Le groupe Socialiste, Écologiste et Républicain du Sénat a élaboré une proposition de loi instaurant la vaccination obligatoire contre le SRAS-Cov -2
http://www.senat.fr/leg/ppl20-811.pdf
Un amendement prévoit même des sanctions
https://www.senat.fr/amendements/commissions/2020-2021/811/Amdt_COM-1.html
Cette proposition repose sur la croyance qu'il n'y a pas d'autre issue que la vaccination obligatoire.
Ceci est une vision tronquée de la réalité. L'association « Citoyens Libres des Pyrénées » a donc adressé une lettre ouverte aux sénateurs que nous publions ici. Cette association a pour objet de défendre les libertés publiques, individuelles et constitutionnelles des citoyens. Basée dans le Sud-Ouest de la France, à cheval sur l'Occitanie et la Nouvelle Aquitaine, cette association rassemble à ce jour près d'un millier d'adhérents.
Pour un véritable débat sur la crise sanitaire de la Covid 19
Une proposition de loi du Sénat en date du 31 août 2021 (voir ici) propose de généraliser la vaccination obligatoire contre la Covid 19. Cette proposition s'inscrit dans la lignée de la politique sanitaire du gouvernement : la vaccination obligatoire est considérée comme le seul moyen pour sortir de la crise sanitaire.
Pour rappel, un vaccin classique consiste à injecter dans l'organisme une quantité limitée et déterminée d'une forme inactivée ou atténuée d'un agent infectieux, ou encore d'une molécule produite par cet agent infectieux, pour le préparer à développer une réponse immunitaire lors d'un contact ultérieur avec l'agent infectieux. Les rappels se font à longue échéance (tous les 20 ans pour le vaccin anti tétanique).
Les vaccins contre la Covid 19 sont des vaccins d'un tout nouveau type, basés non pas sur les virus tués ou atténués, mais sur une injection génique à ARN ou ADN, dans le but de faire produire par l'organisme une protéine du virus, la protéine spike, contre laquelle l'organisme est censé produire des anticorps. Ces vaccins confèrent un effet protecteur mais qui reste imparfait et a ses limites puisque les dernières données font état d'une baisse de l'efficacité vis-à-vis des variants (voir ici), le degré de protection pouvant même selon les données être inférieur à 50 % (alors qu'il faut un seuil d’efficacité d'au moins 50% pour développer un vaccin).
Il persiste par ailleurs de nombreuses incertitudes concernant les vaccins contre la Covid 19. Ainsi, on ne dispose pas d'études sur la génotoxicité et la cancérogénicité. Il en est de même sur la perte d'intégrité de l'ARN (RNA truncated) et l'impact sur la sécurité et l'efficacité de ces vaccins : une instabilité de l'ARN peut en effet entraîner une expression incomplète de l'antigène cible (voir ici). On peut aussi évoquer la question de la pression vaccinale sur la production de variants, le risque de maladie aggravée chez les personnes vaccinées (voir ici), ou l'incertitude concernant la quantité de protéine spike fabriquée par chaque individu et la durée de cette production, avec les risques de réaction inflammatoire (et thrombotique) majeure consécutive à une production importante et prolongée de protéine spike. Enfin, ces injections géniques n'empêchent pas la transmission du virus par les personnes vaccinées, et donc ne cassent pas la chaîne de contamination.
Si certains soignants refusent l’obligation vaccinale, et si de très nombreux soignants n’ont pas apprécié une extorsion de consentement, c'est parce qu'ils ont conscience de toutes ces problématiques et qu'ils constatent que l'on occulte les effets secondaires de ces injections géniques. En 9 mois, le nombre d'effets secondaires graves post vaccination dépasse de loin en nombre ceux qui ont motivé l'arrêt de la commercialisation du Mediator en 2010. Et les décès suspectés être en lien avec la vaccination dépassent de loin en nombre ceux qui ont motivé l'arrêt d'une campagne de vaccination pour un virus de la grippe porcine H1N1 en 1976 (voir en annexe). Quant aux effets secondaires à moyen et long terme, ils sont totalement inconnus.
Ces injections à ARN/ADN, dites vaccins contre la Covid 19, ne bénéficient que d'une autorisation de mise sur le marché conditionnelle car leur balance bénéfices/risques ne sera connue qu'entre 2022 ou 2023 selon les vaccins. Ce sont donc des remèdes insuffisamment éprouvés, toujours en cours d'essai clinique en phase 3. L'article R.4127-39 du code de déontologie médicale précise clairement que « les médecins ne peuvent proposer aux malades ou à leur entourage comme salutaire ou sans danger un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé ».
Ceci pose un certain nombre de questions qui devraient être sérieusement débattues.
