Ivan Villa (avatar)

Ivan Villa

Abonné·e de Mediapart

Billet publié dans

Édition

Durablement votre ...

Suivi par 113 abonnés

Billet de blog 11 juillet 2008

Ivan Villa (avatar)

Ivan Villa

Cadre - anti-nuke - CGT - Allemagne - Argentine - Mongolie

Abonné·e de Mediapart

Pourquoi le nucléaire n’est pas une solution / 12 Juillet : Sortons du nucléaire !

Ivan Villa (avatar)

Ivan Villa

Cadre - anti-nuke - CGT - Allemagne - Argentine - Mongolie

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Manifestation nationale à paris le samedi 12 juillet à l’appel du réseau sortir du nucléaire

À Paris, rendez-vous samedi 12 juillet 2008, à 14 heures, place de la République, pour le grand rassemblement européen pour un monde sans nucléaire…

N’hésitez pas à consulter le dossier élaboré par les Verts avec Didier Anger

La VIDEO en ligne

POURQUOI LE NUCLEAIRE N'EST PAS UNE SOLUTION?

Oui, contrairement aux idées fausses colportées par l’industrie nucléaire, la filière nucléaire prise dans son ensemble rejette des volumes de CO2 non négligeables, liés au cycle de vie des réacteurs, de leur combustible, et aussi à la nécessité de recourir à des centrales thermiques à flamme lors des pointes de consommation.
En savoir plus...

Non, pour une raison simple : le nucléaire “civil” ne sert qu’à produire de l’électricité, qui est très loin d’être la forme d’énergie la plus utilisée sur la planète.
En savoir plus...

La production mondiale actuelle d’électricité est d’environ 18 235 TWh. Si on voulait l’assurer uniquement par du nucléaire, il faudrait immédiatement construire quelque 1 500 réacteurs, un peu partout dans le monde… Or c’est tout simplement impossible : les ressources financières, industrielles et matérielles de la planète n’y suffiraient pas ! De plus, le rapport 2007 du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) montre que les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables permettent de réduire les émissions de CO2 beaucoup plus efficacement que le nucléaire, à moindre coût et plus rapidement !
En savoir plus...

Parce que le nucléaire ne peut pas être considéré comme une “option” : investir dans son utilisation signifie accaparer d’énormes moyens financiers et humains dont seront forcément privées les alternatives possibles. En jargon d’économiste, c’est l’« effet d’éviction ». Cela concerne la recherche, le financement par les banques et les institutions internationales, de même que les dépenses des compagnies électriques. Ce déséquilibre va toujours dans le sens d’une « sanctuarisation » de la dépense nucléaire, tandis que les budgets des économies d’énergie varient en permanence, souvent à la baisse.
En savoir plus...

Oui : l’abandon du nucléaire est avant tout une question de volonté politique. Le Réseau “Sortir du nucléaire” et les associations Virage Energie, Les 7 vents du Cotentin et Négawatt ont démontré l’efficacité des alternatives énergétiques dans plusieurs études basées sur les technologies actuelles. Bien sûr, ces dernières pourront être perfectionnées d’autant plus vite et mieux qu’on leur attribuera les subventions et avantages dont bénéficie aujourd’hui le nucléaire.
En savoir plus...

Non : à investissement égal, il y a bien plus d’emplois à créer dans les secteurs des économies d’énergie et les énergies renouvelables que dans le nucléaire. Selon le Syndicat des Energies Renouvelables, les emplois en France dans ce secteur pourraient passer de 38 900 en 2004 à 115 000 en 2010, soit le double de l’effectif total du nucléaire en France.

En savoir plus...

Présenté comme LA solution au changement climatique, le nucléaire est omniprésent dans les discours et tente un retour en force. Mais la « relance » mondiale du nucléaire n’aura pas lieu. C’est un habile jeu d’effets d’annonces, largement relayé en France par une presse complaisante ou naïve, bref, une stratégie de communication qui ne résiste pas à l’examen des faits.
En savoir plus...

