer et d'analyser les indices et traces laissés par les criminels. Empreintes digitales, poudre révélatrice, lampes ultraviolets : il s'agit de mettre en évidence le moindre cheveux et ce, le plus rapidement possible, le corps d'une victime ne pouvant difficilement rester plus de 2 jours à l'air libre. Ces prélèvements effectués, ils sont envoyés pour la plupart au laboratoire de la police scientifique de Lyon pour y être analysés. Derrière des ordinateurs, des policiers luttent contre un nouveau fléau : la cyber-criminalité ou les atteintes au droit sur le net...
Finalement, à défaut d'être un super-héros sauveur de l'humanité, je vais déjà essayer d'être journaliste...
