En augmentant la production et la vente de véhicules diesel, les constructeurs, français pour beaucoup, ont créé une tension forte sur le marché du carburant diesel, avec une situation de quasi-pénurie dans l'UE. Nul n'a cherché à limiter la vente de véhicules dits de tourisme diesel, ou à informer les consommateurs : on allait dans le mur, on le savait, mais on ne faisait rien pour l'éviter.
Aussi, aujourd'hui, les raffineries de l'UE tournent à plein, mais sont dans l'incapacité de répondre à la demande intérieure en diesel tout en, dans le même temps, produisant trop d'essence. Au bilan, on importe du diesel (8% de la consommation), on exporte de l'essence, 28% de la production.