Leur promotion vise à maintenir le mythe que le nucléaire sera un jour une solution énergétique pour la planète. Mais l’exploitation industrielle de ces techniques reste hypothétique.
En savoir plus...

Aucun. D’ailleurs, malgré les efforts du lobby pronucléaire, cette énergie est exclue des mécanismes du Protocole de Kyoto (1997). A l’inverse, le Protocole prône “l’accroissement de l’efficacité énergétique” et la “recherche, promotion, mise en valeur et utilisation accrue de sources d’énergies renouvelables”.
En savoir plus...

----------

Le nucléaire, source de problème

·


·


Certains déchets produits par les centrales nucléaires sont dangereux pendant des centaines de milliers d’années.

Réduire leur radioactivité est impossible et aucune solution satisfaisante n’existe pour les gérer. D’aucuns proposent l’enfouissement mais, à terme, les éléments radioactifs atteindront fatalement l’homme et son environnement.

Accepter le nucléaire revient à léguer nos déchets les plus toxiques à nos enfants et à les obliger à vivre dans un monde contaminé par la radioactivité.

Les centrales nucléaires rejettent non seulement des éléments radioactifs, mais aussi des tonnes de produits chimiques nécessaires à leur fonctionnement.

Aucune étude sur l’impact environnemental de ces substances n’est disponible, mais l’université de Mayence en Allemagne a mis en évidence une nette augmentation des taux de cancers de l’enfant près des réacteurs. Les tours réfrigérantes des centrales sont en outre propices à la dispersion de microorganismes qui menacent la santé des riverains (bactéries responsables de la légionellose, amibes provoquant des méningites).


L’extraction de l’uranium empoisonne l’environnement et les populations.

En France, l’exploitation de l’uranium a causé de graves contaminations du territoire, démontrées par la CRIIRAD. Au Niger et au Gabon, l’entreprise Areva est accusée d’avoir sciemment négligé des principes de sécurité de base, entraînant des contaminations radioactives massives.

Comme le pétrole, l’uranium s’épuise.

Son prix a été multiplié par 10 en quelques années. L’industrie française se fournit à l’étranger : la thèse du nucléaire garant de l’indépendance énergétique est donc infondée. De plus, nombre de ces approvisionnements reposent sur des accords fragiles, aux relents colonialistes, passés avec des pouvoirs autoritaires au détriment des populations locales.

Promouvoir la construction de centrales nucléaires, c’est aggraver la prolifération d’armes atomiques à travers le monde.

La fébrilité actuelle de la communauté internationale vis-à-vis du programme nucléaire iranien le prouve.

Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis et prix Nobel de la paix, déclarait dans une interview donnée à Grist Magazine : "Durant mes huit ans à la Maison Blanche, chacun des problèmes de prolifération militaire auxquels nous avons été confrontés était lié à un programme de réacteur civil".

Que penser alors de la vente de cette technologie à des dictatures comme la Libye ?

Les centrales sont des cibles idéales pour les organisations terroristes.

 

Cette question sensible avait été soulevée dès 2003 par le Réseau “Sortir du nucléaire”, qui avait alors rendu public un rapport classé “confidentiel défense” reconnaissant que le nouveau réacteur EPR n’est pas conçu pour résister au crash d’un avion de ligne.

 

 

Les séismes sont un danger majeur pour les centrales nucléaires.

 

En 2007, on a frôlé la catastrophe au Japon. Et la tragédie de mai 2008 en Chine aurait pu prendre une ampleur planétaire s’il y avait eu des réacteurs dans la zone ravagée par le tremblement de terre.

 

 

Le nucléaire n’est pas une solution au dérèglement climatique, mais il en subit les conséquences.

 

Cyclones, canicules, tempêtes… Selon les climatologues, la fréquence de ces événements augmente. Or les centrales nucléaires y sont très vulnérables. Si le niveau des cours d’eau baisse, le refroidissement des réacteurs ne se fait plus correctement, ce qui peut conduire à l’accident nucléaire. A l’inverse, lors de la tempête de 1999, une inondation avait entraîné une grave situation de crise à la centrale nucléaire du Blayais en Gironde.

 

 

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.