BONNEAU Alain (avatar)

BONNEAU Alain

Abonné·e de Mediapart

Billet publié dans

Édition

En Bigorre

Suivi par 84 abonnés

Billet de blog 29 mai 2020

BONNEAU Alain (avatar)

BONNEAU Alain

Je suis attentif à la défense de la dignité et de son expression, par la démocratie, le dialogue et la paix et tente de comprendre les ressorts profonds qui meuvent les événements.

Abonné·e de Mediapart

11 mai, Bagnères-de-Bigorre : une banderole qui dérange la Macronie ?

Le 11 mai de cette année 2020, premier jour de « déconfinement-post Covid 19», dix personnes participaient avec calme, devant la sous-préfecture de Bagnères de Bigorre, à un bref rassemblement…

BONNEAU Alain (avatar)

BONNEAU Alain

Je suis attentif à la défense de la dignité et de son expression, par la démocratie, le dialogue et la paix et tente de comprendre les ressorts profonds qui meuvent les événements.

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1
Devant la sous-préfecture de Bagnères-de-Bigorre 1 © collectif

Le 11 mai de cette année 2020, premier jour de « déconfinement-post Covid 19», dix personnes participaient avec calme, devant la sous-préfecture de Bagnères-de-Bigorre, à un bref rassemblement autour d’une banderole et de pancartes indiquant leur refus d’un retour à « l’anormal ». Cet anormal que nous dénonçons est celui d’un système dévorateur de matières premières, d’espaces et d’humains, au profit des plus riches.

À ce message politique à notre gouvernement, la réponse donnée par l’administration préfectorale est répressive : au moins cinq des personnes présentes à l’événement ont été convoquées à la gendarmerie, avec mise en cause au motif d’infraction pour une manifestation non déclarée, recherche des organisateur·rice·s, recherche des participant·es.

Illustration 2
Devant la sous-préfecture de Bagnères-de-Bigorre 2 © collectif

À Bagnères-de-Bigorre, haut lieu familial et médiatique des vacances du président Macron, l’État tente de museler la liberté d’expression.

Nous appelons toutes les personnes, organisations, collectifs, à dénoncer ce traitement policier et répressif de nos actions pacifiques, car il annonce un retour à « l’anormal » dont on sait la part prépondérante qu’il a jouée dans la diffusion du Covid 19. Nos systèmes de santé (personnels hospitaliers et structures) n’ont pas pu répondre correctement à cette situation sanitaire en raison de leur impréparation due à la destruction programmée du système de santé publique.

Il s'agit d'un communiqué de presse d'un collectif sans organisation pyramidale.

Illustration 3
Devant la sous-préfecture de Bagnères-de-Bigorre 3 © collectif

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.