1/ Selon la loi, toute personne qui se prête à une recherche biomédicale doit être volontaire, doit signer un consentement libre et éclairé, et peut par conséquent refuser de participer. Comment peut-on refuser de participer à un essai clinique en phase 3 si on l'impose comme une obligation vaccinale ?
2/ Que ce passera-t-il si l'on s'aperçoit dans plus d'un an que les injections géniques sont cancérigènes ? Les thérapies géniques sont en effet associées à d'importants risques, notamment des risques d'infection virale si un vecteur viral se réactive, et des risques de cancer (voir ici). Ainsi, croire en leur fiabilité et leur innocuité avant la fin des études relève plus de la foi que de la preuve scientifique. En 2003 lors d'un essai de thérapie génique dans le cas de bébé bulle, il y eut deux décès par leucémie déclenchés par la thérapie génique (voir ici).
3/ Pourquoi les laboratoires sont-ils dégagés de toute responsabilité en cas d'effets secondaires graves ? Ceci est d'autant plus inquiétant que l'on sait que de très nombreux laboratoires pharmaceutiques ont déjà été condamnés pour marketing frauduleux. Et pourquoi faire intervenir pour le déploiement de la campagne vaccinale un cabinet privé (voir ici) condamné aux États-Unis pour des « tactiques marketing cyniques et délibérées » ?
4/ Le système de pharmacovigilance est défaillant : on sait que le taux de déclaration est inférieur à 10 % de l’ensemble des effets secondaires liés à un médicament (voir ici) et que les chiffres de décès imputés aux vaccins sont minorés (voir ici). Même l'Agence européenne du médicament a été défaillante dans l'affaire du Mediator (voir ici). De plus, cette agence se trouve en conflit d'intérêt puisque 85,70 % de ses recettes provenaient en 2019 de redevances payées par l’industrie pharmaceutique (voir ici).
5/ De nombreux médecins ont dénoncé une approche vaccinale exclusive et la politique sanitaire du gouvernement. Comment en effet imaginer qu'une politique sanitaire centrée exclusivement sur des vaccins puisse résoudre la crise sanitaire du fait de l'émergence de variants, du délai nécessaire à la mise au point de nouveaux vaccins adaptés aux variants, et de la persistance de la circulation virale malgré la vaccination ?
6/ Cinq rapports ont relevé de nombreuses erreurs et incohérences dans l'action du gouvernement : celui de l'Assemblée Nationale (ici), du Sénat (ici), de la Mission indépendante nationale (ici), des collectifs citoyens (ici), et de la Cour des comptes (ici). Aucun n’a été pris en compte. Il est regrettable que les choix initiaux ne soient pas remis en cause. Il est inquiétant qu'il soit impossible d'avoir un débat contradictoire (pourtant un fondement de la démocratie et de la science). La gestion par la peur a provoqué de nombreux troubles psychiques dans la population, et un clivage entre des citoyens vaccinés et des non vaccinés.
Le débat sur l'obligation vaccinale est un débat tronqué et non démocratique
Poser le débat uniquement sur « pour ou contre l'obligation vaccinale » ne permet plus le débat démocratique en le tronquant, en occultant toute une partie des questions qui se posent et des informations disponibles. Un véritable débat n'est pas « pour ou contre l'obligation vaccinale », il est entre deux choix : d'un côté l'obligation vaccinale, de l'autre une approche médicale globale malheureusement complètement écartée des débats.
Résoudre la crise sanitaire par une approche médicale globale dans l'intérêt des vaccinés et non vaccinés
Les collectifs citoyens ont déjà fait part de leur position à un certain nombre d'élus et ils proposent les solutions suivantes :
une politique sanitaire basée sur la confiance et le dialogue entre tous les acteurs (et non une censure de la parole des médecins, une chasse aux sorcières, un climat de suspicions ou de pressions telles que le subissent les soignants, les patients, et tous les Français depuis des mois, une gestion par la peur)
des mesures de prévention comme la généralisation de la prescription de la vitamine D avec contrôle sanguin, en accord avec l'avis de l'Académie de médecine de mai 2020
un contact-tracing efficace afin de casser les chaînes de contamination par l'application de l'avis de la Société Française de Microbiologie en réponse à une saisine de la Direction générale de la santé (voir ici l'avis du 25 septembre 2020 et ici celui du 14 janvier 2021) en ciblant de façon prioritaire les patients dépistés avec une excrétion virale forte. Ceci permettrait de mettre en place un isolement ciblé avec un accompagnement adapté, au lieu d'un confinement généralisé à toute la population. Cette mesure a bien plus de chance d'être efficace pour casser la circulation virale que la vaccination.
