Les MEDIAS ONT FORGÉ le vote des Français aux Europėennes et maintenant ils s'indignent du résultat. Il est temps de tirer les conclusions sur leur manipulation de l'information et de dénoncer leur manque d'objectivité. Il est temps de rendre sa déontologie à la profession de journaliste.
Le FN se plaint des journalistes et veut lancer une dénonciation de la vie privée de ceux-ci. Pourtant, ils lui ont grand ouvert, leurs journaux, leurs micros et leurs écrans, et ont assuré une visibilité maximale à sa propagande. Cette propagande de solutions simplistes et irréalistes a fait mouche et a catalysé tous les rejets de la politique ultra-libėrale de l'Europe et de Hollande. Cette publicité (gratuite) lui a assuré un électeur sur quatre, le FN devrait plutôt dire merci aux médias.
Au contraire les médias ont complètement oblitéré toute expression de la gauche du PS. Les temps de parole du Front de Gauche, des écologistes et de Nouvelle Donne ont quasi été inexistants, et le peu qu'il ont eu, était perdu dans des questions annexes, sans intérêt, mais qui permettait de les monter les uns contre les autres. Oui, il faut remettre en cause la toute puissance des journalistes, mais pas les attaquer sur leur vie privé, seulement démontrer leur façon d'exercer leur métier. Ceux qui ont enfreint à la déontologie d'un des métiers les plus indispensables à la démocratie doivent être sanctionnés. Leur célébrité ne doit pas les protéger plus que le salarié Lamda d'être licencier pour faute professionnelle.
L'exemple le plus flagrant de cette partialité de l'information, allant jusqu'à la manipulation, est David Pujadas, journaliste vedette de France 2. Son registre va de l'obséquiosité complète dans ses interviews de Sarkozy, à la manipulation des temps de parole et à la contestation systématique avec ses interlocuteurs de gauche. Un exemple parmi tant d'autres, dans le seul et unique débat pour les europėennes (organisè seulement 3 jours avant l'élection) dès le début, il a tout fait pour déstabiliser JL Mélenchon. En lui coupant la parole dès le début de sa présentation de son objet symbole et en racourcissant son temps de parole, Pujadas s'est comporté comme un opposant au lieu de respecter la neutralité journalistique. Si nous voulons que l'information nous permette de connaitre les faits, de juger des actions et de la sincėrité de nos représentants, si nous voulons que la démocratie dirige nos choix pour l'avenir, nous devons exiger le respect impératif de la déontologie de nos journalistes. Force est de constater qu'ils n'ont pas ėté à la hauteur de l'enjeu pour cette élection européenne. Il nous faut donc en tirer les leçons et redémocratisé nos médias.
Le CSA est en principe là pour faire respecter la pluralité de l'information, mais il a démontré sont impuissance ou son manque d'indépendance (?). C'est donc à nous citoyens, de rétablir l'équilibre de l'information et de démontrer le non respect de l'équité par certains journalistes. Les internautes à l'aise avec les outils comme Daily Motion et autres services d'archives des chaines et journaux doivent rechercher les passages flagrants de désinformations des journalistes les plus sectaires pour les mettre en ligne dans un CSA participatif (sur le mode de wikipédia). Pour commencer facile, tant les manipulations idéologiques lui sont coutumières, une "désintox citoyenne" sur Pujadas pourrait rassembler les passages propagandistes de ses émissions et permettre d'exiger sa démission de France 2, à moins qu'il ne préfert le licenciement pour faute grave de déontologie.
Le départ de Pujadas serait un signal fort aux journalistes qui ne doivent plus se sentir tous puissants et libres de manipuler l'opinion. Celà suffira-t-il pour calmer les Calvi, Pernault, Chazal..., ou devront-ils être les suivants pour gouter du "bashing" qu'ils infligent à leurs têtes de turc de la gauche.