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Billet de blog 16 septembre 2011

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Classe politique: La planète des singes?...

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L'homme - politique surtout - descend du singe... Dans une interview accordée au site d'informations Atlantico.fr, le politologue Arnaud Mercier distingue deux typologies dans la classe politique : les "babouins" et les "chimpanzés". "Les éthologues se sont aperçus que les babouins, vivaient dans une société extrêmement hiérarchisée, avec beaucoup de luttes de pouvoir qui peuvent être extrêmement violentes. Le babouin numéro un est le chef. Il impose son autorité sur le groupe. Il ne peut être contesté que par le babouin numéro deux, qui, lui-même, ne peut être mis en cause que par le numéro trois et ainsi de suite. Bref, chez les babouins, on a une guerre des égos, parce que plusieurs se sentent l’âme d’un conquérant et veulent le pouvoir pour s’imposer. En politique, ceux qui s’en sortent sont les babouins" (Lire ici l'article).

Selon le politologue toujours, "ceux qui servent un peu de caution au système, les "gentils", sont les chimpanzés. Dans un système politique, et même à l’intérieur d’un parti, il faut des "chimpanzés" et des "babouins". Un monde avec seulement des "babouins" serait invivable. Ils se boufferaient tous le nez - le museau- entre eux". Simone Veil, ex-ministre de la Santé, est décrite comme un "super chimpanzé". Au contraire, François Mitterrand serait à classer chez les babouins, Nicolas Sarkozy également - Jacques Chirac étant aujourd'hui un "vieux babouin".

Si cette classification devait se révéler exacte, Ségolène Royal, candidate à la primaire socialiste, serait certainement elle aussi un "babouin" au vu de ces dernières sorties verbales : "Le point faible de François Hollande, c'est l'inaction", assure-t-elle au Figaro.fr (Lire ici l'article). "Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose qu'il aurait réalisée en trente ans de vie politique ? Une seule ?" Quant à Martine Aubry, Ségolène Royal fustige sa méconnaissance des campagnes. "Sa seule expérience électorale, c'est une législative perdue en 2002. Passer de rien à une campagne présidentielle, ce n'est pas facile", glisse-t-elle. Elle leur reproche également d'esquiver le débat. "François Hollande avait promis un livre sur son projet, il publie une compilation de discours et Martine Aubry se contente d'écrire une lettre aux Français", déplore-t-elle. Or, Ségolène Royal s'estime mieux préparée que ses adversaires".

Du côté d'Europe écologie Les Verts, un "chimpanzé" révélait son amertume lundi 12 septembre... D'après le bras droit de Nicolas Hulot, celui-ci "a tenu à dire ce qu'il a sur le cœur", note Le Monde.fr (Lire ici l'article). Dans un courrier de six pages, "le père du Pacte écologiste revient sur les raisons de son amertume et ne mâche pas ses mots à l'égard des écologistes d'EELV. A ses yeux, ni lui, "ni encore moins" son équipe de campagne, "n'avons la moindre chose à nous reprocher". "L'issue de cette primaire était écrite", assène-t-il. Il a eu l'impression "d'être mis en examen" – allusion transparente à sa concurrente, l'ex-magistrate Eva Joly –, l'impression, aussi, "d'être un corps étranger suspect, contraint de démontrer régulièrement sa bonne foi". Une attitude qui l'a profondément "blessé" dit l'ex-candidat, qui tacle au passage ceux qui "ont trahi sa confiance". Les mots d'un chimpanzé certainement...

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