un traitement précoce des formes symptomatiques de la maladie. Cela demande un repositionnement des molécules anciennes qui, en France, restent des remèdes insuffisamment éprouvés au niveau de leur efficacité contre la Covid 19, non par manque de données, mais parce que l'on n'exploite pas les nombreuses données existantes ni l'expérience de pays étrangers qui les utilisent. Parmi les différents traitements, on peut citer le cas de l'ivermectine (voir ici) pour laquelle une étude récente sur son utilisation à un stade précoce de la maladie montre une réduction du nombre de personnes qui progressent vers une maladie grave ainsi que du nombre de décès (voir ici).
Le développement en médecine de ville d'études observationnelles sur la prescription de ces molécules en recommandation temporaire d'utilisation pour garantir un bon suivi
le respect de la démocratie sanitaire par une expertise scientifique dénuée de tout conflit d'intérêt (tant au niveau d'un conseil scientifique qu'au niveau des agences de santé)
le respect de la démocratie sanitaire par l'application de la décision médicale partagée : le choix thérapeutique doit s'appuyer à la fois sur les données de la science, l'expérience du thérapeute et le choix du patient (voir ici)
un renforcement des moyens financiers alloués à l'hôpital et une formation des soignants pour mettre fin au démantèlement de l'hôpital (les pénuries de personnels sont aggravées par les suspensions des non-vaccinés, ils devraient être réintégrés)
un renforcement de la cohérence de l'expertise scientifique avec une représentation égalitaire des différentes écoles de pensée au sein du conseil scientifique et la présence de représentants d'usagers de la santé qui ont une véritable expertise sur la Covid 19
une stratégie vaccinale sûre et validée à adapter aux risques liés aux tranches d'âge pour chaque personne (primum non nocere), avec des vaccins à virus tués ou des vaccins qui utilisent un fragment non toxique de la protéine Spike, et des laboratoires responsables de la qualité et de la sécurité de leurs produits
faire passer les enjeux sanitaires avant les enjeux commerciaux.
En conclusion
L'obligation vaccinale ne résoudra pas la crise sanitaire, ne cassera pas la chaîne de contamination, consistera à jouer aux apprentis sorciers avec la santé de la population française (en particulier pour les moins de 18 ans, les femmes enceintes...), et est contraire au code de déontologie médicale (« primum non nocere »). Les personnes vaccinées pouvant toujours être infectées et transmettre le virus, l'idée d'atteindre une immunité collective est un mythe (voir ici). L’obligation vaccinale (contre la Covid-19) n’a pas de fondement scientifique (voir ici). Le pass sanitaire lui-même n'a pas de fondement scientifique.
Rappelons que le Pr. Delfraissy, Président du Comité scientifique, et quelques autres membres de ce Comité avaient publié, à titre personnel, un article dans un journal scientifique britannique le 18 Février 2021 où ils avaient indiqué que les vaccins actuels pouvaient ne pas être efficaces contre certains variants et que la vaccination de masse risquait de provoquer la multiplication de variants plus contagieux (voir ici).
Il faut donc en revenir à une approche médicale globale. Et si l'on peut injecter un produit de santé insuffisamment éprouvé comme les injections à ARN/ADN, alors, il est légitime d'autoriser l'utilisation de molécules anciennes pour le traitement précoce des formes symptomatiques de la maladie, ce d'autant que ces traitements ont fait la preuve de leur sécurité d'utilisation puisqu'ils disposent depuis longtemps d'une véritable autorisation de mise sur le marché, sont utilisées dans un très grand nombre de pays, et ont, contrairement aux vaccins, très peu d'effets secondaires. Ces traitements précoces serviraient également l'intérêt des personnes vaccinées car elles peuvent tout de même être atteintes par la Covid et être hospitalisées.
Enfin, si nous sommes en guerre, il est absurde de se limiter à une seule arme. Une approche médicale globale présentera forcément une balance bénéfices/risques nettement plus favorable que l'obligation vaccinale.
Nous attendons des élus, censés représenter les citoyens, qu’ils prennent en compte tous les courants de pensée pour un véritable débat sur toutes les questions soulevées ci-dessus. Nous ne voulons plus d’un simulacre de débat pour entériner les décisions de l’exécutif. Et nous attendons d’eux des décisions basées sur une approche réellement scientifique, transparente et argumentée.
Association "Citoyens libres des Pyrénées"
En complément
Évolution des cas d'infections respiratoires aiguës dus à la Covid 19 entre octobre 2020 et septembre 2021 :
82 cas pour 100.000 habitants en semaine 44 de l'année 2020 (le pic de fin octobre 2020 est visible à gauche sur la courbe ci-dessous)
6 cas pour 100.000 habitants en semaine 37 de l'année 2021
archives du réseau Sentinelles

