Billet de blog 21 juillet 2011

Sebastien Rome
ex-directeur d'école, député Fi-Nupes
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Portraits junassols 2/5 : un ethnologue dans les carrières...

Il passe de l'un à l'autre, discute avec un bénévole, répond en anglais à Hanah Jon Taylor, s'éloigne pour téléphoner. Alexandre Pierrepont ne tient pas en place. Non, il ne fait pas partie de l'organisation de Jazz à Junas. L'ethnologue est là pour observer...

Sebastien Rome
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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Il passe de l'un à l'autre, discute avec un bénévole, répond en anglais à Hanah Jon Taylor, s'éloigne pour téléphoner. Alexandre Pierrepont ne tient pas en place. Non, il ne fait pas partie de l'organisation de Jazz à Junas. L'ethnologue est là pour observer... Il passe de l'un à l'autre, discute avec un bénévole, répond en anglais à Hanah Jon Taylor, s'éloigne pour téléphoner. Alexandre Pierrepont ne tient pas en place. Non, il ne fait pas partie de l'organisation de Jazz à Junas. L'ethnologue est là pour observer la rencontre entre musiciens américains et français dont la création, Watershed, déjà jouée hier à Junas, sera présentée ce soir à Montpellier (Festival Radio-France). Ces musiciens, il entretient des liens étroits avec eux. Il se rend régulièrement à Chicago, écoute les « assemblages » et les influences qu'autorise le genre. Enthousiaste: « Le jazz est avant tout une liberté totale de s'exprimer ». Malgré ses réticences à utiliser le terme "jazz", auquel il préfère musique du "champ jazzistique », plus ouvert. Depuis huit ans, il travaille surtout avec les musiciens improvisateurs de l'AACM (Association for the Advancement of Creative Musicians) de Chicago.

Illustration 1
«Le jazz est un vagabond qui a plein d’amis dans le monde ». Une conférence d’Alexandre Pierrepont, ethnologue (à droite), avec © Pascal Goetzinger

Lui, qui ado écoutait du rock alternatif, est arrivé au jazz par un film, Stormy Monday de Mike Figgis. Le film évoque un groupe free jazz qui dérange la bonne société. Il se met alors à écouter Ornette Coleman, Don Cherry... Puis découvre d'autres formes de jazz, remonte le temps jusqu'à Duke Ellington. Plus tard, alors qu'il cherche un sujet de mémoire, il lui semble évident de lier cette passion à l'ethnologie, d'autant qu'« aucun travail n'avait été entrepris sur ce sujet ». À 38 ans, Alexandre Pierrepont reste fidèle à sa démarche : «Comprendre, en tant qu'acteur de mon monde, ce qui se passe ailleurs et autrement ».

Pascal Goetzinger et Eric Navarian

Stagiaires dans le cadre du stage de journalisme organisé par Ecole Supérieure de Journalisme de Montpellier et Jazz à Junas, sous la direction de Marie-Laure Colson.

Article publié dans la Marseillaise Nîmes ce jeudi 21 juillet.

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