Les faits se sont produits entre le samedi 23 avril au soir et le lundi 25 avril 2011 au matin. Un ou plusieurs individus ont cassé une porte-fenêtre et ont pénétré par effraction dans les locaux de dijOnscOpe. Aucune trace de fouille, aucun vol d’objets de valeur : les cambrioleurs ont "seulement" emporté une vieille unité centrale et un disque dur de marque bon marché. Sauf qu’ils contenaient tous deux des informations professionnelles…
Pour entrer, le ou les auteurs de l’infraction ont cassé une des deux vitres de la porte-fenêtre menant depuis le rez-de-chaussée vers nos bureaux. Et voilà que débute l’intrigue : les locaux n’ont pas été fouillés. Seuls deux éléments ont été dérobés : une vieille tour HP et un disque dur de marque quelconque. L’écran plat du PC et les éléments attenants n’ont pas intéressés les voleurs, qui ont tranquillement cheminé jusqu’à la cuisine afin de trouver un sac, probablement destiné au transport de leur butin. Au passage, ils ont eu le loisir de traverser l’entrée, où se trouvaient sacs à main et lunettes de marque... qu’ils ont laissés en l’état. Tout comme quelques nouveaux appareils électroménagers présents dans la cuisine, qu’ils ont royalement négligés.
Loin de nous l’idée de paraître suspicieux... Et pourtant nous le sommes. Force est de constater que ces cambrioleurs du dimanche semblaient bien connaître leur affaire, eux qui se sont dirigés vers le matériel de dijOnscOpe et lui uniquement. Que pensaient-ils découvrir sur la mémoire de l’unité centrale et du disque dur ? Quelques informations croustillantes sur nos affaires en cours ?... Dommage pour eux : elles subsistent en un lieu plus sûr. Néanmoins, ils disposent désormais de l’intégralité de notre fonds d’images, la liste de nos contacts officiels, l’accès au site et à notre serveur mails ayant été bloqué dès le constat de l’infraction. De fait, suite au relevé des empreintes effectué par la Police lundi 25 avril 2011, nous avons déposé plainte contre X pour les faits constatés et attendons les conclusions de l’enquête préliminaire.
Rappelons que nous travaillons actuellement sur des sujets sensibles pouvant porter atteinte à certaines personnes ou groupes de personnes. Rappelons également que rien n’entravera la liberté d’informer de dijOnscOpe : procès et dépôt de plainte intempestifs, malversation et chantage publicitaires, effraction et atteinte aux biens. Peu nous importe : la presse indépendante, indiscrète et incorruptible avance.
Maintenant, vous savez.