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Et une annexe à ce document présente quelques données de pharmacovigilance.
Annexes au document « Pour un véritable débat sur la crise sanitaire de la Covid 19 »
Tableau comparatif du nombre d'effets secondaires du Mediator (Benfluorex), des vaccins Covid 19, de l'ivermectine, et du vaccin Diphtérie Tetanos au 22/09/2021 (base de données OMS http://vigiaccess.org).
Le Mediator a été mis sur le marché en France en 1976 pour être retiré en 2009 en raison de ses effets secondaires au niveau cardiaque. Il a été commercialisé dans de nombreux pays. En France, il est suspecté d'avoir entraîné le décès de 500 à 2000 personnes. L'affaire du Mediator a révélé les défaillances de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament en France, et de l'Agence européenne du médicament.
Les vaccins Covid ont 26 fois plus d'effets secondaires au niveau cardiaque que le Mediator. Ils touchent également de nombreux organes.
Effets secondaires du Mediator sur environ 33 ans : 4 825 cas

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Effets secondaires des vaccins Covid en 9 mois : 2 068 596 cas

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Effets secondaires de l'Ivermectine depuis environ 40 ans : 5648 cas

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Effets secondaires du vaccin Diphtérie Tétanos depuis environ 80 ans : 47 787 cas

A la date du 22 septembre 2021, l'Agence européenne du médicament (https://www.adrreports.eu/fr/) suspecte 3200 morts pour des effets secondaires des 4 vaccins Covid (Pfizer, Moderna, Astrazeneca, Janssen) au niveau cardiaque. D'autres décès sont suspectés pour des effets secondaires touchant d'autres organes.
Rappelons que 85,70 % des recettes de l'Agence Européenne du Médicament provenaient en 2019 de redevances payées par l’industrie pharmaceutique.
Atteintes cardiaques : 1789 décès suspectés pour le vaccin Pfizer au 18 septembre 2021

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Troubles généraux : 3403 décès suspectés pour le vaccin Pfizer au 18 septembre 2021

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Infections : 1170 décès suspectés pour le vaccin Pfizer au 18 septembre 2021

Agrandissement : Illustration 8

Atteintes du système nerveux : 1314 décès suspectés pour le vaccin Pfizer au 18 septembre 2021

Agrandissement : Illustration 9

Atteintes respiratoires, thoraciques et médiastinales : 1414 décès suspectés pour le vaccin Pfizer au 18 09 2021

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Événements indésirables potentiellement liés au vaccin Comirnaty (Pfizer) en France
(rapport n°18 de l'ANSM, cas cumulés du 27/12/2020 au 26/08/2021

On estime que moins de 10 % des effets secondaires liés à un médicament sont déclarés