Denis a loupé son One Menchov samedi sur le CLM, mais la Rabo offrait hier une garden party aux bords des Champs : oranje, gloires et pavés…
Rabobank, sponsor depuis 1996 (record de longévité sur le Tour), accueillait hier au pavillon Ledoyen collaborateurs, clients, familles des coureurs et priviligiés surprises. Très belle réception oranje avec champagne et goodies : cravate Rabobank, verte et non orange, et casquette Rabo qui va faire un malheur cet été.Passons rapidement sur le ravito offert, très soigné. Deux bonnes vieilles gloires de l’autre pays du dopage interviennent à la tribune. Hendrikus Kuiper, dit Hennie, double vainqueur à l’Alpe en 77 et 78 (durant le siège des lacets d’Huez par les Provinces Unies : 8 victoires entre 76 et 89, de Joep à Gert-Jan) et Adrie Van der Poel, cyclocrossman champion du monde également vainqueur au Ronde, à Liège et à l’Amstel évidemment. L’auditoire est moins captivé que durant l’intervention de l’ex-chairman de la Rabo, je n’en perds pas une miette pendant le dessert macaron sur son lit de fruits rouges.
Les coureurs vont bientôt arriver dans Paris, direction la tribune officielle où un petit bonhomme tout de vert vêtu s’amuse beaucoup. C’est Oscar Junior que l’on retrouvera sur les tableaux podium.
Premier passage des coureurs, mais pourquoi la CSC, après avoir ouvert les Champs, demeure-t-elle en tête ? Spartacus veut-il son kilomètre lancé à la Eddy ? Vient l'heure des desperados, ça sort très fort, ça roule dans le caniveau des Champs. Joli numéro de Vogondy, quoi de plus beau pour un porteur du maillot tricolore que de le montrer aux Champs d’honneur ?
Mimo porte son coup de flingue juste devant, c’est le dernier tour et Jens 100 000 Voight a brisé sa selle, l’Hincapie de la CSC la met, enfin, en veilleuse.
Personne ne claque la flamme rouge, train d’enfer des Energetic et le puissant Stegmans, en bon flahute, avale les pavés.
Equipier de Freire, Tankink vient cueillir le petit bonhomme vert qui se retrouve sur le podium PMU, puis, lors du tableau des maillots, à côté du rejeton de Sastre qui bombe le torse à la Soupalognon y Crouton Périclès en brandissant son lionceau.
L’ibère est rude, l’été espagnol.
