Vrai ou faux ?... A l'heure où les étudiantes syriennes se voient interdites de porter à l'université un voile couvrant leur visage, en France, un particulier met en place un fonds de soutien pour les femmes en niqab, qui seraient verbalisées dans la rue. Le 12 juillet 2010, la veille de l'adoption par les députés français du projet de loi destiné à interdire le port du voile intégral dans les lieux publics, Rachid Nekkaz - ancien candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2007, qui avait dû abandonner faute de parrainage -, a annoncé sa volonté de payer toutes les amendes de 150 euros des femmes qui continueront à porter le niqab. Dans une interview accordée au Figaro.fr, il explique qu'avec sa femme, ils ont "tout simplement ouvert un compte sur lequel [ils ont] déjà viré la somme de 200.000 euros. D'ici au mois de septembre, il y aura un million d'euros de disponible...". Or selon le site Agoravox.fr, Rachid Nekkaz ne serait ni plus ni moins qu'un "professionnel de l'esbroufe politique"...
... "A l’époque [ndlr : en 2007], le candidat n’avait rien trouvé de mieux à faire que d’acheter un parrainage aux enchères avant de le déchirer en direct sur le plateau de LCI, coup de pub assuré ! Il nous avait même fait croire qu’il vendait sa maison pour financer sa campagne... Au final, alors qu’il annonçait avoir reçu 521 promesses de soutiens, le candidat récoltera 13 malheureux parrainages...".
