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Billet de blog 15 juin 2011

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Europe: bientôt la fin de la zone euro?

Les pays de la périphérie européenne vont-ils aban- donner l'euro d'ici cinq ans? C'est en tout cas ce qu'avance l'économiste Nouriel Roubini, connu pour avoir prévu la crise financière de 2008.

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Les pays de la périphérie européenne vont-ils aban- donner l'euro d'ici cinq ans? C'est en tout cas ce qu'avance l'économiste Nouriel Roubini, connu pour avoir prévu la crise financière de 2008. «Alors que l'agence de notation Standard & Poor's a dégradé de trois crans la note de la Grèce qui devient ainsi le pays le plus mal noté au monde, l'éminent économiste Nouriel Roubini entrevoit la fin de la zone euro», note Le Figaro.fr (Lire ici l'article).

Aux yeux de l'économiste, "la crise de la dette qui affaiblit actuellement la zone euro met en lumière les failles de cette union monétaire. De fait, la zone euro n'a jamais été une "zone monétaire optimale", autrement dit un groupement de pays qui a tout intérêt à partager une monnaie unique. "Il y a en effet toujours eu de trop fortes divergences économiques et de compétitivité entre les pays de la zone euro. Les pères fondateurs de la zone euro espéraient toutefois que les divergences entre les politiques budgétaires, monétaires et de taux de changes soient compensées par une accélération des réformes structurelles au sein des pays de la zone euro. Ces mesures auraient ensuite permis aux pays de l'eurozone de converger".

Une analyse qui va à l'inverse de celle de la filiale de Legg Mason (ndrl : société de gestion d'actifs), Western asset management, reprise par boursorama.com : "L'euro pourrait devenir une monnaie de réserve mondiale et la zone euro pourrait accueillir de nouveaux membres au cours des prochaines années. La très probable restructuration de la dette de certains États périphériques ne devrait pas provoquer l'effondrement de l'euro. A court, voire moyen terme, la monnaie unique pourrait même consolider sa position de devise stratégique avec la possible entrée dans l'Union d'anciens États du bloc soviétique" (Lire ici l'article).

Et d'ajouter : "Si les États périphériques sont peu disposés à sortir de l'euro, les pays du cœur de l'Europe sont tout aussi peu tentés par l'idée. Certes, l'Allemagne pourrait bien se lasser de son rôle de bailleur de fonds de dernier ressort et la réintroduction éventuelle du mark ne déclencherait pas de panique bancaire. Mais l'euro s'est avéré une manne pour le secteur exportateur allemand et explique en partie l'excédent actuel de l'économie allemande. L'Allemagne est le principal bénéficiaire de la monnaie unique et n'a aucun intérêt à en sortir".

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