On en parle beaucoup, des milliers d'hectares de forêts brûlées, en Gironde, dans le Gard et ailleurs.
Un village évacué pour échapper aux flammes. Voilà ce qu'ont vécu 4.000 personnes résidant dans la commune de Cazaux en Gironde. Dans le département, 7.300 hectares de forêt sont partis en fumée à cause des incendies. (Europe 1)
Ces feux de forêt, qui n'ont pas fait de victime, se sont déclenchés au début de l'épisode de canicule qui touche la France depuis mardi, principalement dans l'ouest et le sud du pays. La Gironde fait partie des onze départements actuellement placés en vigilance orange "canicule" par Météo-France. (Europe 1)
Tant mieux pour ces êtres humains!
Les végétaux, les arbres, les plantes, ça repousse!
mais les animaux, eux, êtres vivants et sensibles, ils sont morts pour de bon et dans d'horribles souffrances. Alors "pas de victime", vraiment ?
QUI PARLE des centaines de milliers de biches, de faons, de cerfs, de lièvres, de sangliers, de renards, qui cherchent à fuir les flammes de plus en plus gigantesques qui les cernent de toutes parts ? Des oiseaux aussi qui n'ont pas le temps ni l'espace de s'envoler ou qui ne veulent pas abandonner leurs oisillons dans leurs nids, qui en parle ?
Personne. Ni les responsables politiques, ni les médias, ni les personnes interrogées.
On apprend par les spécialistes des incendies qu'ils sont provoqués pour 85 % par des négligences humaines. Il faudrait que toutes ces petites gens réfléchissent un peu en laissant leur petit ego de côté et qu'ils prennent conscience que le feu, dans une forêt, entraîne la mort de ses habitants, alors qu'ils n'aspirent qu'à une chose, c'est VIVRE, exactement comme nous!
Pendant combien de temps encore l'animal ne sera-t'il qu'un produit à vendre pour sa chair/viande, qu'un objet-cible pour assouvir le goût de tuer des chasseurs, qu'un objet-spectacle pour les dresseurs d'animaux sauvages dans les cirques, qu'une matière première pour l'industrie du luxe, qu'un cobaye pour les laboratoires ?
Combien de temps encore ?!!
Nous n'avons plus le droit de les considérer comme secondaires, comme des êtres sans âme, comme des objets utiles pour se faire du fric, etc. Il a été prouvé scientifiquement que les animaux pensent, savent éprouver de la joie ou de la souffrance, du plaisir ou de la douleur, sont capables de mémoire, d'élaborer des stratégies... Il faut le dire haut et fort, sans relâche, jusqu'à ce que, enfin, un respect mutuel s'instaure et que des relations bénéfiques et réciproques surviennent.