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Billet de blog 27 septembre 2011

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Retour sur la semaine "horribilis" de Nicolas Sarkozy...

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"La semaine noire de Nicolas Sarkozy", n'hésite pas à introduire le journaliste Jean-Marie Colombani dans un article publié sur Slate.fr, énumérant les différents tracas rencontrés par le chef de l'État depuis une huitaine de jours... "Semaine noire en effet marquée par l’hallucinante escalade des coups tordus et des révélations en tout genre. Et qui toutes donnent l’allure d’une machine folle échappant désormais à tout contrôle. Pour mémoire, il y avait eu, dans la foulée de la publication d’un livre mettant en cause Claude Guéant pour ses relations avec un intermédiaire nommé Djourhi, le raz de marée déclenché par les "révélations" de l’avocat Robert Bourgi s’accusant lui-même d’avoir porté des valises d’argent liquide à Jacques Chirac et Dominique de Villepin, toutes provenant de chefs d’États africains. Et enfin avec la mise en examen d’un troisième intermédiaire nommé Takieddine, le sombre mystère de l’attentat de Karachi avait resurgi. C’est alors, que pour couronner le tout, les confidences de l’ex madame Takieddine puis de l’ex-madame Thierry Gaubert conduisaient à penser que des sacoches d’argent liquides venues de Suisse avaient, il y a 16 ans, alimenté la campagne d'Édouard Balladur. Le premier tir était destiné à atteindre Nicolas Sarkozy, le second à l’étouffer par un bruit concurrent plus fort encore, le 3e ramenait des tirs de missiles vers la personne du chef de l’Etat" (Lire ici l'article).

Sur l'affaire Karachi, les socialistes appellent le Président de la République à s'exprimer, rapporte Europe 1.fr : "Pierre Moscovici, député PS du Doubs, a estimé lundi que Nicolas Sarkozy ne pouvait pas "faire l'économie éternelle d'une expression" sur l'affaire Karachi. "Les affaires viennent très près du pouvoir, (...) qu'il s'agisse de ses amis de l’époque Balladur", comme Nicolas Bazire, mis en examen jeudi 22 septembre, "de Brice Hortefeux, qui est quand même très bien informé sur les gardes à vue", ou "d’amis qui eux même semble très près du financement des partis politiques de la majorité" (Lire ici l'article).

Au même moment, Nicolas Sarkozy doit gérer "la perte de son Sénat" selon la formule de Marianne2.fr (Lire ici l'article). Le 25 septembre 2011, lors des élections sénatoriales, le Parti socialiste a en effet gagné vingt-deux sièges à la chambre haute quand l'UMP en a perdu quinze. Selon le directeur éditorial du Monde, Gérard Courtois, il s'agit "évidemment pour Nicolas Sarkozy d'une claque électorale" : "En quatre ans, la majorité a perdu 50 sièges au Sénat, 25 en 2008 et 25 dimanche 25 septembre. Plus significative encore pour le chef de l'Etat, l'UMP était à elle seule majoritaire en 2004 et elle ne détient plus que 124 sièges sur 348. Cette victoire de la gauche, comme chacun sait maintenant, est une première depuis 1958, voire plus loin encore. Elle solde dix années de progression des socialistes et de leurs alliés dans les scrutins locaux et, en particulier, aux municipales de 2008. Et la claque est d'autant plus cinglante que la droite ne s'y attendait pas vraiment. Elle pensait perdre une quinzaine de sièges, elle ne pensait pas perdre le Sénat" (Lire ici l'article).

Pour l'Express.fr, la conquête du Sénat par la gauche ne serait ni plus ni moins le signe du malaise qui règne à l'UMP : "À droite, le lundi, c'est infirmerie. Après la défaite de ce dimanche aux élections sénatoriales, dirigeants et élus de la majorité pansent leurs plaies et tentent de comprendre ce qui s'est passé. Certes, le résultat découle des bons scores de la gauche aux municipales de 2008. Il n'empêche, la droite n'avait pas vu venir un revers d'une telle ampleur. Ce lundi matin, François Fillon et Jean-François Copé se sont retrouvés à l'Élysée pour discuter avec Nicolas Sarkozy de la situation politique" (Lire ici l'article).

Et la presse aux quatre coins de la France de s'empresser de s'interroger, à sept mois de l'élection présidentielle, de la situation politique du chef de l'État. Une dépêche Reuters rapporte ainsi que si "cela ne présage pas du résultat de 2012, il y a quand même d'importantes conséquences, politiques, psychologiques et institutionnelles", estime Jérôme Fourquet, de l'institut de sondages Ifop. Première conséquence politique : la gauche ne semble plus faire peur à un public modéré comme celui des "grands électeurs" et démontre qu'elle peut être majoritaire dans le pays, face à une UMP de nouveau menacée par les démons de la division. "Ça crée une dynamique à gauche et un malaise et des doutes dans la majorité", souligne Frédéric Dabi, directeur du pôle opinion publique d'Ifop" (Lire ici l'article).

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